Seb Coe "réfléchit" à une candidature
Il n'est guère surprenant que Sebastian Coe, le patron de World Athletics, ait ouvert le bal des prétendants. Le Britannique, pressenti depuis plusieurs années pour la présidence du Comité international olympique (CIO), a confirmé dimanche qu'il envisageait sérieusement de briguer le poste en mars prochain.
À 67 ans, l'ex-député conservateur, limité par les règles du CIO à un seul mandat de huit ans, a mis en avant son parcours impressionnant : organisateur des JO de Londres en 2012, président du Comité olympique britannique, et dirigeant de l'athlétisme, considéré comme le sport olympique par excellence.
Depuis 2015, Coe a redressé une instance ébranlée par son prédécesseur, Lamine Diack, condamné pour avoir dissimulé des cas de dopage en Russie. Cependant, il a suscité des critiques dans le monde olympique, notamment pour avoir décidé seul de l'attribution de primes aux athlètes médaillés d'or des JO de Paris, une mesure que la plupart des fédérations internationales peinent à suivre financièrement.
Ses positions fermes, dont l'exclusion totale des athlètes russes, contrastent avec l'équilibrisme de Thomas Bach, qui avait réintégré les athlètes russes sous bannière neutre à la demande d'une partie du monde olympique.
Hoevertz-Coventry : les favorites naturelles
Les précédentes élections au CIO montrent qu'un candidat externe a peu de chances de succès. En général, les présidents ont progressé à travers des postes clés, notamment au sein de la commission exécutive et dans l'organisation des JO, avec un avantage pour les anciens olympiens.
Alors que le CIO n'a jamais été dirigé par une femme, deux candidates sont particulièrement favorisées : Nicole Hoevertz, 60 ans, Néerlandaise d'Aruba, et Kirsty Coventry, 40 ans, ministre des Sports du Zimbabwe.
Membres du comité exécutif du CIO, Hoevertz et Coventry ont été très visibles lors de la 142e session précédant les JO de Paris. Hoevertz préside la commission de coordination des JO de Los Angeles 2028, tandis que Coventry dirige celle des JO de Brisbane 2032.
Nicole Hoevertz, vice-présidente du CIO, est polyglotte, juriste comme Bach, et a représenté Aruba en natation synchronisée aux JO de Los Angeles en 1984. Elle a occupé de nombreux postes clés, y compris celui de la commission validant les athlètes russes et bélarusses sous pavillon neutre.
Ancienne nageuse, Kirsty Coventry possède un palmarès olympique plus riche (7 médailles, dont 2 en or) et a présidé la commission des athlètes du CIO. Son expérience gouvernementale est également notable, bien que ses services olympiques soient légèrement moins étendus que ceux de Hoevertz.
Lappartient : une candidature à surveiller
David Lappartient, président du conseil départemental du Morbihan, de l'Union cycliste internationale, et du Comité national olympique et sportif français, est également sur les rangs. À 51 ans, le Breton n'a pas été athlète ni membre de la commission exécutive du CIO, mais il préside celle de l'e-sport, qui a récemment attribué les premiers Jeux olympiques des sports électroniques à l'Arabie saoudite.
Interrogé sur l'élection à venir, Lappartient a préféré ne pas se prononcer, se concentrant plutôt sur les Jeux olympiques et saluant la décision de Thomas Bach de ne pas briguer un mandat supplémentaire.
Il n'est guère surprenant que Sebastian Coe, le patron de World Athletics, ait ouvert le bal des prétendants. Le Britannique, pressenti depuis plusieurs années pour la présidence du Comité international olympique (CIO), a confirmé dimanche qu'il envisageait sérieusement de briguer le poste en mars prochain.
"L'opportunité s'est présentée, et il est évident que je dois y réfléchir", a déclaré le double champion olympique du 1 500 m.
À 67 ans, l'ex-député conservateur, limité par les règles du CIO à un seul mandat de huit ans, a mis en avant son parcours impressionnant : organisateur des JO de Londres en 2012, président du Comité olympique britannique, et dirigeant de l'athlétisme, considéré comme le sport olympique par excellence.
Depuis 2015, Coe a redressé une instance ébranlée par son prédécesseur, Lamine Diack, condamné pour avoir dissimulé des cas de dopage en Russie. Cependant, il a suscité des critiques dans le monde olympique, notamment pour avoir décidé seul de l'attribution de primes aux athlètes médaillés d'or des JO de Paris, une mesure que la plupart des fédérations internationales peinent à suivre financièrement.
Ses positions fermes, dont l'exclusion totale des athlètes russes, contrastent avec l'équilibrisme de Thomas Bach, qui avait réintégré les athlètes russes sous bannière neutre à la demande d'une partie du monde olympique.
Hoevertz-Coventry : les favorites naturelles
Les précédentes élections au CIO montrent qu'un candidat externe a peu de chances de succès. En général, les présidents ont progressé à travers des postes clés, notamment au sein de la commission exécutive et dans l'organisation des JO, avec un avantage pour les anciens olympiens.
Alors que le CIO n'a jamais été dirigé par une femme, deux candidates sont particulièrement favorisées : Nicole Hoevertz, 60 ans, Néerlandaise d'Aruba, et Kirsty Coventry, 40 ans, ministre des Sports du Zimbabwe.
Membres du comité exécutif du CIO, Hoevertz et Coventry ont été très visibles lors de la 142e session précédant les JO de Paris. Hoevertz préside la commission de coordination des JO de Los Angeles 2028, tandis que Coventry dirige celle des JO de Brisbane 2032.
Nicole Hoevertz, vice-présidente du CIO, est polyglotte, juriste comme Bach, et a représenté Aruba en natation synchronisée aux JO de Los Angeles en 1984. Elle a occupé de nombreux postes clés, y compris celui de la commission validant les athlètes russes et bélarusses sous pavillon neutre.
Ancienne nageuse, Kirsty Coventry possède un palmarès olympique plus riche (7 médailles, dont 2 en or) et a présidé la commission des athlètes du CIO. Son expérience gouvernementale est également notable, bien que ses services olympiques soient légèrement moins étendus que ceux de Hoevertz.
Lappartient : une candidature à surveiller
David Lappartient, président du conseil départemental du Morbihan, de l'Union cycliste internationale, et du Comité national olympique et sportif français, est également sur les rangs. À 51 ans, le Breton n'a pas été athlète ni membre de la commission exécutive du CIO, mais il préside celle de l'e-sport, qui a récemment attribué les premiers Jeux olympiques des sports électroniques à l'Arabie saoudite.
Interrogé sur l'élection à venir, Lappartient a préféré ne pas se prononcer, se concentrant plutôt sur les Jeux olympiques et saluant la décision de Thomas Bach de ne pas briguer un mandat supplémentaire.