Au cours des trois dernières années, le nombre de propositions de loi a chuté de manière significative, passant de 170 lors de la première année à seulement 70 propositions à la fin de la dernière session législative. Cette tendance alarmante est confirmée par une étude de l’association SimSim-Participation Citoyenne, qui met également en avant un taux de présence des parlementaires en séance largement insuffisant, ne dépassant pas 37,28 % en moyenne. Ce constat interroge sur le véritable engagement des représentants du peuple face aux enjeux sociétaux actuels.
 
Le faible taux de participation et le manque d'initiatives législatives soulèvent des interrogations sur la pertinence des activités parlementaires et la capacité de l'institution à répondre aux attentes des citoyens. À l’approche des prochaines élections, ce tableau peu reluisant appelle à une réflexion profonde sur l'avenir de la législation au Maroc.