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Un Classement Global Décevant / Participation Politique / Éducation et Niveau d'Instruction : Une Régression Inquiétante / Un Bilan Mitigé
En dépit des efforts déployés, le Maroc se retrouve en bas du classement pour la région MENA, avec une 12e place derrière des pays comme la Tunisie, l’Égypte, et même l'Arabie Saoudite, classée 126e. Cette situation est particulièrement préoccupante lorsqu’on considère que la région MENA dans son ensemble n’a comblé que moins des deux tiers de son écart entre les sexes depuis 2006, avec un score global de 61,7%. En dépit d'une trajectoire positive, le Maroc semble stagner, voire régresser.
Parmi les différents sous-indices du rapport, la participation politique est le domaine où le Maroc performe le mieux, se classant 90e au niveau mondial. Cependant, cette performance doit être nuancée. Bien que la présence des femmes en politique soit encourageante, elle ne suffit pas à masquer les insuffisances dans d’autres domaines clés tels que l'éducation, l'économie et la santé.
Le Maroc a dégringolé de la 115e à la 118e place en termes d'éducation et de niveau d'instruction en une année. Ce recul est symptomatique des défis persistants que le pays doit surmonter pour garantir un accès égal à l'éducation pour tous. Pourquoi, malgré les nombreuses initiatives, les progrès en matière d'éducation des filles et des femmes restent-ils si limités?
Concernant la participation économique, le Maroc stagne à la 114e place. Avec un pourcentage de parité économique de 40,6%, le pays se trouve dans le groupe des nations aux niveaux de parité économique les plus faibles. Cette situation est particulièrement préoccupante dans un contexte mondial où la sous-représentation des femmes dans la population active et aux postes de direction reste une faiblesse notable.
Sur le plan de l’accès à la santé, le Maroc a reculé d’un point, se plaçant désormais 131e au niveau mondial. Cette régression souligne les défis persistants en matière de santé reproductive, d'accès aux soins et de services médicaux adaptés pour les femmes. Comment expliquer ce recul malgré les efforts continus pour améliorer le système de santé?
Le rapport souligne également la sous-représentation des femmes dans la population active, notamment aux postes de direction et de gestion. À l’échelle mondiale, la parité aux postes de direction n'atteint que 40,5%. Ce chiffre est un indicateur clair des obstacles que les femmes continuent de rencontrer pour accéder à des positions de pouvoir et de responsabilité.
Depuis 2006, la région MENA a progressé de +3,9 points de pourcentage sur son score global de parité entre les sexes. Toutefois, cette progression reste insuffisante, et le Maroc, en particulier, montre des signes inquiétants de stagnation. Bien que la parité dans les rôles techniques et professionnels soit supérieure à 70% dans certains pays, le Maroc doit encore redoubler d’efforts pour améliorer la représentation des femmes dans tous les secteurs.
Le Maroc doit repenser ses stratégies et renforcer ses politiques pour promouvoir une véritable égalité des genres. Les chiffres alarmants du rapport du Forum économique mondial doivent servir de catalyseur pour une action concertée et efficace. Quelles mesures concrètes le Maroc doit-il prendre pour inverser cette tendance et assurer une égalité réelle entre les sexes? Les réponses à ces questions détermineront l'avenir de l'égalité hommes-femmes dans le pays.
Parmi les différents sous-indices du rapport, la participation politique est le domaine où le Maroc performe le mieux, se classant 90e au niveau mondial. Cependant, cette performance doit être nuancée. Bien que la présence des femmes en politique soit encourageante, elle ne suffit pas à masquer les insuffisances dans d’autres domaines clés tels que l'éducation, l'économie et la santé.
Le Maroc a dégringolé de la 115e à la 118e place en termes d'éducation et de niveau d'instruction en une année. Ce recul est symptomatique des défis persistants que le pays doit surmonter pour garantir un accès égal à l'éducation pour tous. Pourquoi, malgré les nombreuses initiatives, les progrès en matière d'éducation des filles et des femmes restent-ils si limités?
Concernant la participation économique, le Maroc stagne à la 114e place. Avec un pourcentage de parité économique de 40,6%, le pays se trouve dans le groupe des nations aux niveaux de parité économique les plus faibles. Cette situation est particulièrement préoccupante dans un contexte mondial où la sous-représentation des femmes dans la population active et aux postes de direction reste une faiblesse notable.
Sur le plan de l’accès à la santé, le Maroc a reculé d’un point, se plaçant désormais 131e au niveau mondial. Cette régression souligne les défis persistants en matière de santé reproductive, d'accès aux soins et de services médicaux adaptés pour les femmes. Comment expliquer ce recul malgré les efforts continus pour améliorer le système de santé?
Le rapport souligne également la sous-représentation des femmes dans la population active, notamment aux postes de direction et de gestion. À l’échelle mondiale, la parité aux postes de direction n'atteint que 40,5%. Ce chiffre est un indicateur clair des obstacles que les femmes continuent de rencontrer pour accéder à des positions de pouvoir et de responsabilité.
Depuis 2006, la région MENA a progressé de +3,9 points de pourcentage sur son score global de parité entre les sexes. Toutefois, cette progression reste insuffisante, et le Maroc, en particulier, montre des signes inquiétants de stagnation. Bien que la parité dans les rôles techniques et professionnels soit supérieure à 70% dans certains pays, le Maroc doit encore redoubler d’efforts pour améliorer la représentation des femmes dans tous les secteurs.
Le Maroc doit repenser ses stratégies et renforcer ses politiques pour promouvoir une véritable égalité des genres. Les chiffres alarmants du rapport du Forum économique mondial doivent servir de catalyseur pour une action concertée et efficace. Quelles mesures concrètes le Maroc doit-il prendre pour inverser cette tendance et assurer une égalité réelle entre les sexes? Les réponses à ces questions détermineront l'avenir de l'égalité hommes-femmes dans le pays.