Cet acquittement est survenu après sept années d’enquête qui ont entraîné l’exclusion des deux hommes du monde du football et mis un terme aux ambitions de Platini de succéder à Blatter à la tête de la FIFA.
Cependant, en octobre 2022, le parquet suisse a fait appel du verdict, ouvrant la voie à un nouveau procès qui débute demain à Muttenz, près de Bâle. Le jugement final est attendu pour le 25 mars.
Blatter et Platini ont toujours nié toute irrégularité, affirmant qu’un accord verbal existait pour rémunérer Platini pour son rôle de consultant auprès de Blatter entre 1998 et 2002. Les procureurs fédéraux réclament des peines de prison avec sursis de 20 mois sur deux ans.
En 2011, alors président de la FIFA, Blatter avait autorisé ce paiement à Platini, qui était vice-président de l’instance et dirigeait l’UEFA. Cette transaction a éclaté au grand jour en 2015, au moment où une vaste enquête anticorruption menée par les autorités américaines et suisses visait plusieurs hauts responsables du football. Cette affaire a conduit à des arrestations à Zurich et à la saisie de documents financiers de la FIFA.
Ce scandale a marqué la fin des ambitions de Platini à la présidence de la FIFA. Tous deux ont été suspendus par la commission d’éthique de l’organisation, et Blatter a été destitué avant la fin de son mandat. Platini, quant à lui, a été contraint de quitter l’UEFA et n’a pas pu se présenter aux élections de 2016, qui ont vu l’élection de Gianni Infantino, son ancien secrétaire général.
Aujourd’hui âgés de 88 et 69 ans, Blatter et Platini comparaissent de nouveau devant la justice, bien loin du monde du football qu’ils ont longtemps influencé.
Le procès, prévu pour durer quatre jours, pourrait être prolongé jusqu’aux 11 et 12 mars en cas de besoin. Blatter fêtera ainsi son 89ᵉ anniversaire le 10 mars avant le verdict.
Ce second procès a été déplacé à Muttenz après une décision fédérale obtenue par Platini, qui a contesté la composition du tribunal initialement prévu à Bellinzone.
L’affaire remonte à la période où Platini, après avoir soutenu la candidature de Blatter à la présidence de la FIFA en 1998, travaillait comme consultant pour un salaire annuel de 300 000 francs suisses. Selon les procureurs, un accord tacite aurait été conclu pour lui verser ultérieurement un million de francs suisses par an en arriérés, une somme que la FIFA n’était pas en mesure de payer à l’époque.
D’après l’acte d’accusation, Platini aurait réclamé ce paiement début 2010 et envoyé une facture de 2 millions de francs suisses en janvier 2011. Le montant lui a été versé en février, peu après l’attribution controversée des Coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar.
Les procureurs estiment que cette transaction a nui aux finances de la FIFA et constitué un enrichissement illégitime pour Platini, bien que ce dernier affirme avoir déclaré ces revenus et payé les impôts correspondants.
La FIFA, de son côté, a intenté une action en justice pour récupérer cette somme, ainsi que 229 000
francs suisses de charges sociales et les intérêts y afférents.
L’affaire a suivi un long parcours judiciaire, passant par la commission d’éthique de la FIFA, le Tribunal arbitral du sport (TAS), et la Cour fédérale suisse. Platini a également saisi la Cour européenne des droits de l’Homme, qui a rejeté son recours en mars 2020.
Cependant, en octobre 2022, le parquet suisse a fait appel du verdict, ouvrant la voie à un nouveau procès qui débute demain à Muttenz, près de Bâle. Le jugement final est attendu pour le 25 mars.
Blatter et Platini ont toujours nié toute irrégularité, affirmant qu’un accord verbal existait pour rémunérer Platini pour son rôle de consultant auprès de Blatter entre 1998 et 2002. Les procureurs fédéraux réclament des peines de prison avec sursis de 20 mois sur deux ans.
En 2011, alors président de la FIFA, Blatter avait autorisé ce paiement à Platini, qui était vice-président de l’instance et dirigeait l’UEFA. Cette transaction a éclaté au grand jour en 2015, au moment où une vaste enquête anticorruption menée par les autorités américaines et suisses visait plusieurs hauts responsables du football. Cette affaire a conduit à des arrestations à Zurich et à la saisie de documents financiers de la FIFA.
Ce scandale a marqué la fin des ambitions de Platini à la présidence de la FIFA. Tous deux ont été suspendus par la commission d’éthique de l’organisation, et Blatter a été destitué avant la fin de son mandat. Platini, quant à lui, a été contraint de quitter l’UEFA et n’a pas pu se présenter aux élections de 2016, qui ont vu l’élection de Gianni Infantino, son ancien secrétaire général.
Aujourd’hui âgés de 88 et 69 ans, Blatter et Platini comparaissent de nouveau devant la justice, bien loin du monde du football qu’ils ont longtemps influencé.
Le procès, prévu pour durer quatre jours, pourrait être prolongé jusqu’aux 11 et 12 mars en cas de besoin. Blatter fêtera ainsi son 89ᵉ anniversaire le 10 mars avant le verdict.
Ce second procès a été déplacé à Muttenz après une décision fédérale obtenue par Platini, qui a contesté la composition du tribunal initialement prévu à Bellinzone.
L’affaire remonte à la période où Platini, après avoir soutenu la candidature de Blatter à la présidence de la FIFA en 1998, travaillait comme consultant pour un salaire annuel de 300 000 francs suisses. Selon les procureurs, un accord tacite aurait été conclu pour lui verser ultérieurement un million de francs suisses par an en arriérés, une somme que la FIFA n’était pas en mesure de payer à l’époque.
D’après l’acte d’accusation, Platini aurait réclamé ce paiement début 2010 et envoyé une facture de 2 millions de francs suisses en janvier 2011. Le montant lui a été versé en février, peu après l’attribution controversée des Coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar.
Les procureurs estiment que cette transaction a nui aux finances de la FIFA et constitué un enrichissement illégitime pour Platini, bien que ce dernier affirme avoir déclaré ces revenus et payé les impôts correspondants.
La FIFA, de son côté, a intenté une action en justice pour récupérer cette somme, ainsi que 229 000
francs suisses de charges sociales et les intérêts y afférents.
L’affaire a suivi un long parcours judiciaire, passant par la commission d’éthique de la FIFA, le Tribunal arbitral du sport (TAS), et la Cour fédérale suisse. Platini a également saisi la Cour européenne des droits de l’Homme, qui a rejeté son recours en mars 2020.