En effet, le monde des robots est vaste et il est facile de s’y perdre au milieu de tous ces automates. Mais celui récemment présenté par la société britannique Engineered Arts a de quoi sortir du lot.
En effet, ce dernier est un humanoïde, il est donc conçu pour nous ressembler le plus possible. Si jusqu’à présent les résultats concernant ce genre de robots avaient pu paraître assez décevants, ce n’est pas le cas d’Ameca.
Ce robot a tout d’un vrai humain. Les membres et les proportions sont parfaitement dessinés, et plus encore, les expressions du visage et les mouvements du robot sont à couper le souffle.
Si les ingénieurs derrière cette prouesse assurent qu’Ameca (c’est son nom) ne bénéficie pas d’une once d’intelligence artificielle, ils ont réussi avec des programmes à reproduire un comportement humain avec une fluidité et une justesse encore jamais vues en robotique.
Selon la société, ce robot tout gris devrait pouvoir servir dans les prochaines étapes de son développement à interagir avec les autres.
Les auteurs de ce bijou de technologie expliquent ainsi qu’ils veulent que ce dernier permette aux personnes ne pouvant pas se déplacer, pour des raisons diverses, de se rendre à un endroit précis et de pouvoir échanger avec des personnes ou alors vivre un moment spécial, sans y être.
Une sorte d’avatar métallique, une comparaison très parlante à l’heure où le monde des nouvelles technologies est en plein chamboulement avec l’arrivée des métavers dans l’équation.
Mais ce robot ne devrait pas pouvoir prendre sa place dans un monde virtuel. Il sera utilisé par la marque pour servir d’objet de présentation lors de différents événements, notamment liés au monde de l’art.
En ce qui concerne une potentielle utilisation dans l’armée, les auteurs d’Ameca ont d’ores et déjà indiqué, tout comme Boston Dynamics l’avait fait avant eux, qu’ils ne voulaient pas que leur invention soit utilisée à des fins militaires.
Robot et armée : un mariage inévitable ?
Ameca devrait donc trôner dans les galeries d’arts et autres expositions pour permettre à ses créateurs de démontrer leur talent en robotique, tout en utilisant ce dernier à bon escient.
Aujourd’hui la question de la robotisation de l’armée est au cœur d’un débat éthique des plus compliqués de ces 50 dernières années.
En effet, il faut réussir à trouver un responsable quand un drone intelligent, ou encore demain un robot, contrôlé par son propre programme informatique sera capable, grâce à son lourd armement de tuer.
La faute reviendrait alors à la personne responsable du programme informatique ou à celle ayant mis ce robot en place sur le champ de bataille ?
Autant de questions pour le moment sans réponse. Aujourd’hui les armées sont de toute façon incapables de rendre un robot totalement autonome et les actions comme l’ouverture d’un feu armé ne peuvent être faites que manuellement, ce qui résout notre équation insoluble, pour le moment.
L'odj avec L'OBS
En effet, ce dernier est un humanoïde, il est donc conçu pour nous ressembler le plus possible. Si jusqu’à présent les résultats concernant ce genre de robots avaient pu paraître assez décevants, ce n’est pas le cas d’Ameca.
Ce robot a tout d’un vrai humain. Les membres et les proportions sont parfaitement dessinés, et plus encore, les expressions du visage et les mouvements du robot sont à couper le souffle.
Si les ingénieurs derrière cette prouesse assurent qu’Ameca (c’est son nom) ne bénéficie pas d’une once d’intelligence artificielle, ils ont réussi avec des programmes à reproduire un comportement humain avec une fluidité et une justesse encore jamais vues en robotique.
Selon la société, ce robot tout gris devrait pouvoir servir dans les prochaines étapes de son développement à interagir avec les autres.
Les auteurs de ce bijou de technologie expliquent ainsi qu’ils veulent que ce dernier permette aux personnes ne pouvant pas se déplacer, pour des raisons diverses, de se rendre à un endroit précis et de pouvoir échanger avec des personnes ou alors vivre un moment spécial, sans y être.
Une sorte d’avatar métallique, une comparaison très parlante à l’heure où le monde des nouvelles technologies est en plein chamboulement avec l’arrivée des métavers dans l’équation.
Mais ce robot ne devrait pas pouvoir prendre sa place dans un monde virtuel. Il sera utilisé par la marque pour servir d’objet de présentation lors de différents événements, notamment liés au monde de l’art.
En ce qui concerne une potentielle utilisation dans l’armée, les auteurs d’Ameca ont d’ores et déjà indiqué, tout comme Boston Dynamics l’avait fait avant eux, qu’ils ne voulaient pas que leur invention soit utilisée à des fins militaires.
Robot et armée : un mariage inévitable ?
Ameca devrait donc trôner dans les galeries d’arts et autres expositions pour permettre à ses créateurs de démontrer leur talent en robotique, tout en utilisant ce dernier à bon escient.
Aujourd’hui la question de la robotisation de l’armée est au cœur d’un débat éthique des plus compliqués de ces 50 dernières années.
En effet, il faut réussir à trouver un responsable quand un drone intelligent, ou encore demain un robot, contrôlé par son propre programme informatique sera capable, grâce à son lourd armement de tuer.
La faute reviendrait alors à la personne responsable du programme informatique ou à celle ayant mis ce robot en place sur le champ de bataille ?
Autant de questions pour le moment sans réponse. Aujourd’hui les armées sont de toute façon incapables de rendre un robot totalement autonome et les actions comme l’ouverture d’un feu armé ne peuvent être faites que manuellement, ce qui résout notre équation insoluble, pour le moment.
L'odj avec L'OBS