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Le dernier numéro de Jeune Afrique a déclenché un débat autour de la neutralité journalistique après la parution d'une photo de Aziz Akhannouch, le chef du gouvernement marocain, devant un fond bleu avec le chiffre "26". En apparence anodine, cette image semble être un outil médiatique puissant, visant à implanter subtilement le message de sa candidature en vue des élections de 2026. Ce choix éditorial pose question, surtout que la photo n'est pas récente : elle date de 2021, un fait qui pourrait indiquer une stratégie concertée entre le média et le politicien.
La couleur bleue, symbole du Rassemblement National des Indépendants (RNI), et le chiffre 26, qui fait référence à la date des prochaines élections législatives, pourraient être perçus comme une forme de communication non verbale, destinée à préparer psychologiquement l'électorat à l'idée de la réélection d'Akhannouch. Le recours à une image vieille de trois ans n’est sûrement pas fortuit et pourrait même suggérer une forme de collaboration implicite entre le magazine et le chef du gouvernement marocain.
Sur le plan de la gouvernance, cette manœuvre pourrait également refléter une tentative d'occulter le manque de présence d'Akhannouch sur la scène politique nationale. En effet, malgré son poste clé, il est souvent critiqué pour son absence des débats publics importants et pour sa faible présence dans les réformes concrètes. Beaucoup lui reprochent de passer plus de temps à soigner son image internationale, comme le montre son inclusion régulière dans les classements de Forbes, que de se concentrer sur les véritables préoccupations des Marocains.
Cette stratégie pourrait aussi indiquer une volonté de détourner l’attention des critiques internes croissantes sur sa gestion. Depuis son entrée en fonction, Akhannouch a été souvent accusé de ne pas répondre adéquatement aux attentes en matière de politiques publiques. Le bilan de mi-mandat du gouvernement reste en effet mitigé, notamment en termes de création d’emplois et de lutte contre l’inflation.
Certains observateurs voient dans cette image une tentative de Jeune Afrique de se positionner favorablement vis-à-vis du RNI, en anticipant les enjeux politiques futurs. Ce comportement médiatique soulève des préoccupations quant à l’indépendance de la presse dans une région où les liens entre médias et pouvoir sont souvent flous. L’utilisation d’une telle stratégie visuelle, à travers une publication influente, pourrait influencer l'opinion publique bien avant le début officiel de la campagne électorale, ce qui remet en question la transparence du processus électoral à venir.
La question à se poser est la suivante : Est-ce là une campagne déguisée ? L’introduction prématurée de symboles électoraux dans l’espace public, même de manière indirecte, pourrait biaiser le débat démocratique, en manipulant les perceptions subconscientes des électeurs.
La réapparition de cette image d'Akhannouch, deux ans avant les élections, est donc loin d'être un simple hasard. Au contraire, elle semble être le reflet d'une stratégie bien calculée, visant à préparer l’opinion publique pour une campagne électorale qui, officiellement, n’a pas encore commencé, mais dont les prémices sont déjà visibles.
Si c'est le cas Mr Akhannouch, alors bonne chance pour 2026 !
La couleur bleue, symbole du Rassemblement National des Indépendants (RNI), et le chiffre 26, qui fait référence à la date des prochaines élections législatives, pourraient être perçus comme une forme de communication non verbale, destinée à préparer psychologiquement l'électorat à l'idée de la réélection d'Akhannouch. Le recours à une image vieille de trois ans n’est sûrement pas fortuit et pourrait même suggérer une forme de collaboration implicite entre le magazine et le chef du gouvernement marocain.
Sur le plan de la gouvernance, cette manœuvre pourrait également refléter une tentative d'occulter le manque de présence d'Akhannouch sur la scène politique nationale. En effet, malgré son poste clé, il est souvent critiqué pour son absence des débats publics importants et pour sa faible présence dans les réformes concrètes. Beaucoup lui reprochent de passer plus de temps à soigner son image internationale, comme le montre son inclusion régulière dans les classements de Forbes, que de se concentrer sur les véritables préoccupations des Marocains.
Cette stratégie pourrait aussi indiquer une volonté de détourner l’attention des critiques internes croissantes sur sa gestion. Depuis son entrée en fonction, Akhannouch a été souvent accusé de ne pas répondre adéquatement aux attentes en matière de politiques publiques. Le bilan de mi-mandat du gouvernement reste en effet mitigé, notamment en termes de création d’emplois et de lutte contre l’inflation.
Certains observateurs voient dans cette image une tentative de Jeune Afrique de se positionner favorablement vis-à-vis du RNI, en anticipant les enjeux politiques futurs. Ce comportement médiatique soulève des préoccupations quant à l’indépendance de la presse dans une région où les liens entre médias et pouvoir sont souvent flous. L’utilisation d’une telle stratégie visuelle, à travers une publication influente, pourrait influencer l'opinion publique bien avant le début officiel de la campagne électorale, ce qui remet en question la transparence du processus électoral à venir.
La question à se poser est la suivante : Est-ce là une campagne déguisée ? L’introduction prématurée de symboles électoraux dans l’espace public, même de manière indirecte, pourrait biaiser le débat démocratique, en manipulant les perceptions subconscientes des électeurs.
La réapparition de cette image d'Akhannouch, deux ans avant les élections, est donc loin d'être un simple hasard. Au contraire, elle semble être le reflet d'une stratégie bien calculée, visant à préparer l’opinion publique pour une campagne électorale qui, officiellement, n’a pas encore commencé, mais dont les prémices sont déjà visibles.
Si c'est le cas Mr Akhannouch, alors bonne chance pour 2026 !