Par Mustapha Sehimi
En ces temps d'incertitude et même d'inquiétude qui minent la communauté internationale, il faut peut-être regarder ailleurs. Mais où ? La sculptrice Anilore Banon elle, a trouvé la recette depuis des lustres : cet art-là - et elle s'y est fait une place particulière. La voilà engagée depuis huit ans à un projet unique : celui de la création "Vitae Project".
Une véritable odyssée artistique, scientifique aussi, une sculpture sur la ... Lune. Un acte de foi en l'humanité, un souci de réunir les êtres humains de toutes les latitudes autour de cette œuvre qui se veut participative.
Comment ? Celle-ci va porter gravée sur sa surface (le "cocon") les empreintes d'un million de mains recueillies autour du monde. Cela fait près d'une quinzaine d'années que les préparatifs de ce voyage lunaire ont commencé. Les premières étapes ont été celles des études terrestres et des maquettes (2009-2012) ; puis (Vitae I) le premier voyage vers la stratosphère (Vitae II), avec un ballon atmosphérique lancé par l'équipe de Vitae depuis "Les Braves", à Omaha Beach, cette plage du débarquement américain en Normandie en juin 1944.
Le deuxième voyage (Vitae III) a eu lieu le 19 février 2017. La sculpture est lancée depuis Cap Canaveral (centre de la NASA, Floride), embarquée à bord du vol historique Dragon Space X -10, en direction de la Station spatiale internationale (ISSI) pour être étudié en micro-gravité par l'équipe d'astronautes.
Une véritable odyssée artistique, scientifique aussi, une sculpture sur la ... Lune. Un acte de foi en l'humanité, un souci de réunir les êtres humains de toutes les latitudes autour de cette œuvre qui se veut participative.
Comment ? Celle-ci va porter gravée sur sa surface (le "cocon") les empreintes d'un million de mains recueillies autour du monde. Cela fait près d'une quinzaine d'années que les préparatifs de ce voyage lunaire ont commencé. Les premières étapes ont été celles des études terrestres et des maquettes (2009-2012) ; puis (Vitae I) le premier voyage vers la stratosphère (Vitae II), avec un ballon atmosphérique lancé par l'équipe de Vitae depuis "Les Braves", à Omaha Beach, cette plage du débarquement américain en Normandie en juin 1944.
Le deuxième voyage (Vitae III) a eu lieu le 19 février 2017. La sculpture est lancée depuis Cap Canaveral (centre de la NASA, Floride), embarquée à bord du vol historique Dragon Space X -10, en direction de la Station spatiale internationale (ISSI) pour être étudié en micro-gravité par l'équipe d'astronautes.
Offrande à l'"humanité"
Anilore Banon? Un long parcours. Une vie pleine. Native de Casablanca, elle a grandi et a étudié à Paris ; elle a vécu successivement à Los Angeles, Pékin, Milan et New York. Depuis une trentaine d'années, elle a fait une bonne trentaine d'expositions en France et dans le monde (New York, Lausanne, Moscou, Miami, Pékin,...).
Cette création de "Vitae" est de 2 et 3 m de diamètre : un nénuphar couleur argent qui se posera sur la Lune lors d'une mission spatiale. La feuille de la fleur est en mylar (polyester très résistant fournissant des fils très fins) qui réagit à la lumière : la nuit - deux semaines sur la Lune - la fleur se ferme ; le jour, elle sera éclose.
L'astronaute français Thomas Pesquet en a fait l'expérience, voici deux ans, en transportant la sculpture dans une boite sur l'ISS. Le projet vise à rassembler un million de photos dans le monde, dans les écoles, les collèges les lycées, les universités, et ce dans le cadre de conférences.
Toute une équipe de grands scientifiques français l'accompagne et la soutient : Frédéric Bodry, ancien directeur du CERN de Genève, le plus grand centre de physique des particules au monde, l'astrophysicien Jean Audouze, etc.
Un million de mains, dans cette sculpture "Vitae" vont alunir en 2024. Anilore ? C'est un rêve d'"humanité" qui prend forme : une offrande aux "Terriens" du monde d'ici-bas loin des problématiques géopolitiques de son père, un certain…Gabriel Banon.
Rédigé par Mustapha Sehimi sur Quid
Anilore Banon? Un long parcours. Une vie pleine. Native de Casablanca, elle a grandi et a étudié à Paris ; elle a vécu successivement à Los Angeles, Pékin, Milan et New York. Depuis une trentaine d'années, elle a fait une bonne trentaine d'expositions en France et dans le monde (New York, Lausanne, Moscou, Miami, Pékin,...).
Cette création de "Vitae" est de 2 et 3 m de diamètre : un nénuphar couleur argent qui se posera sur la Lune lors d'une mission spatiale. La feuille de la fleur est en mylar (polyester très résistant fournissant des fils très fins) qui réagit à la lumière : la nuit - deux semaines sur la Lune - la fleur se ferme ; le jour, elle sera éclose.
L'astronaute français Thomas Pesquet en a fait l'expérience, voici deux ans, en transportant la sculpture dans une boite sur l'ISS. Le projet vise à rassembler un million de photos dans le monde, dans les écoles, les collèges les lycées, les universités, et ce dans le cadre de conférences.
Toute une équipe de grands scientifiques français l'accompagne et la soutient : Frédéric Bodry, ancien directeur du CERN de Genève, le plus grand centre de physique des particules au monde, l'astrophysicien Jean Audouze, etc.
Un million de mains, dans cette sculpture "Vitae" vont alunir en 2024. Anilore ? C'est un rêve d'"humanité" qui prend forme : une offrande aux "Terriens" du monde d'ici-bas loin des problématiques géopolitiques de son père, un certain…Gabriel Banon.
Rédigé par Mustapha Sehimi sur Quid