Dr Samir Belahsen
L’emblématique Benkirane, ex chef du gouvernement et ex secrétaire général du parti justice et développement vient d’être élu par le congrès extraordinaire nouveau secrétaire général.
L’homme au phrasé exceptionnel, un peu populaire, un peu populiste s’était un peu éclipsé juste un peu, aurait pris une retraite presqu’une retraite, un peu trop confortable au gout des uns, un peu méritée selon les autres…
De toute façon, là il n’avait plus la maitrise malgré son succès électoral. Même en démocratie, les urnes ne suffisent pas. Maitriser les siens et leurs appétits, consolider avec ses alliés en confiance s’avère primordial…
Ses petites phrases placées au bon moment pouvaient entretenir la légende. Et à ce petit jeu, populaire et populiste, l’ancien chef de gouvernement excellait.
L’art oratoire chez Benkirane n’est pas qu’une légende, un passage par la Rome antique pourrait être éclairant pour analyser ses stratégies de communication, malgré les apparences il y avait bien dans les sorties du héro du PJD de la stratégie et de la technique qui se rapprochent de ce que l’on pourrait appeler de l’éloquence populaire.
Sans se référer à Cicéron et ses traités sur l’éloquence, Benkirane n’avait ni philosophes ni rhéteurs, même pas un coash vocal, il avait pour lui cette capacité innée et des années d’expérience...
Un certain humour, de la dérision et de l’autodérision. Un phrasé ajusté à la cible, simple et parfois simpliste, un brin naïf, un brin faisant semblant…
Il faut tout nuancer quand on parle de Benkirane…
La majorité écrasante des militants du PJD voient en Benkirane le sauveteur du navire (Il a été élu à 82 %).
Dans son premier discours et à distance, il explique que le chemin sera long, il devrait mener une reconstruction plus délicate que la première qui a pris deux décennies avec la crédibilité et la virginité en moins.
Lucide, le héro du PJD mesure bien l’immensité de l’œuvre à réaliser mais relativise intelligemment la débâcle du PJD, il fait référence à ce qui arrive aux frères ailleurs : au Soudan, en Tunisie, au Yémen… pire que des débâcles électorales.
Il mesure bien que les temps ont changé et les hommes aussi et surtout les siens, il le dit clairement dans son premier message.
Il sait que servir du réchauffé au Marocains ne suffira pas. Une nouvelle stratégie politique sera nécessaire.
Une nouvelle pensée politique même.
Le chemin sera long à moins que l’actuel gouvernement ne lui facilite le boulot.
Benkirane habile et fin tacticien pourra la jouer comme au football, assurer ses défenses et profiter des erreurs de l’adversaire.
Ça promet pour le spectacle, alors bon retour frérot !
L’homme au phrasé exceptionnel, un peu populaire, un peu populiste s’était un peu éclipsé juste un peu, aurait pris une retraite presqu’une retraite, un peu trop confortable au gout des uns, un peu méritée selon les autres…
De toute façon, là il n’avait plus la maitrise malgré son succès électoral. Même en démocratie, les urnes ne suffisent pas. Maitriser les siens et leurs appétits, consolider avec ses alliés en confiance s’avère primordial…
Ses petites phrases placées au bon moment pouvaient entretenir la légende. Et à ce petit jeu, populaire et populiste, l’ancien chef de gouvernement excellait.
L’art oratoire chez Benkirane n’est pas qu’une légende, un passage par la Rome antique pourrait être éclairant pour analyser ses stratégies de communication, malgré les apparences il y avait bien dans les sorties du héro du PJD de la stratégie et de la technique qui se rapprochent de ce que l’on pourrait appeler de l’éloquence populaire.
Sans se référer à Cicéron et ses traités sur l’éloquence, Benkirane n’avait ni philosophes ni rhéteurs, même pas un coash vocal, il avait pour lui cette capacité innée et des années d’expérience...
Un certain humour, de la dérision et de l’autodérision. Un phrasé ajusté à la cible, simple et parfois simpliste, un brin naïf, un brin faisant semblant…
Il faut tout nuancer quand on parle de Benkirane…
La majorité écrasante des militants du PJD voient en Benkirane le sauveteur du navire (Il a été élu à 82 %).
Dans son premier discours et à distance, il explique que le chemin sera long, il devrait mener une reconstruction plus délicate que la première qui a pris deux décennies avec la crédibilité et la virginité en moins.
Lucide, le héro du PJD mesure bien l’immensité de l’œuvre à réaliser mais relativise intelligemment la débâcle du PJD, il fait référence à ce qui arrive aux frères ailleurs : au Soudan, en Tunisie, au Yémen… pire que des débâcles électorales.
Il mesure bien que les temps ont changé et les hommes aussi et surtout les siens, il le dit clairement dans son premier message.
Il sait que servir du réchauffé au Marocains ne suffira pas. Une nouvelle stratégie politique sera nécessaire.
Une nouvelle pensée politique même.
Le chemin sera long à moins que l’actuel gouvernement ne lui facilite le boulot.
Benkirane habile et fin tacticien pourra la jouer comme au football, assurer ses défenses et profiter des erreurs de l’adversaire.
Ça promet pour le spectacle, alors bon retour frérot !