Le marché monétaire marocain a enregistré un creusement significatif du déficit de liquidité bancaire, atteignant -145 milliards de dirhams (Mds de DH) à la fin de la semaine dernière. Ce déficit, en hausse de 5,47 %, reflète la diminution des avances à 7 jours de la Banque Centrale, qui ont reculé de -3,7 Mds de DH, aggravant ainsi la situation des banques marocaines.
La réduction des avances de la Banque Centrale a un effet direct sur la capacité des banques à répondre aux besoins de liquidité du marché. En conséquence, les banques pourraient être amenées à restreindre l’octroi de crédits, ce qui affecterait à la fois les entreprises et les ménages. Cette situation fait écho à des crises similaires sur d’autres marchés émergents, comme en Turquie, où des déficits de liquidité bancaires ont également engendré des ralentissements économiques.
Pour pallier cette situation, le Maroc devra envisager des mesures pour renforcer la résilience de son système bancaire, notamment en diversifiant ses sources de liquidités et en collaborant plus étroitement avec les institutions financières internationales.
La réduction des avances de la Banque Centrale a un effet direct sur la capacité des banques à répondre aux besoins de liquidité du marché. En conséquence, les banques pourraient être amenées à restreindre l’octroi de crédits, ce qui affecterait à la fois les entreprises et les ménages. Cette situation fait écho à des crises similaires sur d’autres marchés émergents, comme en Turquie, où des déficits de liquidité bancaires ont également engendré des ralentissements économiques.
Pour pallier cette situation, le Maroc devra envisager des mesures pour renforcer la résilience de son système bancaire, notamment en diversifiant ses sources de liquidités et en collaborant plus étroitement avec les institutions financières internationales.