Cette œuvre autoproduite raconte l'histoire d'Al Bahja, née fille mais contrainte de grandir en tant que garçon dans la médina de Marrakech, mettant en lumière le déni de l'identité féminine dans une société marquée par des traditions archaïques.
Dans un récit sombre et intense, Rahali plonge le lecteur dans un univers où les frontières de genre sont rigides et impitoyables. Al Bahja, sous la coupe d'un père autoritaire et d'une mère soumise, évolue dans une atmosphère oppressante où sa féminité est niée. Bien que la bande dessinée ne compte que 60 pages, son impact est indéniable, même si l'on peut regretter que certains aspects de l'histoire et des personnages n'aient pas été davantage explorés. Toutefois, pour un premier projet, l'engagement de Rahali dans la création et la distribution de cette œuvre est à saluer.
Inspiré par les réalités sociales qu'il a observées dans son enfance à Marrakech, Youssef Rahali dénonce les comportements virils imposés à certaines femmes pour survivre dans une société patriarcale. Son personnage, Al Bahja, est né du désir de mettre en lumière cette réalité méconnue, offrant une perspective unique sur une pratique encore présente aujourd'hui. L'œuvre de Tahar Benjelloun, « L’Enfant de sable », a servi de déclencheur pour Rahali, qui souhaitait proposer une fin différente à son héroïne, affirmant ainsi son identité féminine.
500 exemplaires
La publication de « Al Bahja » n’a pas été sans obstacles. En raison des difficultés à trouver un éditeur, Rahali a choisi la voie de l'autoédition, assumant lui-même tout le processus, de la création à la distribution. Bien que l'œuvre ait été initialement conçue en Darija marrakchie, elle a été traduite en français pour toucher un public plus large. Tirée à seulement 500 exemplaires, la bande dessinée est actuellement disponible à la librairie « Les Insolites » à Tanger. Cette aventure éditoriale témoigne de la résilience et de la détermination d’un jeune artiste qui, malgré les défis, a su donner vie à une œuvre nécessaire et courageuse.
Dans un récit sombre et intense, Rahali plonge le lecteur dans un univers où les frontières de genre sont rigides et impitoyables. Al Bahja, sous la coupe d'un père autoritaire et d'une mère soumise, évolue dans une atmosphère oppressante où sa féminité est niée. Bien que la bande dessinée ne compte que 60 pages, son impact est indéniable, même si l'on peut regretter que certains aspects de l'histoire et des personnages n'aient pas été davantage explorés. Toutefois, pour un premier projet, l'engagement de Rahali dans la création et la distribution de cette œuvre est à saluer.
Inspiré par les réalités sociales qu'il a observées dans son enfance à Marrakech, Youssef Rahali dénonce les comportements virils imposés à certaines femmes pour survivre dans une société patriarcale. Son personnage, Al Bahja, est né du désir de mettre en lumière cette réalité méconnue, offrant une perspective unique sur une pratique encore présente aujourd'hui. L'œuvre de Tahar Benjelloun, « L’Enfant de sable », a servi de déclencheur pour Rahali, qui souhaitait proposer une fin différente à son héroïne, affirmant ainsi son identité féminine.
500 exemplaires
La publication de « Al Bahja » n’a pas été sans obstacles. En raison des difficultés à trouver un éditeur, Rahali a choisi la voie de l'autoédition, assumant lui-même tout le processus, de la création à la distribution. Bien que l'œuvre ait été initialement conçue en Darija marrakchie, elle a été traduite en français pour toucher un public plus large. Tirée à seulement 500 exemplaires, la bande dessinée est actuellement disponible à la librairie « Les Insolites » à Tanger. Cette aventure éditoriale témoigne de la résilience et de la détermination d’un jeune artiste qui, malgré les défis, a su donner vie à une œuvre nécessaire et courageuse.
L'ODJ avec lematin