Lundi 29 novembre, le président de l’audience correctionnel de la Cour d’appel de Rabat a ordonné l’arrestation du secrétaire général du parti de l’Union marocaine pour la démocratie, Jamal El Mandari, juste après le prononcé du verdict. Selon le quotidien Assabah, cette arrestation qui est effectué à l’intérieur de la salle d’audience, survient après la confirmation du premier jugement de 5 ans de prison ferme à l’encontre d’El Mandari pour abus de confiance. Le chef de l’UMD, avocat de profession, comparaissait en état de liberté provisoire après avoir passé 17 mois en détention provisoire et versé une caution.
Le tribunal avait accepté la requête de la défense de procéder à une expertise financière, et ce, suite à la plainte déposée à Sidi Kacem par les héritiers de Dar Kadari qui l'accusent de leur avoir subtilisé de l’argent.
Le chef de l’UMD s’est défendu et a affirmé que l’argent qu’il avait perçu représentait ses honoraires et que ce dossier avait été «politisé» par certains responsables qui ont fomenté de sombres projets pour qu’il soit poursuivi en état d’arrestation. Après avoir présenté les garanties nécessaires, l'accusé a bénéficié de la liberté provisoire en attendant les conclusions de l’expertise financière. Les résultats de cet audit l’ayant incriminé, il a été condamné en appel à cinq de prison ferme avant d’être placé en détention dans la prison d’Al Arjat.
Selon le même quotidien, le président de l’Association des barreaux du Maroc (ABAM), Mohamed Akdim, a déclaré que cette expertise financière avait besoin d’être débattue. Du coup, il attend de consulter la motivation de cet arrêt afin de connaître les fondements sur lesquels s’est basé le tribunal dans le but de confirmer le jugement de première instance à l’encontre de son confrère. Le président de l’ABAM affirme d’ailleurs que son client avait lui-même demandé au tribunal de réaliser une expertise financière.
La défense avait auparavant présenté un audit des dépôts bancaires de Jamal El Mandri qui démontrent que ce sont les plaignants qui lui sont redevables d’une somme d’argent et qu’en définitive ce dossier est un simple litige professionnel. Sauf que le tribunal a ordonné une contre-expertise des comptes bancaires de l’accusé en présence du représentant du parquet général, de trois experts, de la défense et des parties civiles. C’est sur la base de cet audit que la deuxième Chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Rabat a confirmé le jugement de première instance en condamnant le chef du parti de l’UMD, Jamal El Mandri, à cinq ans de prison ferme.
Le tribunal avait accepté la requête de la défense de procéder à une expertise financière, et ce, suite à la plainte déposée à Sidi Kacem par les héritiers de Dar Kadari qui l'accusent de leur avoir subtilisé de l’argent.
Le chef de l’UMD s’est défendu et a affirmé que l’argent qu’il avait perçu représentait ses honoraires et que ce dossier avait été «politisé» par certains responsables qui ont fomenté de sombres projets pour qu’il soit poursuivi en état d’arrestation. Après avoir présenté les garanties nécessaires, l'accusé a bénéficié de la liberté provisoire en attendant les conclusions de l’expertise financière. Les résultats de cet audit l’ayant incriminé, il a été condamné en appel à cinq de prison ferme avant d’être placé en détention dans la prison d’Al Arjat.
Selon le même quotidien, le président de l’Association des barreaux du Maroc (ABAM), Mohamed Akdim, a déclaré que cette expertise financière avait besoin d’être débattue. Du coup, il attend de consulter la motivation de cet arrêt afin de connaître les fondements sur lesquels s’est basé le tribunal dans le but de confirmer le jugement de première instance à l’encontre de son confrère. Le président de l’ABAM affirme d’ailleurs que son client avait lui-même demandé au tribunal de réaliser une expertise financière.
La défense avait auparavant présenté un audit des dépôts bancaires de Jamal El Mandri qui démontrent que ce sont les plaignants qui lui sont redevables d’une somme d’argent et qu’en définitive ce dossier est un simple litige professionnel. Sauf que le tribunal a ordonné une contre-expertise des comptes bancaires de l’accusé en présence du représentant du parquet général, de trois experts, de la défense et des parties civiles. C’est sur la base de cet audit que la deuxième Chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Rabat a confirmé le jugement de première instance en condamnant le chef du parti de l’UMD, Jamal El Mandri, à cinq ans de prison ferme.