La Moudawana sous le feu des critiques des féministes marocaines :
Les débats ont mis en lumière des avancées limitées, comme la garde des enfants, mais aussi des lacunes importantes, notamment l’absence de discussions sur l’héritage ou l’utilisation de l’ADN pour reconnaître la paternité. Amina Lotfi a également critiqué les interprétations juridiques qui perpétuent les inégalités, tout en soulignant l’importance d’une éducation égalitaire dès l’enfance pour changer les mentalités.
Les féministes marocaines exigent un cadre légal garantissant une égalité réelle dans tous les aspects de la vie, y compris les droits des femmes à l’héritage, la reconnaissance des enfants issus de mariages non reconnus, et une meilleure protection juridique. Un discours royal en 2022 avait ouvert la voie à ces réformes, mais les propositions actuelles semblent encore loin des attentes.
Amina Lotfi a également insisté sur la nécessité d’une mobilisation continue des militantes féministes pour faire pression sur les décideurs politiques, tout en appelant à une approche plus conciliatrice dans leur militantisme. Selon elle, seule une réforme profonde de la Moudawana pourra garantir un avenir égalitaire pour tous les citoyens marocains.
Les féministes marocaines exigent un cadre légal garantissant une égalité réelle dans tous les aspects de la vie, y compris les droits des femmes à l’héritage, la reconnaissance des enfants issus de mariages non reconnus, et une meilleure protection juridique. Un discours royal en 2022 avait ouvert la voie à ces réformes, mais les propositions actuelles semblent encore loin des attentes.
Amina Lotfi a également insisté sur la nécessité d’une mobilisation continue des militantes féministes pour faire pression sur les décideurs politiques, tout en appelant à une approche plus conciliatrice dans leur militantisme. Selon elle, seule une réforme profonde de la Moudawana pourra garantir un avenir égalitaire pour tous les citoyens marocains.