Une stratégie de "gagnant-preneur-tout" :
Alors que les constructeurs occidentaux cherchent à maximiser leurs profits par véhicule vendu, BYD se concentre sur la conquête de parts de marché. La marque affiche une marge bénéficiaire moyenne de 1 250 dollars par modèle, bien loin des 8 250 dollars de Tesla. Mais pour BYD, l'objectif est clair : devenir le leader incontesté du marché des VE.
Cette stratégie n'est pas nouvelle dans le paysage économique chinois. Des secteurs comme le vélo en libre-service, la livraison de nourriture ou encore le covoiturage ont tous connu des guerres des prix impitoyables, où seuls les plus robustes survivent. BYD applique ce même principe à l'industrie automobile, inondant le marché de VE à bas prix.
Pour l'instant, la stratégie de BYD semble porter ses fruits. Le constructeur enchaîne les records de vente, avec plus de 300 000 véhicules écoulés en mars 2024. Un succès qui s'explique en partie par les généreuses subventions gouvernementales dont bénéficie l'entreprise. Selon une étude allemande, BYD aurait reçu plus de trois milliards d'euros d'aides de la part de Pékin.
Face à cette domination croissante de BYD et aux soupçons de concurrence déloyale, l'Union européenne a ouvert une enquête. Des droits de douane plus élevés pourraient être imposés aux véhicules chinois en guise de riposte.
La stratégie de BYD est-elle durable ? La question reste ouverte. Les marges bénéficiaires faibles pourraient devenir un problème à long terme. D'autant plus que l'Europe et les États-Unis prennent des mesures pour contrer l'offensive chinoise.
BYD a bousculé le marché des voitures électriques en quelques années seulement. Reste à savoir si le géant chinois parviendra à conserver son avance face à des concurrents occidentaux qui se mobilisent pour défendre leurs positions.
Cette stratégie n'est pas nouvelle dans le paysage économique chinois. Des secteurs comme le vélo en libre-service, la livraison de nourriture ou encore le covoiturage ont tous connu des guerres des prix impitoyables, où seuls les plus robustes survivent. BYD applique ce même principe à l'industrie automobile, inondant le marché de VE à bas prix.
Pour l'instant, la stratégie de BYD semble porter ses fruits. Le constructeur enchaîne les records de vente, avec plus de 300 000 véhicules écoulés en mars 2024. Un succès qui s'explique en partie par les généreuses subventions gouvernementales dont bénéficie l'entreprise. Selon une étude allemande, BYD aurait reçu plus de trois milliards d'euros d'aides de la part de Pékin.
Face à cette domination croissante de BYD et aux soupçons de concurrence déloyale, l'Union européenne a ouvert une enquête. Des droits de douane plus élevés pourraient être imposés aux véhicules chinois en guise de riposte.
La stratégie de BYD est-elle durable ? La question reste ouverte. Les marges bénéficiaires faibles pourraient devenir un problème à long terme. D'autant plus que l'Europe et les États-Unis prennent des mesures pour contrer l'offensive chinoise.
BYD a bousculé le marché des voitures électriques en quelques années seulement. Reste à savoir si le géant chinois parviendra à conserver son avance face à des concurrents occidentaux qui se mobilisent pour défendre leurs positions.