Depuis quelques mois, nous assistons à une obsession haineuse contre le Maroc par cette institution depuis le début du Hirak algérien et surtout après l’arrivée de Saïd Chengriha à la tête de l’armée algérienne.
D’ailleurs ,la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc figure dans le cadre d’un scénario bien ficelé par les généraux pour justifier dans l’avenir, une escalade qui pourrait mener a une confrontation militaire qui serait fatale pour tous les pays de la région .
Notre pays est ainsi appelé à faire preuve de vigilance, et toutes les forces vives du royaume doivent redoubler de fermeté et de patriotisme.
Une rupture, et un affrontement diplomatique permanent..
Si la rupture des relations révèle une grave crise entre les deux pays, les relations autres que diplomatiques ne devraient pas être affectées, sauf si l’Algérie décide d’aller plus loin dans l’exacerbation des tensions.
Elle vient généralement à la suite d’un incident qui n’a pas été résolu par les voies diplomatiques.
Elle est suivie du rappel de son propre ambassadeur, ce qu’a aussi fait l’Algérie.
La rupture des relations bilatérales, quant à elle, exprime la forme la plus grave des crises diplomatiques.
Le Maroc, même en 1975, quand l’Algérie avait expulsé 350.000 ressortissants marocains suite à la Marche Verte, n’avait pas touché aux algériens résidant au Maroc.
Une rupture des relations diplomatiques ne signifie pas forcément l’arrêt des échanges commerciaux même si franchement , ce n'est pas une priorité pour notre pays .. .
Mais d’autre part, les relations économiques entre le Maroc et l’Algérie sont insignifiantes. Il n’y a pas de risque à craindre pour l’économie marocaine. même si le contrat du Gazoduc ne sera pas renouvelé dans deux mois.
Les relations commerciales intra-maghrébines ne dépassent pas les 4% des échanges globaux de ces pays. Même quand les Algériens veulent importer du Maroc, ils passent généralement par les ports de Marseille ou de Barcelone, alors que 60 km seulement séparent Oujda de Tlemcen.
C'est donc l'Algérie qui pourrait pâtir d'un arrêt des échanges commerciaux.
Par ailleurs, les lignes aériennes pourraient être suspendues en cas de conflit même si pour le moment, il n’y a eu aucune annonce algérienne dans ce sens.
Un sommet arabe est censé unir et il ne peut pas être organisé dans un pays qui est en rupture de relations avec un autre pays arabe.
Elles veulent voir une coopération maghrébine pour affronter les défis du terrorisme et de la migration. Elles ne peuvent que déplorer cette situation qui menace de nouveaux risques sur la région.
La probabilité d'un conflit , dans le cas où les généraux déclencheraient les hostilités, serait catastrophique pour les deux pays, les deux peuples, pour toute la région et pour le monde.
Dans son communiqué, le ministère des Affaires étrangères marocain avait déclaré que “le Maroc restera un partenaire crédible et loyal pour le peuple algérien”:
Cela signifie que dans le différend qui oppose notre pays au régime militaire en Algérie, le Maroc n’a rien à reprocher au peuple algérien frère. Cela prouve que la main tendue par le Maroc est sincère et le restera pour le bien du peuple algérien.
Dans tous les cas, à part les généraux d'Alger personne ne souhaite une nouvelle escalade vers un conflit armé même si la logique de guerre est omniprésente.