Sur hautes instructions de SM le Roi, Commandeur des croyants et président du Comité Al Quds, une aide humanitaire de 40 tonnes de denrées alimentaires a été envoyée aux habitants de la bande de Gaza, soumis à un terrible siège par les autorités israéliennes depuis les évènements du 7 octobre 2023.
Contrairement aux premières informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux, cette aide humanitaire, transportée à bord d’avions Hercules C130 des Forces Royales Air, n’a pas été parachutée, mais livrée par voie terrestre.
Elle sera distribuée directement aux Gazaouis. Les habitants du Nord de la bande de Gaza vont également pouvoir en profiter.
Contrairement aux premières informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux, cette aide humanitaire, transportée à bord d’avions Hercules C130 des Forces Royales Air, n’a pas été parachutée, mais livrée par voie terrestre.
Elle sera distribuée directement aux Gazaouis. Les habitants du Nord de la bande de Gaza vont également pouvoir en profiter.
Via les postes frontaliers israélo-palestiniens
Les camions transportant l’aide humanitaire marocaine vers Gaza ont transité par les passages de Karam Abou Salem (Kerem Shalom pour les Israéliens) et Beit Hanoun (Erez), qu’aucun autre convoi n’avait pu emprunter jusqu’à présent.
Emprunter ces parcours inédits est le fruit des efforts de la diplomatie marocaine, autant ceux du bureau de liaison marocain à Tel-Aviv, dirigé par Abderrahim Beyyoud, que de l’ambassadeur du Maroc en Palestine, Abderrahim Meziane.
Emprunter ces parcours inédits est le fruit des efforts de la diplomatie marocaine, autant ceux du bureau de liaison marocain à Tel-Aviv, dirigé par Abderrahim Beyyoud, que de l’ambassadeur du Maroc en Palestine, Abderrahim Meziane.
L’appel d’Al Quds
Ceci est une preuve de l’intérêt d’entretenir des relations avec l’ensemble des parties en conflit en Palestine, au bénéfice des populations civiles victimes de la guerre, n’en déplaise aux critiques virulents de la politique du Maroc au Proche-Orient.
L’aide humanitaire envoyée par le Maroc est aussi destinée aux habitants d’Al Quds. 2000 paniers alimentaires seront distribués à 2000 familles palestiniennes nécessiteuses de cette ville sainte, outre 1000 repas qui y seront quotidiennement servis durant le mois de Ramadan.
Par ce geste, le Maroc a démontré que son soutien aux Palestiniens s’exprime de façon concrète, loin des slogans grandiloquents qui n’apaisent la faim de personne.
L’aide humanitaire envoyée par le Maroc est aussi destinée aux habitants d’Al Quds. 2000 paniers alimentaires seront distribués à 2000 familles palestiniennes nécessiteuses de cette ville sainte, outre 1000 repas qui y seront quotidiennement servis durant le mois de Ramadan.
Par ce geste, le Maroc a démontré que son soutien aux Palestiniens s’exprime de façon concrète, loin des slogans grandiloquents qui n’apaisent la faim de personne.
La sacralité du mois de Ramadan
De toute évidence, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a compris le message que lui ont adressé ses services de renseignement intérieurs, le Shin Bet, et ses alliés américains.
Maintenir une pression maximale sur les Palestiniens durant le mois sacré du Ramadan est la meilleure manière de provoquer une guerre de religion.
Autant les sionistes radicaux psychopathes du gouvernement Netanyahou que l’opposition israélienne sont convaincus de la nécessité de continuer la guerre contre le Hamas et les autres groupes armés de la résistance palestinienne dans la bande de Gaza jusqu’à leur éradication.
Pour ce faire, les Israéliens n’ont pas hésité à ridiculiser l’administration Biden en refusant systématiquement tous les appels à la retenue lancés par Washington.
Maintenir une pression maximale sur les Palestiniens durant le mois sacré du Ramadan est la meilleure manière de provoquer une guerre de religion.
Autant les sionistes radicaux psychopathes du gouvernement Netanyahou que l’opposition israélienne sont convaincus de la nécessité de continuer la guerre contre le Hamas et les autres groupes armés de la résistance palestinienne dans la bande de Gaza jusqu’à leur éradication.
Pour ce faire, les Israéliens n’ont pas hésité à ridiculiser l’administration Biden en refusant systématiquement tous les appels à la retenue lancés par Washington.
La défaite du vainqueur
Il n’en demeure pas moins qu’une certaine prise de conscience de l’impossibilité de gagner la guerre de Gaza, encore moins de parvenir à y éliminer la résistance armée palestinienne, commence à affleurer à Tel-Aviv.
Même si l’armée israélienne arrivait à enregistrer quelques succès militaires dans la bande de Gaza, Israël a totalement et définitivement perdue la guerre de la communication.
C’est la défaite du vainqueur comme l’a si bien exprimé le Colonel Jacques Baud, un ancien analyste des services de renseignement helvétiques et auteur d’un livre récemment publié, intitulé « Opération déluge d’Al Aqsa ».
Même si l’armée israélienne arrivait à enregistrer quelques succès militaires dans la bande de Gaza, Israël a totalement et définitivement perdue la guerre de la communication.
C’est la défaite du vainqueur comme l’a si bien exprimé le Colonel Jacques Baud, un ancien analyste des services de renseignement helvétiques et auteur d’un livre récemment publié, intitulé « Opération déluge d’Al Aqsa ».
Un voyage de mille lieues commence par un premier pas
Dans ce contexte où les protagonistes de la guerre de Gaza sont coincés dans leur jusqu’au-boutisme, les tierces parties entretenant des relations avec les deux camps en confrontation, à l’instar du Maroc, peuvent aider à arrondir les angles.
Parvenir à faire accepter aux autorités israéliennes d’ouvrir les passages de Karam Abou Salem et Beit Hanoun aux camions transportant l’aide humanitaire marocaine aux habitants de la bande de Gaza est peut être un petit pas, mais d’une grande portée symbolique.
Alors même que les échanges commerciaux entre le Maroc et Israël ont baissé, depuis le début de la guerre de Gaza, de plus de moitié.
Parvenir à faire accepter aux autorités israéliennes d’ouvrir les passages de Karam Abou Salem et Beit Hanoun aux camions transportant l’aide humanitaire marocaine aux habitants de la bande de Gaza est peut être un petit pas, mais d’une grande portée symbolique.
Alors même que les échanges commerciaux entre le Maroc et Israël ont baissé, depuis le début de la guerre de Gaza, de plus de moitié.
Aide concrète vs slogans creux
Nul besoin de rappeler que des Israéliens radicalisés font quotidiennement le pied de grue devant le poste frontalier de Rafah, reliant l’Egypte à la bande de Gaza, afin d’empêcher le passage des camions de l’aide humanitaire.
Ces derniers ne vont sûrement pas apprécier que Netanyahou les court-circuite en permettant aux camions transportant l’aide humanitaire envoyée par le Maroc de traverser les postes frontaliers de Kerem Shalom et Erez, qui sépare Israël de la bande de Gaza.
Les Palestiniens ont, actuellement, moins besoin des pays arabes qui scandent le plus fort leur soutien à leur cause légitime que de ceux qui agissent en toute discrétion pour leur venir effectivement en aide.
Ces derniers ne vont sûrement pas apprécier que Netanyahou les court-circuite en permettant aux camions transportant l’aide humanitaire envoyée par le Maroc de traverser les postes frontaliers de Kerem Shalom et Erez, qui sépare Israël de la bande de Gaza.
Les Palestiniens ont, actuellement, moins besoin des pays arabes qui scandent le plus fort leur soutien à leur cause légitime que de ceux qui agissent en toute discrétion pour leur venir effectivement en aide.