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Par Ali Bouallou
Les cartes de la pauvreté du HCP le montrent clairement. La carte de 2004 était pratiquement toute rouge. Celle de 2018, mise à jour en 2020, tend plutôt vers l’orange voire le vert. Le Maroc d’aujourd’hui enregistre un taux global de pauvreté relative de 12% et de 23% dans le milieu rural.
Le tremblement de terre de la région d’El Haouz a bien montré que les personnes touchées sont relativement vulnérables. Malgré leur fragilité, elles sont foncièrement belles, dignes et patriotes. Elles n’ont pas grand-chose mais elles aiment leur pays et leur souverain. Et c’est cela qui a provoqué l’émoi et donné envie à tout le peuple marocain de les aider et d’apaiser leur détresse.
Les Activités Génératrices de Revenus dans les régions montagneuses sont le fruit du travail de coopératives. Dans la région sinistrée d’El Haouz, il en existe 803 comptant 14000 adhérents.
Ces coopératives assurent le minimum pour vivre décemment et éduquer les enfants afin que la précarité ne se régénère pas. C’est l’esprit primordial de l’INDH et celle-ci (INDH) est en phase de réussir le pari de la non-régénération de la pauvreté et la précarité.
En effet et selon le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) publié en juillet 2023, le Maroc a baissé de moitié le niveau de pauvreté en 15 ans.
Ce qui a été réalisé par l’INDH jusqu’à présent peut parfaitement être renforcé d’ici 2030 pour que l’on arrive à un taux de pauvreté relative de moins de 5% pour être conforme au tout premier objectif de développement durable (ODD) instauré par l’ONU à savoir l’éradication définitive de la pauvreté.
Si l’Etat a pris à bras-le-corps la problématique de la pauvreté et la précarité dès 2005, le problème des incivilités gâche encore nos paysages et nos vies de manière générale. Nos jeunes et moins jeunes se laissent aller dans certains comportements dignes de l’époque médiévale où l’anarchie et la non-loi faisaient foi.
Entre le non respect du code la route par les piétons, automobilistes et cyclomoteurs, le salissement devenu normal des rues et des plages, le non-respect des femmes dans la rue, pour faire court le non-respect de l’espace public accessible de manière équitable à toutes et à tous, il devient urgent que l’Etat s’attèle sérieusement à éradiquer ces infâmes comportements indignes du Maroc d’aujourd’hui et de 2030.
Nul ne peut ignorer le dernier message du cabinet royal annonçant l’octroi au Maroc, à l’Espagne et au Portugal, l’honneur d’organiser la coupe du monde de Football de 2030. Après deux tentatives, les efforts de développement du Maroc ont fini par payer.
Il s’agit d’un développement socio-économique remarquable et remarquée depuis 1999 mais il s’agit surtout du développement d’infrastructures footballistiques de niveau mondial et de performances exceptionnelles dont celle de la coupe du monde de 2022 au Qatar.
Pour être à la hauteur de l’évènement planétaire, il faudra recevoir au Maroc, en plus des touristes habituels, plus d’un million de supporters. Il faudra garantir des fan-zones pour près de 2 millions de fans et il faudra assurer le transport, l’hébergement et la restauration de toutes ces populations dans les meilleures conditions.
Mieux encore, il faudra que les jeunes et moins jeunes au Maroc cohabitent avec ces fans venant des quatre coins de la planète. Cette cohabitation ne peut se faire sans une prise de conscience par nos concitoyens marocains des règles élémentaires de bonne conduite et du respect des codes qui régissent une vie communautaire telle que celle régnant pendant une coupe du monde.
En gros, les incivilités que nous provoquons/subissons dans nos vies et nos espaces publics actuellement doivent disparaitre à jamais.
Si le Maroc est connu de par le monde par l’hospitalité spontanée de ses habitants, ses patrimoine et culture riches et diversifiés, ses lieux magiques de détente et de joie de vivre, il est également connu par certaines petites incivilités qui marquent l’esprit des investisseurs, touristes et toute personne s’intéressant de près ou de loin au Maroc.
Après l’INDH, il est temps pour le Maroc d’entamer l’Initiative Nationale de l’Eveil Humain (INEH) pour préparer une nouvelle génération de citoyens civiques, responsables et pleinement ancrés dans le 21ème siècle, et qui saura non seulement cohabiter avec les visiteurs de la coupe du monde de 2030 mais aussi respecter l’ensemble des codes de la société marocaine, du code de la route jusqu’au code des impôts en passant par le code du travail.
Dans cette INEH, il est question d’apprendre, aujourd’hui avant demain, aux enfants dans les petites classes, aux élèves des collèges et lycées et aux jeunes dans les universités, les fondements du civisme et le respect de tous les codes régissant une vie communautaire. Des actions complémentaires peuvent également être menées dans l’espace public. Le Maroc dispose de ressources humaines confirmées en sociologie et sciences humaines capables de mener à bien ce projet de mise à niveau sociale dans les meilleurs délais.
Une voie royale s’ouvre à nous toutes et tous. A nous de nous prendre en charge et de nous éveiller dans le cadre de cette Initiative Nationale de l’Eveil Humain sous la tutelle encore une fois, et pourquoi pas, du Ministère de l’Intérieur.
Le tremblement de terre de la région d’El Haouz a bien montré que les personnes touchées sont relativement vulnérables. Malgré leur fragilité, elles sont foncièrement belles, dignes et patriotes. Elles n’ont pas grand-chose mais elles aiment leur pays et leur souverain. Et c’est cela qui a provoqué l’émoi et donné envie à tout le peuple marocain de les aider et d’apaiser leur détresse.
Les Activités Génératrices de Revenus dans les régions montagneuses sont le fruit du travail de coopératives. Dans la région sinistrée d’El Haouz, il en existe 803 comptant 14000 adhérents.
Ces coopératives assurent le minimum pour vivre décemment et éduquer les enfants afin que la précarité ne se régénère pas. C’est l’esprit primordial de l’INDH et celle-ci (INDH) est en phase de réussir le pari de la non-régénération de la pauvreté et la précarité.
En effet et selon le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) publié en juillet 2023, le Maroc a baissé de moitié le niveau de pauvreté en 15 ans.
Ce qui a été réalisé par l’INDH jusqu’à présent peut parfaitement être renforcé d’ici 2030 pour que l’on arrive à un taux de pauvreté relative de moins de 5% pour être conforme au tout premier objectif de développement durable (ODD) instauré par l’ONU à savoir l’éradication définitive de la pauvreté.
Si l’Etat a pris à bras-le-corps la problématique de la pauvreté et la précarité dès 2005, le problème des incivilités gâche encore nos paysages et nos vies de manière générale. Nos jeunes et moins jeunes se laissent aller dans certains comportements dignes de l’époque médiévale où l’anarchie et la non-loi faisaient foi.
Entre le non respect du code la route par les piétons, automobilistes et cyclomoteurs, le salissement devenu normal des rues et des plages, le non-respect des femmes dans la rue, pour faire court le non-respect de l’espace public accessible de manière équitable à toutes et à tous, il devient urgent que l’Etat s’attèle sérieusement à éradiquer ces infâmes comportements indignes du Maroc d’aujourd’hui et de 2030.
Nul ne peut ignorer le dernier message du cabinet royal annonçant l’octroi au Maroc, à l’Espagne et au Portugal, l’honneur d’organiser la coupe du monde de Football de 2030. Après deux tentatives, les efforts de développement du Maroc ont fini par payer.
Il s’agit d’un développement socio-économique remarquable et remarquée depuis 1999 mais il s’agit surtout du développement d’infrastructures footballistiques de niveau mondial et de performances exceptionnelles dont celle de la coupe du monde de 2022 au Qatar.
Pour être à la hauteur de l’évènement planétaire, il faudra recevoir au Maroc, en plus des touristes habituels, plus d’un million de supporters. Il faudra garantir des fan-zones pour près de 2 millions de fans et il faudra assurer le transport, l’hébergement et la restauration de toutes ces populations dans les meilleures conditions.
Mieux encore, il faudra que les jeunes et moins jeunes au Maroc cohabitent avec ces fans venant des quatre coins de la planète. Cette cohabitation ne peut se faire sans une prise de conscience par nos concitoyens marocains des règles élémentaires de bonne conduite et du respect des codes qui régissent une vie communautaire telle que celle régnant pendant une coupe du monde.
En gros, les incivilités que nous provoquons/subissons dans nos vies et nos espaces publics actuellement doivent disparaitre à jamais.
Si le Maroc est connu de par le monde par l’hospitalité spontanée de ses habitants, ses patrimoine et culture riches et diversifiés, ses lieux magiques de détente et de joie de vivre, il est également connu par certaines petites incivilités qui marquent l’esprit des investisseurs, touristes et toute personne s’intéressant de près ou de loin au Maroc.
Après l’INDH, il est temps pour le Maroc d’entamer l’Initiative Nationale de l’Eveil Humain (INEH) pour préparer une nouvelle génération de citoyens civiques, responsables et pleinement ancrés dans le 21ème siècle, et qui saura non seulement cohabiter avec les visiteurs de la coupe du monde de 2030 mais aussi respecter l’ensemble des codes de la société marocaine, du code de la route jusqu’au code des impôts en passant par le code du travail.
Dans cette INEH, il est question d’apprendre, aujourd’hui avant demain, aux enfants dans les petites classes, aux élèves des collèges et lycées et aux jeunes dans les universités, les fondements du civisme et le respect de tous les codes régissant une vie communautaire. Des actions complémentaires peuvent également être menées dans l’espace public. Le Maroc dispose de ressources humaines confirmées en sociologie et sciences humaines capables de mener à bien ce projet de mise à niveau sociale dans les meilleurs délais.
Une voie royale s’ouvre à nous toutes et tous. A nous de nous prendre en charge et de nous éveiller dans le cadre de cette Initiative Nationale de l’Eveil Humain sous la tutelle encore une fois, et pourquoi pas, du Ministère de l’Intérieur.