Face aux pollens, les promesses des phytothérapeutes séduisent… mais que dit la science ?
Chaque année, le retour des beaux jours s’accompagne d’un phénomène redouté par des millions de personnes : les allergies saisonnières. Éternuements à répétition, yeux qui pleurent, nez bouché, fatigue persistante… Le printemps n’est pas une fête pour tout le monde. Face à l'engorgement des cabinets de médecins généralistes et à la lassitude face aux antihistaminiques, de plus en plus d’allergiques se tournent vers la phytothérapie, cette médecine douce qui utilise les vertus des plantes. Mais peut-on vraiment compter sur la nature pour apaiser nos symptômes ?
Les pharmacies et herboristeries ne désemplissent pas au Maroc. Infusions de plantain, gouttes d’extrait de cassis, capsules d’ortie ou de spiruline, huiles essentielles d’estragon ou de lavande : les remèdes à base de plantes pullulent au printemps. Les phytothérapeutes, souvent formés à la fois à la botanique et à la médecine traditionnelle, mettent en avant des solutions naturelles qui prétendent désenflammer les muqueuses, réguler la réponse immunitaire ou apaiser les démangeaisons.
Le cassis, par exemple, est présenté comme un “cortisone-like” naturel, stimulant les glandes surrénales. Le plantain est réputé pour ses propriétés antihistaminiques, tandis que l’ortie, anti-inflammatoire, viendrait calmer les crises allergiques. Ces solutions sont-elles efficaces ou relèvent-elles du placebo ?
Plusieurs études ont montré que certaines plantes possèdent effectivement des propriétés intéressantes dans le cadre des allergies. Toutefois, leurs effets restent modestes et très variables selon les individus. Il faut souvent plusieurs semaines de cure pour ressentir une amélioration, ce qui rend ces solutions peu adaptées en cas de crise aiguë.
Par ailleurs, toutes les plantes ne conviennent pas à tout le monde : certaines peuvent provoquer des effets indésirables ou interagir avec des médicaments. Ainsi, une personne prenant un traitement pour l’hypertension devra éviter la réglisse, tout comme un asthmatique devra se méfier de certaines huiles essentielles.
La prudence est donc de mise. La phytothérapie peut représenter une alternative douce ou un complément intéressant à un suivi médical classique, notamment pour les personnes souffrant d’allergies légères ou cherchant à réduire leur consommation de médicaments. Mais elle ne saurait remplacer les traitements éprouvés en cas d’allergies sévères, d’asthme ou de rhinite chronique.
Les professionnels de santé s’accordent sur un point : mieux vaut consulter un allergologue avant de modifier son protocole de soin. Quant aux plantes, elles gagnent à être intégrées dans une approche globale : alimentation anti-inflammatoire, gestion du stress, nettoyage nasal, éviction des pollens…
Croire aux plantes, oui — mais pas les yeux fermés. Le printemps, avec son cortège de pollens, est une saison à haut risque pour les allergiques. La phytothérapie peut apporter un soulagement partiel, à condition d’être bien conseillée et intégrée dans une démarche cohérente. Mieux vaut miser sur l’alliance du bon sens, des plantes… et de la médecine.
Les pharmacies et herboristeries ne désemplissent pas au Maroc. Infusions de plantain, gouttes d’extrait de cassis, capsules d’ortie ou de spiruline, huiles essentielles d’estragon ou de lavande : les remèdes à base de plantes pullulent au printemps. Les phytothérapeutes, souvent formés à la fois à la botanique et à la médecine traditionnelle, mettent en avant des solutions naturelles qui prétendent désenflammer les muqueuses, réguler la réponse immunitaire ou apaiser les démangeaisons.
Le cassis, par exemple, est présenté comme un “cortisone-like” naturel, stimulant les glandes surrénales. Le plantain est réputé pour ses propriétés antihistaminiques, tandis que l’ortie, anti-inflammatoire, viendrait calmer les crises allergiques. Ces solutions sont-elles efficaces ou relèvent-elles du placebo ?
Plusieurs études ont montré que certaines plantes possèdent effectivement des propriétés intéressantes dans le cadre des allergies. Toutefois, leurs effets restent modestes et très variables selon les individus. Il faut souvent plusieurs semaines de cure pour ressentir une amélioration, ce qui rend ces solutions peu adaptées en cas de crise aiguë.
Par ailleurs, toutes les plantes ne conviennent pas à tout le monde : certaines peuvent provoquer des effets indésirables ou interagir avec des médicaments. Ainsi, une personne prenant un traitement pour l’hypertension devra éviter la réglisse, tout comme un asthmatique devra se méfier de certaines huiles essentielles.
La prudence est donc de mise. La phytothérapie peut représenter une alternative douce ou un complément intéressant à un suivi médical classique, notamment pour les personnes souffrant d’allergies légères ou cherchant à réduire leur consommation de médicaments. Mais elle ne saurait remplacer les traitements éprouvés en cas d’allergies sévères, d’asthme ou de rhinite chronique.
Les professionnels de santé s’accordent sur un point : mieux vaut consulter un allergologue avant de modifier son protocole de soin. Quant aux plantes, elles gagnent à être intégrées dans une approche globale : alimentation anti-inflammatoire, gestion du stress, nettoyage nasal, éviction des pollens…
Croire aux plantes, oui — mais pas les yeux fermés. Le printemps, avec son cortège de pollens, est une saison à haut risque pour les allergiques. La phytothérapie peut apporter un soulagement partiel, à condition d’être bien conseillée et intégrée dans une démarche cohérente. Mieux vaut miser sur l’alliance du bon sens, des plantes… et de la médecine.