L'industrie aéronautique a connu une croissance significative depuis les années 1980, avec un trafic aérien quintuplé, totalisant près de 128 000 vols quotidiens et transportant 12,5 millions de passagers à travers le monde. Cependant, cette croissance a également entraîné une augmentation de 85% de l'empreinte carbone du fret aérien entre 1990 et 2019, équivalant à 24,2 millions de tonnes de CO2 par an, soit 5,3% des émissions totales annuelles de la France. Il est essentiel de noter que le secteur de l'aviation est responsable de 2,9% des émissions de carbone mondiales, avec la moitié de ces émissions générées par la population mondiale la plus aisée.
Une analyse d'Airbus révèle que le nombre d'avions dans le monde devrait doubler au cours des 20 prochaines années, en raison de l'augmentation de la demande et du remplacement des aéronefs vieillissants. Pour remédier à ces impacts environnementaux, Airbus envisage de moderniser sa flotte de navires transatlantiques avec des versions à faible émission de carbone.
Actuellement, les pièces des avions Airbus sont acheminées par voie maritime depuis Saint-Nazaire, en France, jusqu'à Mobile, en Alabama, aux États-Unis, pour y être assemblées. Ce processus génère une empreinte carbone significative, car les navires de fret sont nécessaires pour transporter ces pièces.
Airbus prévoit également d'augmenter sa cadence de production, notamment avec la construction de 75 A320 par mois à partir de 2026. Cela entraîne une empreinte carbone supplémentaire liée au fret maritime. Actuellement, l'empreinte carbone totale d'Airbus atteint 80 368 tonnes par an. Le remplacement des navires existants permettra de réduire considérablement les émissions industrielles tout en améliorant l'efficacité de production.
Nicolas Chrétien, responsable du développement durable et de l'environnement chez Airbus, explique que le renouvellement de la flotte maritime de l'entreprise constitue une étape importante dans la réduction de son impact environnemental. Les nouveaux navires, qui seront loués par Airbus, appartiendront à Louis Dreyfus Armateurs, qui les exploitera.
Les nouveaux navires seront propulsés par une combinaison de 6 rotors Flettner, exploitant la force aérodynamique pour augmenter l'efficacité de la propulsion. Deux moteurs bicarburant, fonctionnant au diesel marin et à l'e-méthanol, soutiendront également la propulsion par rotors, atténuant les effets du freinage causé par des conditions météorologiques défavorables. De plus, un logiciel de calcul d'itinéraire intégré aux navires tirera parti des vents et des courants dominants pour optimiser les trajets, contribuant ainsi à une réduction annuelle des émissions de carbone du fret maritime à hauteur de 33 000 tonnes, soit une diminution de 50% par rapport à l'année en cours.
Ces améliorations incluent également une augmentation de la capacité de charge des navires, qui pourront transporter jusqu'à 70 conteneurs de 12 mètres chacun. Cela permettra le transport de 6 sous-ensembles d'avions monocouloirs, offrant ainsi une plus grande efficacité dans la chaîne de production.
Une analyse d'Airbus révèle que le nombre d'avions dans le monde devrait doubler au cours des 20 prochaines années, en raison de l'augmentation de la demande et du remplacement des aéronefs vieillissants. Pour remédier à ces impacts environnementaux, Airbus envisage de moderniser sa flotte de navires transatlantiques avec des versions à faible émission de carbone.
Actuellement, les pièces des avions Airbus sont acheminées par voie maritime depuis Saint-Nazaire, en France, jusqu'à Mobile, en Alabama, aux États-Unis, pour y être assemblées. Ce processus génère une empreinte carbone significative, car les navires de fret sont nécessaires pour transporter ces pièces.
Airbus prévoit également d'augmenter sa cadence de production, notamment avec la construction de 75 A320 par mois à partir de 2026. Cela entraîne une empreinte carbone supplémentaire liée au fret maritime. Actuellement, l'empreinte carbone totale d'Airbus atteint 80 368 tonnes par an. Le remplacement des navires existants permettra de réduire considérablement les émissions industrielles tout en améliorant l'efficacité de production.
Nicolas Chrétien, responsable du développement durable et de l'environnement chez Airbus, explique que le renouvellement de la flotte maritime de l'entreprise constitue une étape importante dans la réduction de son impact environnemental. Les nouveaux navires, qui seront loués par Airbus, appartiendront à Louis Dreyfus Armateurs, qui les exploitera.
Les nouveaux navires seront propulsés par une combinaison de 6 rotors Flettner, exploitant la force aérodynamique pour augmenter l'efficacité de la propulsion. Deux moteurs bicarburant, fonctionnant au diesel marin et à l'e-méthanol, soutiendront également la propulsion par rotors, atténuant les effets du freinage causé par des conditions météorologiques défavorables. De plus, un logiciel de calcul d'itinéraire intégré aux navires tirera parti des vents et des courants dominants pour optimiser les trajets, contribuant ainsi à une réduction annuelle des émissions de carbone du fret maritime à hauteur de 33 000 tonnes, soit une diminution de 50% par rapport à l'année en cours.
Ces améliorations incluent également une augmentation de la capacité de charge des navires, qui pourront transporter jusqu'à 70 conteneurs de 12 mètres chacun. Cela permettra le transport de 6 sous-ensembles d'avions monocouloirs, offrant ainsi une plus grande efficacité dans la chaîne de production.