Le salon professionnel du surf, unique en Afrique, aura lieu à Taghazout Bay, face au spot mythique d'Anchor Point, et près de 15.000 visiteurs sont attendus dans un village éphémère de 4.000 mètres carrés, selon un communiqué des organisateurs de l'exposition.
Ses organisateurs : Saïd Bella et Rachid Moutchou, originaires d’Agadir et conscients de l’impact social et économique du sport sur la région. L'idée est née en 2016, encouragée par l'époque du Covid, qui a permis de mesurer l'importance du surf dans le tissu économique et social de la région par l'absence de touristes.
La Fédération royale marocaine de surf encourage le projet
Le deuxième déclic aurait eu lieu quand les organisateurs ont rencontré la Fédération royale marocaine de surf (FRMS) qui a eu “un coup de cœur pour le projet” et qui fait aujourd’hui partie des partenaires institutionnels de l’exposition. Les organisateurs de l’exposition indiquent dans le communiqué que cette reconnaissance de la FRMS a beaucoup aidé sur le plan moral.
Selon ses organisateurs, l'objectif de l'événement est de convaincre les jeunes Marocains de la région ou d'ailleurs qu'ils peuvent réussir dans le sport sans avoir à concourir ni à devenir entraîneurs. Des concerts et des événements artistiques sont programmés quotidiennement pour refléter la dimension culturelle du sport.
L’exposition a également pourbut de créer des opportunités d’investissement et de développement. Dans ce sens, les organisateurs y ont invité les cinq plus gros tour opérateurs spécialisés dans le surf, à savoir Global surf, Girl on wave (Portugal), Turquoise (France), Seven seas united et luex (Allemagne).
Un salon de serf pas comme les autres
À l’échelle internationale, seuls trois autres salons du surf existent et à la différence de ces derniers, le salon qui se tiendra à Taghazout ne sera situé qu’à 5 mètres des vagues. Une autre différence accompagne cet événement : le volet scientifique.
En effet, deux laboratoires universitaires ont été mobilisés par les organisateurs du salon, afin de travailler sur le phénomène des “digital nomads surf & work”, ou la transition du touriste qui vient une semaine à celui qui vient surfer pendant deux mois tout en continuant à travailler. Les organisateurs indiquent que résultats de ces recherches seront présentés pendant les tables rondes qui seront organisé pendant l’événement.
L'ODJ avec TelQuel