Dans ce litige engagé auprès d'un juge madrilène puis soumis à la Cour de Luxembourg, la décision n'est pas attendue avant début 2023, mais les conclusions de l'avocat général sont fréquemment suivies par les juges.
Le question posée à la CJUE est de savoir si l'UEFA, qui régule le foot européen tout en organisant la Ligue des champions, la Ligue Europa et la Ligue Europa Conférence, abuse de sa position dominante en voulant sanctionner les clubs mutins à l'initiative de ce tournoi privé et semi-fermé.
Derrière cette question, apparemment technique, se joue non seulement l'avenir du football de clubs sur le Vieux Continent, mais plus largement la possibilité pour les instances sportives de protéger leurs compétitions, bien au-delà du ballon rond.
Pour l'avocat général Athanasios Rantos, l'UEFA était pleinement dans son droit. "Les règles de la FIFA et de l'UEFA soumettant toute nouvelle compétition à une autorisation préalable sont compatibles avec le droit de la concurrence de l'Union", a-t-il estimé.
L'UEFA s'est félicité de cette prise de position "sans équivoque", y voyant "une "étape encourageante" vers "la préservation de la structure de gouvernance démocratique" du football européen.
Lancée en fanfare en avril 2021, la Super Ligue a capoté en seulement 48 heures face à la fureur de nombreux supporters et la menace de mesures politiques.
Mais le spectre d'un tournoi privé a resurgi mi-octobre avec le lancement d'une structure baptisée A22 Sports Management, qui assure vouloir ouvrir "un dialogue" sur l'avenir du football européen de clubs en rencontrant chacun de ses acteurs.
LODJ avec AFP
Le question posée à la CJUE est de savoir si l'UEFA, qui régule le foot européen tout en organisant la Ligue des champions, la Ligue Europa et la Ligue Europa Conférence, abuse de sa position dominante en voulant sanctionner les clubs mutins à l'initiative de ce tournoi privé et semi-fermé.
Derrière cette question, apparemment technique, se joue non seulement l'avenir du football de clubs sur le Vieux Continent, mais plus largement la possibilité pour les instances sportives de protéger leurs compétitions, bien au-delà du ballon rond.
Pour l'avocat général Athanasios Rantos, l'UEFA était pleinement dans son droit. "Les règles de la FIFA et de l'UEFA soumettant toute nouvelle compétition à une autorisation préalable sont compatibles avec le droit de la concurrence de l'Union", a-t-il estimé.
"Les règles de la concurrence de l'Union n'interdisent pas à la FIFA, à l'UEFA, à leurs fédérations membres ou à leurs ligues nationales de proférer des menaces de sanctions à l'encontre des clubs affiliés auxdites fédérations lorsque ces derniers participent à un projet de création d'une nouvelle compétition qui risquerait de porter atteinte aux objectifs légitimes poursuivis par ces fédérations dont ils sont membres", a-t-il encore estimé.
L'UEFA s'est félicité de cette prise de position "sans équivoque", y voyant "une "étape encourageante" vers "la préservation de la structure de gouvernance démocratique" du football européen.
"Le football en Europe reste uni et fermement opposé à la Super Ligue ou toute proposition de dissidence qui menacerait de l'écosystème sportif européen", a-t-elle ajouté.
Lancée en fanfare en avril 2021, la Super Ligue a capoté en seulement 48 heures face à la fureur de nombreux supporters et la menace de mesures politiques.
Mais le spectre d'un tournoi privé a resurgi mi-octobre avec le lancement d'une structure baptisée A22 Sports Management, qui assure vouloir ouvrir "un dialogue" sur l'avenir du football européen de clubs en rencontrant chacun de ses acteurs.
LODJ avec AFP