Par Taoufiq Boudchiche Economiste
Mais du point de vue de nombre de citoyens de la ville, cette requête avait rappelé à leur "bon souvenir" que le dirigeant du pays voisin, l’adversaire public numéro 1 du Maroc, le protecteur du Polisario qui ne cesse de s’attaquer à l’intégrité territoriale du pays, celui qui le dirige le pays et qui ferme ses portes et ses frontières aux habitants de sa ville natale, était né et avait grandi à Oujda.
Parmi les anciens "oujdis", un nombre non négligeable, d’entre eux, avait « boutef », soit comme ami d'enfance, soit comme camarade de classe et/ou de collège, soit comme voisin.
Pour les "oujdis" dont le patriotisme et le nationalisme historiques sont indiscutables, cette requête avait suscité une lueur d’espoir. Certains ont même cru bon de penser que « Bouteflika » en transmettant ce vœu quasi intime aux autorités marocaines serait probablement le signe d’une prochaine ouverture des frontières et un retour à la normale.
Peut-être même viendrait il, dans le cadre d’une visite diplomatique, visiter sa maison d’enfance, rencontrer le reste de sa famille et ses anciens amis à Oujda ? Restaurer l'amitié et la fraternité des deux peuples mises à mal par tant de procès d'intentions qui ne résisteront pas à la vérité historique le moment venu. La suite on la connaît.
Rien de normal n’est intervenu. « Boutef » chaperonné par les généraux s’est accroché au pouvoir jusqu’à ce qu’ils l’en délogent sous la pression de la rue comme cela s'était produit pour ses prédécesseurs à la tête de l'Algérie. Pour le clan des généraux hostiles au Maroc, en le sacrifiant lui et son clan, il fallait sauver le « système » du risque que le "Hirak" le balaie une fois pour toutes et mette fin aux privilèges et rentes faramineuses de la "nomenklatura" militaire.
L'histoire malheureusement, une fois de plus entre les deux pays aura "bégayé".
Rien n’aura changé sous sa Présidence à la relation entre les deux peuples voisins. Il en a été chassé, invité à démissionner, selon une mise en scène surréaliste diffusée, en direct à la télévision publique. La lettre de démission fut présentée par des "envoyés spéciaux", au Feu Président, dans un parapheur, qu'il signa sans broncher, malade et sénile.
Ses remplaçants ont durci leurs positions internes vis à vis du « Hirak algérien » et dans la foulée, n'ont cessé de durcir leur position envers le « Maroc ». Les dirigeants algériens aiment à faire du Royaume le "bouc émissaire" de l’impasse politique et économique à laquelle ils ont conduit l’Algérie; pays qui peine à se rénover. Le délire des nouveaux gouvernants algériens est allé encore plus loin jusqu’à la rupture unilatérale des relations diplomatiques sous de faux prétextes complètement et indécemment inventés pour l'occasion.
La mort de l’ancien Président algérien qui avait laissé pour l’histoire entre les deux pays cette image forte de sa main posée sur le cercueil de Feu Hassan II en Juillet 1999, exprimant alors une sincère émotion, en accompagnant le défunt Roi jusqu’à sa dernière demeure, sera le seul souvenir positif que nous marocains, garderont de son long "règne" à la tête de l’Algérie. Mais en tant que musulmans prions pour Que Dieu Ait Son Âme et Souvenons nous de lui en Bien.
Par Taoufiq Boudchiche
Economiste. Ancien cadre de l'Agence de l'Oriental.
Parmi les anciens "oujdis", un nombre non négligeable, d’entre eux, avait « boutef », soit comme ami d'enfance, soit comme camarade de classe et/ou de collège, soit comme voisin.
Pour les "oujdis" dont le patriotisme et le nationalisme historiques sont indiscutables, cette requête avait suscité une lueur d’espoir. Certains ont même cru bon de penser que « Bouteflika » en transmettant ce vœu quasi intime aux autorités marocaines serait probablement le signe d’une prochaine ouverture des frontières et un retour à la normale.
Peut-être même viendrait il, dans le cadre d’une visite diplomatique, visiter sa maison d’enfance, rencontrer le reste de sa famille et ses anciens amis à Oujda ? Restaurer l'amitié et la fraternité des deux peuples mises à mal par tant de procès d'intentions qui ne résisteront pas à la vérité historique le moment venu. La suite on la connaît.
Rien de normal n’est intervenu. « Boutef » chaperonné par les généraux s’est accroché au pouvoir jusqu’à ce qu’ils l’en délogent sous la pression de la rue comme cela s'était produit pour ses prédécesseurs à la tête de l'Algérie. Pour le clan des généraux hostiles au Maroc, en le sacrifiant lui et son clan, il fallait sauver le « système » du risque que le "Hirak" le balaie une fois pour toutes et mette fin aux privilèges et rentes faramineuses de la "nomenklatura" militaire.
L'histoire malheureusement, une fois de plus entre les deux pays aura "bégayé".
Rien n’aura changé sous sa Présidence à la relation entre les deux peuples voisins. Il en a été chassé, invité à démissionner, selon une mise en scène surréaliste diffusée, en direct à la télévision publique. La lettre de démission fut présentée par des "envoyés spéciaux", au Feu Président, dans un parapheur, qu'il signa sans broncher, malade et sénile.
Ses remplaçants ont durci leurs positions internes vis à vis du « Hirak algérien » et dans la foulée, n'ont cessé de durcir leur position envers le « Maroc ». Les dirigeants algériens aiment à faire du Royaume le "bouc émissaire" de l’impasse politique et économique à laquelle ils ont conduit l’Algérie; pays qui peine à se rénover. Le délire des nouveaux gouvernants algériens est allé encore plus loin jusqu’à la rupture unilatérale des relations diplomatiques sous de faux prétextes complètement et indécemment inventés pour l'occasion.
La mort de l’ancien Président algérien qui avait laissé pour l’histoire entre les deux pays cette image forte de sa main posée sur le cercueil de Feu Hassan II en Juillet 1999, exprimant alors une sincère émotion, en accompagnant le défunt Roi jusqu’à sa dernière demeure, sera le seul souvenir positif que nous marocains, garderont de son long "règne" à la tête de l’Algérie. Mais en tant que musulmans prions pour Que Dieu Ait Son Âme et Souvenons nous de lui en Bien.
و اذكروا امواتكم بالخير
Par Taoufiq Boudchiche
Economiste. Ancien cadre de l'Agence de l'Oriental.