Après sa désastreuse performance télévisée face à son adversaire républicain, Donald Trump, le 27 juin, l’actuel président démocrate des Etats-Unis et candidat pour un nouveau mandat, Joe Biden, a donc fini par jeter l’éponge.
Non seulement les pressions au sein du parti démocrate n’ont pas cessé sur Biden pour qu’il se retire de la course présidentielle, depuis sa contreperformance, mais l’empathie qu’a suscité la tentative d’assassinat, le 13 juillet, contre Trump auprès de l'opinion publique américaine a rendu la tâche encore plus difficile pour le président sortant, dont le staff n’arrive plus à cacher la sénilité.
A trois mois et demi des élections présidentielles aux Etats-Unis, et à moins d’un mois de la convention du parti démocrate, qui devait normalement désigner Joe Biden comme le candidat officiel, puisque vainqueur des primaires, le parti dont le symbole électoral est un âne devra trouver d’urgence une solution de rechange.
Non seulement les pressions au sein du parti démocrate n’ont pas cessé sur Biden pour qu’il se retire de la course présidentielle, depuis sa contreperformance, mais l’empathie qu’a suscité la tentative d’assassinat, le 13 juillet, contre Trump auprès de l'opinion publique américaine a rendu la tâche encore plus difficile pour le président sortant, dont le staff n’arrive plus à cacher la sénilité.
A trois mois et demi des élections présidentielles aux Etats-Unis, et à moins d’un mois de la convention du parti démocrate, qui devait normalement désigner Joe Biden comme le candidat officiel, puisque vainqueur des primaires, le parti dont le symbole électoral est un âne devra trouver d’urgence une solution de rechange.
Trois femmes pour un fauteuil
Joe Biden a bien apporté son soutien à sa vice-présidente, Kamala Harris, mais cette dernière est loin de faire l’unanimité au sein du parti démocrate. Kamala Harris a surtout brillé, lors de son mandat de vice-présidente, par son manque de présence sur la scène politique.
Quelques voix se sont faites entendre, au sein du parti démocrate, afin de mettre en avant, lors de cette course à la Maison blanche, soit Michelle Obama, épouse de l’ancien président Barak Obama, soit Hillary Clinton, également ex-first lady, ancienne secrétaire d’Etat aux affaires étrangères et candidate malheureuse lors de la présidentielle 2020 face au même Trump, mais aucune des deux ne semble réellement convaincre.
Plusieurs observateurs de la scène politique américaine estiment que le parti démocrate ne dispose, tout simplement pas, d’une figure politique suffisamment populaire pour affronter Trump.
Plus encore, le parti démocrate est divisé entre son élite, soutien inconditionnel d’Israël, et les jeunes de sa base électorale, plus sensibles aux images d’horreur de la guerre génocidaire menée contre les Palestiniens à Gaza.
Quelques voix se sont faites entendre, au sein du parti démocrate, afin de mettre en avant, lors de cette course à la Maison blanche, soit Michelle Obama, épouse de l’ancien président Barak Obama, soit Hillary Clinton, également ex-first lady, ancienne secrétaire d’Etat aux affaires étrangères et candidate malheureuse lors de la présidentielle 2020 face au même Trump, mais aucune des deux ne semble réellement convaincre.
Plusieurs observateurs de la scène politique américaine estiment que le parti démocrate ne dispose, tout simplement pas, d’une figure politique suffisamment populaire pour affronter Trump.
Plus encore, le parti démocrate est divisé entre son élite, soutien inconditionnel d’Israël, et les jeunes de sa base électorale, plus sensibles aux images d’horreur de la guerre génocidaire menée contre les Palestiniens à Gaza.
Démocratie, dîtes-vous ?
Il est intéressant de souligner qu’aux Etats-Unis, les électeurs n’ont jamais droit d’un troisième choix, autre que les partis démocrates et républicains, que de larges franges de l’opinion publique américaine considèrent depuis longtemps comme étant, globalement, les deux faces d’une même pièce.
Depuis plus d’un siècle, l’occupant du bureau ovale à la Maison blanche est systématiquement soit un démocrate, soit un républicain. Comme si la scène politique américaine ne pouvait produire aucune alternative, pourtant souhaitée par nombre de citoyens américains.
Se plaisant à se présenter aux autres peuples du monde comme la référence en matière de démocratie, les Américains devraient, pourtant, se poser bien des questions sur la nature réelle de leur système politique.
Quand 10% de la population s’accaparent la moitié des richesses et la moitié de la population, au bas de l’échelle sociale, se contente de 13% desdites richesses, il est plus approprié de désigner les Etats-Unis d’oligarchie.
Depuis plus d’un siècle, l’occupant du bureau ovale à la Maison blanche est systématiquement soit un démocrate, soit un républicain. Comme si la scène politique américaine ne pouvait produire aucune alternative, pourtant souhaitée par nombre de citoyens américains.
Se plaisant à se présenter aux autres peuples du monde comme la référence en matière de démocratie, les Américains devraient, pourtant, se poser bien des questions sur la nature réelle de leur système politique.
Quand 10% de la population s’accaparent la moitié des richesses et la moitié de la population, au bas de l’échelle sociale, se contente de 13% desdites richesses, il est plus approprié de désigner les Etats-Unis d’oligarchie.