C’est désormais officiel : le projet éolien de Bir Anzaran à Dakhla, d’une capacité de 360 mégawatts, a franchi une étape déterminante avec le bouclage financier de son montage, totalisant 4,8 milliards de dirhams. Cette infrastructure stratégique, développée conjointement par CME (filiale de VINCI Concessions) et Green of Africa, est portée par la loi 13-09, ouvrant le marché des énergies renouvelables au secteur privé.

La concrétisation de ce projet repose sur un solide partenariat bancaire. Un consortium composé d’Attijariwafabank, de Bank of Africa et de la Banque Centrale Populaire s’est engagé à hauteur de 3,8 milliards de dirhams, débloquant ainsi le financement nécessaire à l'accélération des travaux.

La signature du contrat de financement, intervenue le 22 janvier 2025, a été suivie par la finalisation de l’ensemble des documents contractuels, levant les dernières conditions préalables. Cette séquence marque la fin d’un cycle de cinq années de préparation, de coordination institutionnelle et de structuration technique et financière.

Les travaux de construction, entamés depuis septembre 2024, avancent conformément au calendrier initial, avec une mise en service prévue avant la fin de l’année 2026. À terme, le parc de Bir Anzaran devrait produire une quantité d’électricité propre significative, réduisant les émissions de CO₂ et renforçant l’indépendance énergétique du Royaume.

Au-delà des chiffres, ce projet est un symbole fort de la transition énergétique au Maroc, dans une région stratégique du Sud marocain. Il s’inscrit dans la vision portée par le Royaume, visant à porter la part des énergies renouvelables à plus de 52 % du mix énergétique national d’ici 2030.

Ce projet n’est pas seulement une prouesse technique et financière. C’est une aventure humaine, un défi collectif et une pierre angulaire vers un Maroc durable, résilient et souverain énergétiquement.