Écouter le podcast en entier :
Par Dr Anwar CHERKAOUI
À l’échelle mondiale, les enfants de 1 à 4 ans sont les plus exposés à la noyade, suivis des enfants de 5 à 9 ans, car étant mobiles, ils peuvent tomber dans des plans d’eau libres d’accès desquels ils n’arrivent plus à sortir.
D’après l’OMS, la sensibilisation insuffisante des parents aux risques et à la prévention de la noyade, une surveillance inadéquate et l’exposition fréquente à des plans d’eau sont des facteurs de risque importants pour ce groupe d’âge.
Au niveau mondial, quelque 2,5 millions de personnes sont mortes noyées entre 2009 et 2019, un bilan lourd qui aurait pu être sensiblement réduit avec quelques mesures simples, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Pour la seule année de 2019, quelque 236.000 personnes sont mortes noyées, selon les statistiques de l’OMS qui ne tiennent ni compte des noyades liées à des inondations ou par suicide, ni des noyés sur des bateaux de transport dont les nombreux migrants qui perdent la vie en mer, par noyade
Selon, la Direction générale de la Protection civile (DGPC), le bilan des noyades enregistrées en 2021 fait état de 11.262 personnes noyées (7.091 de sexe masculin et 4.171 de sexe féminin) dont 7.553 ont moins de 20 ans.
Quelque 11.212 personnes ont été secourues et repêchées vivantes, soit plus de 99% des noyés alors que 42 sont décédées noyées.
En 2020, les noyades avaient touché 10.324 personnes (6.333 de sexe masculin et 3.991 de sexe féminin) dont 10.266 ont été retirées vivantes, soit plus de 99% des personnes noyées, 47 personnes sont décédées noyées et 7 portées disparues. 6.224 personnes avaient moins de 20 ans dont 2.020 personnes de sexe féminin et 4.184 de sexe masculin.
D’après les statistiques de la DGPC, les régions de Casablanca-Settat, Tanger-Tétouan-Al Hoceïma et Rabat-Salé-Kénitra arrivent en tête des régions qui enregistrent le plus grand nombre de noyades. En revanche, la région de Dakhla-Oued Dahab est la région où on a enregistré le moins de cas de noyade avec 23 cas en 2020 et 10 cas en 2021.
La DGPC souligne que la forte densité des baigneurs sur de nombreuses plages, la baignade en zones non surveillées, l’ignorance des consignes dictées par les nageurs-sauveteurs et la baignade en dehors des horaires de surveillance restent parmi les principales causes de noyade.
Il est à noter qu’au Maroc, les noyades ne concernent pas uniquement les zones urbaines au niveau des plages et piscines.
De nombreuses personnes, essentiellement des jeunes et des enfants, perdent la vie en se noyant dans les barrages.
Car, les retenues des barrages, même si elles présentent, en apparence, toutes les qualités d’un lac sans danger, peuvent révéler des pièges redoutables.
Elles contiennent, en effet, de grandes quantités de vase qui peuvent attirer les nageurs vers le fonds.
D’après l’OMS, la sensibilisation insuffisante des parents aux risques et à la prévention de la noyade, une surveillance inadéquate et l’exposition fréquente à des plans d’eau sont des facteurs de risque importants pour ce groupe d’âge.
Au niveau mondial, quelque 2,5 millions de personnes sont mortes noyées entre 2009 et 2019, un bilan lourd qui aurait pu être sensiblement réduit avec quelques mesures simples, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Pour la seule année de 2019, quelque 236.000 personnes sont mortes noyées, selon les statistiques de l’OMS qui ne tiennent ni compte des noyades liées à des inondations ou par suicide, ni des noyés sur des bateaux de transport dont les nombreux migrants qui perdent la vie en mer, par noyade
Selon, la Direction générale de la Protection civile (DGPC), le bilan des noyades enregistrées en 2021 fait état de 11.262 personnes noyées (7.091 de sexe masculin et 4.171 de sexe féminin) dont 7.553 ont moins de 20 ans.
Quelque 11.212 personnes ont été secourues et repêchées vivantes, soit plus de 99% des noyés alors que 42 sont décédées noyées.
En 2020, les noyades avaient touché 10.324 personnes (6.333 de sexe masculin et 3.991 de sexe féminin) dont 10.266 ont été retirées vivantes, soit plus de 99% des personnes noyées, 47 personnes sont décédées noyées et 7 portées disparues. 6.224 personnes avaient moins de 20 ans dont 2.020 personnes de sexe féminin et 4.184 de sexe masculin.
D’après les statistiques de la DGPC, les régions de Casablanca-Settat, Tanger-Tétouan-Al Hoceïma et Rabat-Salé-Kénitra arrivent en tête des régions qui enregistrent le plus grand nombre de noyades. En revanche, la région de Dakhla-Oued Dahab est la région où on a enregistré le moins de cas de noyade avec 23 cas en 2020 et 10 cas en 2021.
La DGPC souligne que la forte densité des baigneurs sur de nombreuses plages, la baignade en zones non surveillées, l’ignorance des consignes dictées par les nageurs-sauveteurs et la baignade en dehors des horaires de surveillance restent parmi les principales causes de noyade.
Il est à noter qu’au Maroc, les noyades ne concernent pas uniquement les zones urbaines au niveau des plages et piscines.
De nombreuses personnes, essentiellement des jeunes et des enfants, perdent la vie en se noyant dans les barrages.
Car, les retenues des barrages, même si elles présentent, en apparence, toutes les qualités d’un lac sans danger, peuvent révéler des pièges redoutables.
Elles contiennent, en effet, de grandes quantités de vase qui peuvent attirer les nageurs vers le fonds.
Des conseils pour l’été 2023: Un pas Nautique
Ne réinventons pas la roue et inspirons nous de pays Européens qui nous ont précédés dans la prévention des noyades.
Ces pays ont inauguré, en 2022 une nouvelle signalétique des lieux de baignade et de non baignade et un nouveau test préalable aux activités nautiques.
Appelé Pass-nautique, il peut être délivré à l’école, en club de natation, en association et en collectivité.
Réalisé avec ou sans brassard de sécurité, il s’adresse en priorité aux plus jeunes, des 3 ou 4 ans. Pour montrer son aisance dans l’eau, l’enfant doit y effectuer un saut, réaliser une floraison sur le dos pendant 5 secondes, réaliser une sustentation verticale pendant 5 secondes, nager sur le ventre pendant 20 m et franchir une ligne d’eau ou passer sous une embarcation ou un objet flottant.
Ces pays ont inauguré, en 2022 une nouvelle signalétique des lieux de baignade et de non baignade et un nouveau test préalable aux activités nautiques.
Appelé Pass-nautique, il peut être délivré à l’école, en club de natation, en association et en collectivité.
Réalisé avec ou sans brassard de sécurité, il s’adresse en priorité aux plus jeunes, des 3 ou 4 ans. Pour montrer son aisance dans l’eau, l’enfant doit y effectuer un saut, réaliser une floraison sur le dos pendant 5 secondes, réaliser une sustentation verticale pendant 5 secondes, nager sur le ventre pendant 20 m et franchir une ligne d’eau ou passer sous une embarcation ou un objet flottant.