Un Ralentissement de la Croissance Économique / Contribution Négative des Échanges Extérieurs / Amélioration de la Capacité de Financement / Inflation Maîtrisée et Demande Intérieure en Hausse
L'économie nationale au premier trimestre 2024 a montré des signes de ralentissement significatif par rapport à la même période de l'année précédente. Cette analyse se base sur les données extraites des comptes nationaux pour comprendre les dynamiques sous-jacentes des différents secteurs économiques et leurs implications.
Le premier trimestre 2024 a vu une croissance de l'économie nationale se situant à 2,5%, contre 3,9% au même trimestre de l'année précédente. Ce ralentissement est particulièrement marqué dans le secteur primaire, qui a enregistré une contraction de 4,3% après une hausse de 17% l'année précédente. La baisse de la valeur ajoutée de l'agriculture de 5%, comparée à une hausse de 21% l'année précédente, en est la principale cause. Toutefois, la pêche a affiché une augmentation de 10%, contrairement à une baisse de 48% l'année précédente.
Dans le secteur secondaire, la valeur ajoutée a augmenté de 3,6%, en nette amélioration par rapport à la baisse de 0,4% enregistrée au premier trimestre 2023. Ce résultat est attribuable à plusieurs facteurs, notamment la hausse spectaculaire de l'industrie d'extraction de 17,7%, ainsi que des augmentations dans les secteurs de l'électricité, du gaz, de l'eau, de l'assainissement et des déchets (3%), et des bâtiments et travaux publics (2,5%).
Le secteur tertiaire a également connu un ralentissement, avec une croissance de 3% contre 6% l'année précédente. Les services financiers et d'assurances ont augmenté de 3,9%, la recherche et développement de 3,6%, le transport et l'entreposage de 3,4%, et les services d'éducation, de santé et d'action sociale de 2,9%. Toutefois, certains sous-secteurs, comme l'hébergement et la restauration, ont vu leur croissance ralentir à 1,9% contre 558% l'année précédente.
Malgré le ralentissement de la croissance économique, l'inflation est restée maîtrisée. Aux prix courants, le PIB a augmenté de 3,8%, résultant en une hausse de 1,3% du niveau général des prix.
La demande intérieure a été un moteur clé de cette croissance, augmentant de 3,6% au premier trimestre 2024 contre seulement 0,3% l'année précédente. Cette augmentation est principalement due à une hausse de la consommation finale des ménages de 3%, et à un ralentissement de la consommation des administrations publiques, qui a quand même affiché une croissance de 3,9%.
L'investissement brut, comprenant la formation brute de capital fixe (FBCF), la variation des stocks et l'acquisition nette d'objets de valeur, a également contribué positivement à la croissance, avec une hausse de 4,6% par rapport à une baisse de 5% l'année précédente.
Les échanges extérieurs ont eu une contribution négative à la croissance au premier trimestre 2024. Les importations de biens et services ont augmenté de 9,5%, surpassant la hausse de 7,3% des exportations. Cette dynamique a conduit à une contribution négative de 11 points à la croissance économique, comparée à une contribution positive de 36 points l'année précédente.
Le revenu national brut disponible a connu une augmentation de 3,1%, bien que l'épargne nationale brute ait légèrement diminué de 1,4%. L'investissement brut a représenté 23,7% du PIB, dégageant une capacité de financement de 0,6% du PIB, en amélioration par rapport à 0,1% l'année précédente.
Le premier trimestre 2024 a vu une croissance de l'économie nationale se situant à 2,5%, contre 3,9% au même trimestre de l'année précédente. Ce ralentissement est particulièrement marqué dans le secteur primaire, qui a enregistré une contraction de 4,3% après une hausse de 17% l'année précédente. La baisse de la valeur ajoutée de l'agriculture de 5%, comparée à une hausse de 21% l'année précédente, en est la principale cause. Toutefois, la pêche a affiché une augmentation de 10%, contrairement à une baisse de 48% l'année précédente.
Dans le secteur secondaire, la valeur ajoutée a augmenté de 3,6%, en nette amélioration par rapport à la baisse de 0,4% enregistrée au premier trimestre 2023. Ce résultat est attribuable à plusieurs facteurs, notamment la hausse spectaculaire de l'industrie d'extraction de 17,7%, ainsi que des augmentations dans les secteurs de l'électricité, du gaz, de l'eau, de l'assainissement et des déchets (3%), et des bâtiments et travaux publics (2,5%).
Le secteur tertiaire a également connu un ralentissement, avec une croissance de 3% contre 6% l'année précédente. Les services financiers et d'assurances ont augmenté de 3,9%, la recherche et développement de 3,6%, le transport et l'entreposage de 3,4%, et les services d'éducation, de santé et d'action sociale de 2,9%. Toutefois, certains sous-secteurs, comme l'hébergement et la restauration, ont vu leur croissance ralentir à 1,9% contre 558% l'année précédente.
Malgré le ralentissement de la croissance économique, l'inflation est restée maîtrisée. Aux prix courants, le PIB a augmenté de 3,8%, résultant en une hausse de 1,3% du niveau général des prix.
La demande intérieure a été un moteur clé de cette croissance, augmentant de 3,6% au premier trimestre 2024 contre seulement 0,3% l'année précédente. Cette augmentation est principalement due à une hausse de la consommation finale des ménages de 3%, et à un ralentissement de la consommation des administrations publiques, qui a quand même affiché une croissance de 3,9%.
L'investissement brut, comprenant la formation brute de capital fixe (FBCF), la variation des stocks et l'acquisition nette d'objets de valeur, a également contribué positivement à la croissance, avec une hausse de 4,6% par rapport à une baisse de 5% l'année précédente.
Les échanges extérieurs ont eu une contribution négative à la croissance au premier trimestre 2024. Les importations de biens et services ont augmenté de 9,5%, surpassant la hausse de 7,3% des exportations. Cette dynamique a conduit à une contribution négative de 11 points à la croissance économique, comparée à une contribution positive de 36 points l'année précédente.
Le revenu national brut disponible a connu une augmentation de 3,1%, bien que l'épargne nationale brute ait légèrement diminué de 1,4%. L'investissement brut a représenté 23,7% du PIB, dégageant une capacité de financement de 0,6% du PIB, en amélioration par rapport à 0,1% l'année précédente.