A lire ou à écouter en podcast :
En effet, si certaines contrées ont, à peine commencé à vacciner, par manque de ressources pour se procurer les vaccins et d’autres ont presque fini, les mal-lotis n’ont même pas vu de prémices de vaccination, dont plusieurs pays africains….
Le continent africain englobe à lui seul 35% de la population mondiale. D’où le besoin d’un plan mondial volontariste, pour que toutes les nations soient protégées contre la Covid 19, sachant que, pour l’OMS, la seule issue à la sortie de la crise, est l’immunité collective conférée par les deux doses, en deux étapes. Et encore, confrontés aux variants de la Covid 19, les spécialistes n’arrivent pas encore à « réaliser ce dont ces cousins britanniques, sud-africains ou autres, peuvent être capables.
Selon Antonio Gutteres, Secrétaire général de l’ONU, à la mi-février, "Dix pays seulement ont administré 75% de tous les vaccins covid-19, alors que 130 pays sont toujours dans l’attente de la première dose ».
L’accès équitable aux soins et à la vaccination a été revendiqué depuis le début de la pandémie, seulement, la « ruée » vers ce moyen « d’affranchissement », d’ouverture des horizons et du retour à la normale, a brisé la chaine de la solidarité.
Cet engagement des laboratoires pharmaceutiques avec l’OMS, pour le « ravitaillement » de tous les pays devait, à fortiori, conforter tous les pays. Seulement, la loi du tout ou rien a changé et les pays qui n’ont pas les moyens se retrouvent à la queue de file. Aussi, les pays qui qualifiaient de vaccins de "bien public mondial unique du XXIᵉ siècle" se retirent( ?). C’est pour cela qu’un plan de relance vaccinale pour les pays à petits moyens doit être envisagé.
Où en est-on donc du plan ou système solidaire Covax, « traité » entre l'OMS et l'Alliance pour les vaccins (Gavi), en septembre 2020 ? Et dans lequel ils s’engagent pour une distribution équitable des vaccins anti-covid.
Depuis que les vaccins ont été mis sur le marché, on parle plus de ces plans et stratégies, chaque pays traite directement avec les laboratoires. Il est à noter que, selon Oxfam, certains pays riches, représentant 13% de la population mondiale, se sont réservés le gros lot, soit la moitié des doses prévues. Le reste, c’est à qui dit mieux ? D’autant plus que la pénurie fait flamber les prix.
Tout ce que les autres ont à faire, c’est d’attendre le plan solidaire mondial de vaccination du Secrétaire général de l’ONU !
Bouteina BENNANI
Le continent africain englobe à lui seul 35% de la population mondiale. D’où le besoin d’un plan mondial volontariste, pour que toutes les nations soient protégées contre la Covid 19, sachant que, pour l’OMS, la seule issue à la sortie de la crise, est l’immunité collective conférée par les deux doses, en deux étapes. Et encore, confrontés aux variants de la Covid 19, les spécialistes n’arrivent pas encore à « réaliser ce dont ces cousins britanniques, sud-africains ou autres, peuvent être capables.
Selon Antonio Gutteres, Secrétaire général de l’ONU, à la mi-février, "Dix pays seulement ont administré 75% de tous les vaccins covid-19, alors que 130 pays sont toujours dans l’attente de la première dose ».
L’accès équitable aux soins et à la vaccination a été revendiqué depuis le début de la pandémie, seulement, la « ruée » vers ce moyen « d’affranchissement », d’ouverture des horizons et du retour à la normale, a brisé la chaine de la solidarité.
Cet engagement des laboratoires pharmaceutiques avec l’OMS, pour le « ravitaillement » de tous les pays devait, à fortiori, conforter tous les pays. Seulement, la loi du tout ou rien a changé et les pays qui n’ont pas les moyens se retrouvent à la queue de file. Aussi, les pays qui qualifiaient de vaccins de "bien public mondial unique du XXIᵉ siècle" se retirent( ?). C’est pour cela qu’un plan de relance vaccinale pour les pays à petits moyens doit être envisagé.
Où en est-on donc du plan ou système solidaire Covax, « traité » entre l'OMS et l'Alliance pour les vaccins (Gavi), en septembre 2020 ? Et dans lequel ils s’engagent pour une distribution équitable des vaccins anti-covid.
Depuis que les vaccins ont été mis sur le marché, on parle plus de ces plans et stratégies, chaque pays traite directement avec les laboratoires. Il est à noter que, selon Oxfam, certains pays riches, représentant 13% de la population mondiale, se sont réservés le gros lot, soit la moitié des doses prévues. Le reste, c’est à qui dit mieux ? D’autant plus que la pénurie fait flamber les prix.
Tout ce que les autres ont à faire, c’est d’attendre le plan solidaire mondial de vaccination du Secrétaire général de l’ONU !
Bouteina BENNANI
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});