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Atlético Madrid vs Real Madrid : un Euroderby aussi indécis qu'excitant


Rédigé par le Mercredi 12 Mars 2025

Après une défaite 2-1 à l’aller, l’Atlético Madrid dirigé par l’inflexible Diego Simeone garde espoir de renverser son légendaire rival, le Real Madrid, en huitièmes de finale de la Ligue des champions et de mettre fin à une malédiction qui perdure depuis plus de 70 ans.



L'analyse après-match de l'emblématique entraîneur argentin, mardi dernier au Santiago Bernabéu, après la courte défaite (2-1), ne laissait aucune place au doute.

L’Atlético est « encore en vie », et selon son coach, il a toutes les raisons de croire en ses chances de renverser la situation, « comme l’an passé face à l’Inter Milan », grâce au soutien de son public au Metropolitano.

Les Colchoneros, menés 1-0 en début de rencontre après une défaite 1-0 à l’aller, avaient réussi à inverser la tendance et à éliminer le finaliste de l’édition 2023 aux tirs au but, au terme d’un match héroïque.

Cela explique la confiance inébranlable du « Cholo », sa tactique prudente durant le match, et ses choix de coaching, notamment la sortie d’Antoine Griezmann à la 70e minute pour faire entrer le défenseur central Robin Le Normand.

De plus, l’Atlético n’a jamais perdu à domicile (que ce soit au Vicente Calderon ou au Metropolitano) en phase éliminatoire de Ligue des champions sous la direction de Simeone, avec un bilan de 11 victoires et 6 nuls en 17 rencontres depuis 2011, dont 8 succès par un but d’écart.

Il a également prouvé qu’il pouvait renverser des situations difficiles, comme en 2015 contre le Bayer Leverkusen ou en 2016 contre le FC Barcelone.

Mais, à chaque fois, ses rêves ont été brisés par son éternel rival, impitoyable en quarts de finale en 2015 et en finale en 2016, lors de défaites aux tirs au but.

Ces revers en finales ont marqué la troisième défaite des Rojiblancos en Ligue des champions, après celles de 2014 – déjà contre le Real – et de 1974 face au Bayern Munich, une défaite après laquelle le mythique président Vicente Calderon avait surnommé son club « el pupas », le maudit.

Le poids de l’histoire pèse donc lourdement. L’Atlético, souvent perçu comme le rival inférieur de son glorieux voisin et ses quinze titres européens, a bien des raisons d’espérer, mais le Real, champion en titre, a l’histoire de son côté.

En cinq confrontations (1958-59, 2013-14, 2014-15, 2015-16, 2016-17), les Merengues ont toujours pris le dessus et semblent systématiquement se dresser sur le chemin de leur ennemi juré pour lui priver de gloire.

Même en difficulté, le Roi d’Europe a prouvé, année après année, qu’il avait la recette magique pour rester en vie et punir son adversaire impitoyablement dès que l’occasion se présente.

L’équipe d’Antoine Griezmann, quant à elle, s’est spécialisée cette saison dans les renversements de situation et les braquages de dernière minute, marquant à 16 reprises dans le temps additionnel.

Les 70 000 spectateurs attendus au Metropolitano sont donc prévenus : il faudra attendre jusqu’à la dernière seconde pour assister à l’issue de cet « Euroderby » madrilène, aussi incertain qu'excitant.

Match de ce mercredi 12 mars

Atlético Madrid vs Real Madrid : un Euroderby aussi indécis qu'excitant

8è de finale retour Atlético de Madrid Ligue des champions Real Madrid






Salma Labtar
Journaliste sportive et militante féministe, lauréate de l'ISIC En savoir plus sur cet auteur
Mercredi 12 Mars 2025

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