La France, en soutenant le plan d’autonomie marocain pour le Sahara, bouleverse des décennies de neutralité sur cette question complexe. Cette nouvelle position mise à l'étude par le think tank américain, Atlantic Council, loin de passer inaperçue, a suscité l'irritation du gouvernement algérien, déjà en proie à des tensions sécuritaires et politiques croissantes, surtout dans un moment critique pour l'Algérie, dont le président Abdelmadjid Tebboune se prépare aux élections présidentielles prévues le 7 septembre prochain.
Selon l’Atlantic Council, l'Algérie pourrait, en réaction, chercher à resserrer ses liens avec des puissances telles que l’Iran et la Russie. Cette dynamique géopolitique pourrait accentuer les tensions régionales alors que l'Iran et ses alliés semblent vouloir renforcer leur présence en Algérie, notamment dans les camps de réfugiés de Tindouf. Ces camps, qui abritent environ 173.600 réfugiés selon les estimations, attirent de plus en plus d'attention avec des rumeurs persistantes de la présence de groupes iraniens et wagnériens.
Le soutien français au plan d’autonomie marocain fait écho à des décisions similaires prises par l’Espagne en 2022 et les États-Unis en 2020, suivis par Israël en 2023 et plusieurs nations arabes et africaines. Ce volte-face diplomatique s'inscrit également dans le cadre de l’initiative royale du Maroc pour une Afrique Atlantique, visant à développer un port à Dakhla pour faciliter l'accès commercial des pays du Sahel à l'océan Atlantique. Un projet de 1,2 milliard de dollars qui suscite de nombreuses convoitises économiques.
L’Atlantic Council souligne que :
Ainsi, précise le think tank, la France espère non seulement apaiser des tensions historiques mais aussi capitaliser sur les retombées économiques de ce projet ambitieux. Le think tank rappelle que cette position française pourrait bien s'intégrer dans ses priorités économiques globales.
La nouvelle prise de position de la France deviendrait-t-elle le déclencheur d’une nouvelle ère de rivalités géopolitiques et économiques en Afrique du Nord ?
Selon l’Atlantic Council, l'Algérie pourrait, en réaction, chercher à resserrer ses liens avec des puissances telles que l’Iran et la Russie. Cette dynamique géopolitique pourrait accentuer les tensions régionales alors que l'Iran et ses alliés semblent vouloir renforcer leur présence en Algérie, notamment dans les camps de réfugiés de Tindouf. Ces camps, qui abritent environ 173.600 réfugiés selon les estimations, attirent de plus en plus d'attention avec des rumeurs persistantes de la présence de groupes iraniens et wagnériens.
Le soutien français au plan d’autonomie marocain fait écho à des décisions similaires prises par l’Espagne en 2022 et les États-Unis en 2020, suivis par Israël en 2023 et plusieurs nations arabes et africaines. Ce volte-face diplomatique s'inscrit également dans le cadre de l’initiative royale du Maroc pour une Afrique Atlantique, visant à développer un port à Dakhla pour faciliter l'accès commercial des pays du Sahel à l'océan Atlantique. Un projet de 1,2 milliard de dollars qui suscite de nombreuses convoitises économiques.
L’Atlantic Council souligne que :
« La décision française est particulièrement importante compte tenu de son passé colonial en Afrique du Nord et de sa responsabilité partagée avec l’Espagne dans la détermination des frontières postcoloniales du Maroc, de l’Algérie et de la Mauritanie »
Ainsi, précise le think tank, la France espère non seulement apaiser des tensions historiques mais aussi capitaliser sur les retombées économiques de ce projet ambitieux. Le think tank rappelle que cette position française pourrait bien s'intégrer dans ses priorités économiques globales.
La nouvelle prise de position de la France deviendrait-t-elle le déclencheur d’une nouvelle ère de rivalités géopolitiques et économiques en Afrique du Nord ?