Chaque année, une date nous rappelle que notre mode de vie actuel n'est pas durable. Ce jour, connu sous le nom de "jour du dépassement", marque le moment où nous épuisons les ressources naturelles que la Terre peut régénérer en une année. C'est un signal alarmant de la pression croissante que nous exerçons sur notre planète.
Le "jour du dépassement" expose sans équivoque l'ampleur grandissante de notre empreinte écologique. Il incarne une réalité incontournable : notre planète est confrontée à une pression incessante et croissante, résultant de nos activités insouciantes et gourmandes en ressources. Ce jour cristallise l'urgence d'adopter des modes de vie plus équilibrés et durables, tout en insistant sur la nécessité de réévaluer nos habitudes consuméristes.
Le "jour du dépassement" expose sans équivoque l'ampleur grandissante de notre empreinte écologique. Il incarne une réalité incontournable : notre planète est confrontée à une pression incessante et croissante, résultant de nos activités insouciantes et gourmandes en ressources. Ce jour cristallise l'urgence d'adopter des modes de vie plus équilibrés et durables, tout en insistant sur la nécessité de réévaluer nos habitudes consuméristes.
Jour du dépassement : c’est quoi ?
Le "Jour du dépassement" est une date symbolique qui indique le point où l'humanité consomme l'ensemble des ressources que la Terre peut renouveler en une année. Cette date est calculée annuellement par le Global Footprint Network, une ONG spécialisée dans ce domaine.
En d’autres termes, la Terre nous fournit de l'eau, du bois, de la nourriture, etc. Nous utilisons ces ressources pour nos besoins tels que la nourriture, le chauffage, la fabrication d'objets, etc. Chaque année, notre consommation dépasse progressivement la capacité de la planète à se régénérer sur cette même période.
Le "Jour du dépassement" marque le moment où l'humanité commence à vivre à "crédit" sur la planète. Cette situation est inquiétante car la surexploitation des ressources pourrait éventuellement mener à une pénurie totale à long terme.
En d’autres termes, la Terre nous fournit de l'eau, du bois, de la nourriture, etc. Nous utilisons ces ressources pour nos besoins tels que la nourriture, le chauffage, la fabrication d'objets, etc. Chaque année, notre consommation dépasse progressivement la capacité de la planète à se régénérer sur cette même période.
Le "Jour du dépassement" marque le moment où l'humanité commence à vivre à "crédit" sur la planète. Cette situation est inquiétante car la surexploitation des ressources pourrait éventuellement mener à une pénurie totale à long terme.
Calcul du jour du dépassement
Le calcul du jour du dépassement repose sur une analyse minutieuse de deux éléments clés : l'empreinte écologique de l'humanité et la biocapacité de la Terre.
L'empreinte écologique est une mesure de la pression exercée par les activités humaines sur les ressources naturelles. Elle prend en compte divers facteurs tels que la consommation d'énergie, l'utilisation des terres agricoles, la production de déchets et les émissions de carbone. Cette mesure permet d'évaluer la quantité de ressources nécessaires pour maintenir le mode de vie et les activités humaines actuelles.
D'un autre côté, la biocapacité représente la capacité de la Terre à générer des ressources renouvelables et à absorber les déchets produits par l'homme. Cela inclut la régénération des forêts, la production d'eau douce, la régulation du climat et d'autres services écosystémiques essentiels. La biocapacité est calculée pour une période d'une année et reflète la capacité de la Terre à maintenir un équilibre durable.
Le Global Footprint Network compare ensuite ces deux mesures cruciales pour déterminer quand survient le jour du dépassement. Si l'empreinte écologique dépasse la biocapacité de la Terre, cela signifie que nous consommons plus de ressources que ce que la planète peut régénérer. La date du jour du dépassement est calculée en divisant la biocapacité par l'empreinte écologique, puis en multipliant le résultat par 365 (le nombre de jours dans une année). Cela nous donne la date à laquelle nous commençons à vivre au-delà des limites écologiques de la Terre.
Ce calcul, bien qu'il repose sur des modèles complexes et des estimations, met en lumière la réalité alarmante de notre surconsommation de ressources. Si cette date avance d'année en année, cela souligne l'urgence de prendre des mesures pour réduire notre empreinte écologique, promouvoir la durabilité et assurer la préservation à long terme de notre planète.
L'empreinte écologique est une mesure de la pression exercée par les activités humaines sur les ressources naturelles. Elle prend en compte divers facteurs tels que la consommation d'énergie, l'utilisation des terres agricoles, la production de déchets et les émissions de carbone. Cette mesure permet d'évaluer la quantité de ressources nécessaires pour maintenir le mode de vie et les activités humaines actuelles.
D'un autre côté, la biocapacité représente la capacité de la Terre à générer des ressources renouvelables et à absorber les déchets produits par l'homme. Cela inclut la régénération des forêts, la production d'eau douce, la régulation du climat et d'autres services écosystémiques essentiels. La biocapacité est calculée pour une période d'une année et reflète la capacité de la Terre à maintenir un équilibre durable.
Le Global Footprint Network compare ensuite ces deux mesures cruciales pour déterminer quand survient le jour du dépassement. Si l'empreinte écologique dépasse la biocapacité de la Terre, cela signifie que nous consommons plus de ressources que ce que la planète peut régénérer. La date du jour du dépassement est calculée en divisant la biocapacité par l'empreinte écologique, puis en multipliant le résultat par 365 (le nombre de jours dans une année). Cela nous donne la date à laquelle nous commençons à vivre au-delà des limites écologiques de la Terre.
Ce calcul, bien qu'il repose sur des modèles complexes et des estimations, met en lumière la réalité alarmante de notre surconsommation de ressources. Si cette date avance d'année en année, cela souligne l'urgence de prendre des mesures pour réduire notre empreinte écologique, promouvoir la durabilité et assurer la préservation à long terme de notre planète.
Dates antérieures à 1971 de manière significative
L'année précédente, le jour du dépassement a eu lieu cinq jours plus tôt, (cette année le 2 août). Cependant, cette (modeste) avancée est principalement le résultat d'un changement de méthodologie.
En 1970, le jour du dépassement était marqué au 29 décembre. Cette date a glissé au 4 novembre en 1985, puis au 25 août dès 2005. À l'exception de l'an 2020, où les effets de la pandémie de Covid-19 ont entraîné un recul significatif de cette journée, l'humanité continue d'accroître son prélèvement sur les ressources terrestres. En moyenne, le jour du dépassement avance désormais de trois jours par an.
Lorsque l'on aborde la question du déficit écologique, les pays ne sont pas tous placés sur un pied d'égalité. À l'échelle mondiale, seuls 51 pays parviennent à vivre en respectant leur "empreinte écologique", et la majorité d'entre eux se trouvent en Afrique et en Asie. Il faudrait 1,75 Terre pour régénérer les ressources que l'humanité consomme en une année, mais près de trois planètes seraient nécessaires si tous adoptaient le mode de consommation des Français.
Rokia Dhibat
En 1970, le jour du dépassement était marqué au 29 décembre. Cette date a glissé au 4 novembre en 1985, puis au 25 août dès 2005. À l'exception de l'an 2020, où les effets de la pandémie de Covid-19 ont entraîné un recul significatif de cette journée, l'humanité continue d'accroître son prélèvement sur les ressources terrestres. En moyenne, le jour du dépassement avance désormais de trois jours par an.
Lorsque l'on aborde la question du déficit écologique, les pays ne sont pas tous placés sur un pied d'égalité. À l'échelle mondiale, seuls 51 pays parviennent à vivre en respectant leur "empreinte écologique", et la majorité d'entre eux se trouvent en Afrique et en Asie. Il faudrait 1,75 Terre pour régénérer les ressources que l'humanité consomme en une année, mais près de trois planètes seraient nécessaires si tous adoptaient le mode de consommation des Français.
Rokia Dhibat