L'Indice de Confiance des Ménages (ICM) a légèrement augmenté, passant de 453 points au trimestre précédent à 461 points ce trimestre. Comparé au même trimestre de l’année précédente, l’ICM n’a que marginalement augmenté (454 points), indiquant une relative stabilité dans la perception des ménages concernant leur situation économique globale.
La perception des ménages sur l’évolution de leur niveau de vie reste préoccupante. En effet, 82,6% des ménages ont déclaré une dégradation du niveau de vie au cours des 12 derniers mois. Cependant, le solde d’opinion de -782 points montre une légère amélioration par rapport à l’année précédente (-846 points). Pour les 12 mois à venir, 55,1% des ménages s’attendent à une dégradation, alors que 9,0% espèrent une amélioration, laissant le solde d’opinion négatif à -461 points, une amélioration par rapport aux -473 points du trimestre précédent.
Le chômage reste une préoccupation majeure pour les ménages marocains. 82,8% des ménages anticipent une hausse du chômage dans l’année à venir, bien que le solde d’opinion de -762 points marque une amélioration par rapport aux trimestres précédents (-775 points le trimestre précédent et -804 points l’année précédente). Cette amélioration pourrait indiquer une légère baisse du pessimisme ambiant concernant le marché du travail.
Les ménages marocains continuent de percevoir le moment comme peu opportun pour l’achat de biens durables. 78,9% des ménages considèrent que ce n’est pas le bon moment pour effectuer de tels achats, avec un solde d’opinion négatif de -694 points. Bien que ce chiffre soit une légère amélioration par rapport aux -729 points du trimestre précédent, il est encore très éloigné des niveaux optimistes souhaités.
Les ménages sont moins pessimistes quant à leur situation financière actuelle. 55,8% des ménages affirment que leurs revenus couvrent leurs dépenses, et 4,2% épargnent une partie de leur revenu. Le solde d’opinion à -400 points est en légère amélioration par rapport aux -406 points du trimestre précédent. Cependant, 56,5% des ménages estiment que leur situation financière s’est détériorée au cours des 12 derniers mois.
Le pessimisme règne également concernant la capacité d’épargne des ménages, avec seulement 9,8% des ménages s’attendant à pouvoir épargner dans l’année à venir. Le solde d’opinion reste lourdement négatif à -804 points. De plus, 96,4% des ménages rapportent une augmentation des prix des produits alimentaires au cours des 12 derniers mois, et 82,1% anticipent une hausse continue, laissant le solde d’opinion à -791 points pour les attentes futures des prix alimentaires.
L’enquête de conjoncture des ménages pour le deuxième trimestre de 2024 révèle une situation économique toujours difficile mais avec quelques signes d’amélioration. L’Indice de Confiance des Ménages montre une légère hausse, et certains indicateurs financiers présentent des améliorations modestes. Cependant, le pessimisme persiste concernant la capacité d’épargne et l’inflation des prix alimentaires, reflétant les défis économiques persistants auxquels sont confrontés les ménages marocains. Ces résultats soulignent l'importance de mesures économiques ciblées pour soutenir les ménages et stimuler la confiance économique dans les mois à venir.
La perception des ménages sur l’évolution de leur niveau de vie reste préoccupante. En effet, 82,6% des ménages ont déclaré une dégradation du niveau de vie au cours des 12 derniers mois. Cependant, le solde d’opinion de -782 points montre une légère amélioration par rapport à l’année précédente (-846 points). Pour les 12 mois à venir, 55,1% des ménages s’attendent à une dégradation, alors que 9,0% espèrent une amélioration, laissant le solde d’opinion négatif à -461 points, une amélioration par rapport aux -473 points du trimestre précédent.
Le chômage reste une préoccupation majeure pour les ménages marocains. 82,8% des ménages anticipent une hausse du chômage dans l’année à venir, bien que le solde d’opinion de -762 points marque une amélioration par rapport aux trimestres précédents (-775 points le trimestre précédent et -804 points l’année précédente). Cette amélioration pourrait indiquer une légère baisse du pessimisme ambiant concernant le marché du travail.
Les ménages marocains continuent de percevoir le moment comme peu opportun pour l’achat de biens durables. 78,9% des ménages considèrent que ce n’est pas le bon moment pour effectuer de tels achats, avec un solde d’opinion négatif de -694 points. Bien que ce chiffre soit une légère amélioration par rapport aux -729 points du trimestre précédent, il est encore très éloigné des niveaux optimistes souhaités.
Les ménages sont moins pessimistes quant à leur situation financière actuelle. 55,8% des ménages affirment que leurs revenus couvrent leurs dépenses, et 4,2% épargnent une partie de leur revenu. Le solde d’opinion à -400 points est en légère amélioration par rapport aux -406 points du trimestre précédent. Cependant, 56,5% des ménages estiment que leur situation financière s’est détériorée au cours des 12 derniers mois.
Le pessimisme règne également concernant la capacité d’épargne des ménages, avec seulement 9,8% des ménages s’attendant à pouvoir épargner dans l’année à venir. Le solde d’opinion reste lourdement négatif à -804 points. De plus, 96,4% des ménages rapportent une augmentation des prix des produits alimentaires au cours des 12 derniers mois, et 82,1% anticipent une hausse continue, laissant le solde d’opinion à -791 points pour les attentes futures des prix alimentaires.
L’enquête de conjoncture des ménages pour le deuxième trimestre de 2024 révèle une situation économique toujours difficile mais avec quelques signes d’amélioration. L’Indice de Confiance des Ménages montre une légère hausse, et certains indicateurs financiers présentent des améliorations modestes. Cependant, le pessimisme persiste concernant la capacité d’épargne et l’inflation des prix alimentaires, reflétant les défis économiques persistants auxquels sont confrontés les ménages marocains. Ces résultats soulignent l'importance de mesures économiques ciblées pour soutenir les ménages et stimuler la confiance économique dans les mois à venir.