Par Adnane Benchakroun
Le voisin fait du bruit, quel émoi,
Le ciel est bleu, mais on n'y croit pas,
On râle, c'est comme ça.
À la plage, le sable est chaud,
Les enfants crient trop fort, c'est trop,
On râle pour un rien, c'est beau,
Râler, c'est notre credo.
Dans la rue, les klaxons résonnent,
Les piétons râlent, personne ne pardonne,
Le soleil tape, la chaleur étonne,
Râler, c'est notre zone.
Au marché, les prix montent en flèche,
On râle, on grogne, la vie est sèche,
On soupire, c'est notre mèche,
Râler, c'est notre brèche.
Au resto, le service est lent,
La nourriture arrive tiède, on est mécontent,
On râle, c'est notre talent,
Râler, c'est important.
Sur la route, les embouteillages,
On râle dans nos voitures, quelle rage,
Les klaxons créent un doux tapage,
Râler, c'est notre image.
Les soirées sont trop courtes, on râle,
On veut plus de temps, c'est banal,
Le soleil se couche, c'est fatal,
Râler, c'est notre bal.
Les voisins font la fête, trop bruyamment,
On râle, mais on chante doucement,
La musique nous porte lentement,
Râler, c'est apaisant.
En vacances, tout va de travers,
Les plans changent, on est à découvert,
On râle, c'est notre univers,
Râler, c'est nécessaire.
Le soir venu, on se détend,
On râle une dernière fois, doucement,
Demain est un autre jour, éclatant,
Râler, c'est charmant.
Les barbecues sont trop cuits,
Les voisins râlent, ça nous unit,
On rit ensemble, sous la nuit,
Râler, c'est notre abri.
En randonnée, les montées sont dures,
On râle pour la sueur, la verdure,
Mais au sommet, quelle belle aventure,
Râler, c'est notre nature.
Le soir, on se retrouve entre amis,
On râle des soucis, de la vie,
On partage nos peines et nos envies,
Râler, c'est notre mélodie.
À la piscine, l'eau est trop froide,
On râle en plongeant, quelle balade,
Les éclats de rire fusent, cascade,
Râler, c'est notre parade.
En ville, les boutiques sont bondées,
On râle des files, des gens pressés,
Mais on trouve ce qu'on cherchait,
Râler, c'est bien joué.
En terrasse, le serveur tarde,
On râle gentiment, c'est de l'art,
La boisson arrive, on savoure le nectar,
Râler, c'est notre bar.
En soirée, la musique est trop forte,
On râle des basses, des notes,
Mais on danse jusqu'à l'aube, sans faute,
Râler, c'est notre note.
À l'hôtel, la clim fait défaut,
On râle du service, du lit trop chaud,
Mais au matin, le soleil est beau,
Râler, c'est notre lot.
Les vacances finissent, on soupire,
On râle de rentrer, de partir,
Mais ces moments resteront des souvenirs,
Râler, c'est notre plaisir.
Râler, c'est notre été,
Sous le soleil, on s'laisse aller,
Dans la chaleur, on se libère,
Râler, c'est notre manière.
Je râle, tu râles, on râle en musique
Ce poème célèbre l'art de râler durant l'été, où chaque moment devient une occasion pour exprimer son mécontentement.
Les voisins bruyants, les plans de vacances chamboulés, et les montées difficiles en randonnée sont autant de prétextes pour râler. Même en se retrouvant entre amis ou à la piscine, râler est omniprésent. Enfin, les petits tracas du quotidien en ville, au restaurant, en soirée, et à l'hôtel alimentent cette habitude charmante. Les vacances finies, râler reste un plaisir.