Près de deux semaines après la découverte du corps sans vie de Philippine, une étudiante de 19 ans dans le bois de Boulogne, la mobilisation autour de cette tragédie prend une tournure politique. Le principal suspect, un ressortissant marocain sous le coup d'une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) et déjà condamné pour viol, est au centre d'une controverse qui divise les opinions. Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, estime que "la justice a été irresponsable" et que "l'État a également failli" après le meurtre de Philippine dont le suspect est un étranger.
Le 30 septembre, deux manifestations sont organisées à Angers. D'un côté, le Mouvement Chouan et le Rassemblement étudiant de droite (RED), des groupes d'extrême droite, appellent à un « hommage » à la victime. De l'autre, l’Action antifasciste angevine dénonce ce qu'elle considère comme une instrumentalisation de la tragédie à des fins politiques et appelle à une « contre mobilisation ». Ces manifestations se déroulent sans déclaration en préfecture, ajoutant une couche de tension à la situation.
Le 30 septembre, deux manifestations sont organisées à Angers. D'un côté, le Mouvement Chouan et le Rassemblement étudiant de droite (RED), des groupes d'extrême droite, appellent à un « hommage » à la victime. De l'autre, l’Action antifasciste angevine dénonce ce qu'elle considère comme une instrumentalisation de la tragédie à des fins politiques et appelle à une « contre mobilisation ». Ces manifestations se déroulent sans déclaration en préfecture, ajoutant une couche de tension à la situation.
Les antifascistes, rassemblés en nombre, déclarent : « On refuse l’instrumentalisation de l’extrême droite ». Malgré leurs efforts pour progresser vers la rue Saint-Etienne, ils sont bloqués par un cordon de police et se retrouvent à redescendre vers la place Imbach. Cette dynamique révèle non seulement des tensions politiques croissantes, mais aussi une volonté de certains groupes de s'approprier des événements tragiques pour avancer leur agenda.
Cette mobilisation soulève une autre question pertinente : pourquoi les viols répétés subis par Gisèle Pellicot, perpétrés par des Français, n’ont-ils pas provoqué une indignation similaire ? Ce constat met en lumière une hiérarchisation des tragédies, où la nationalité du suspect semble influencer le niveau de colère exprimé dans l’espace public. Alors que l'Assemblée nationale a rendu hommage à Philippine, le silence sur les deux Français tués au Liban suscite également des réactions vives chez la gauche, illustrant la complexité des débats en cours autour des violences et des nationalités.
Cette mobilisation soulève une autre question pertinente : pourquoi les viols répétés subis par Gisèle Pellicot, perpétrés par des Français, n’ont-ils pas provoqué une indignation similaire ? Ce constat met en lumière une hiérarchisation des tragédies, où la nationalité du suspect semble influencer le niveau de colère exprimé dans l’espace public. Alors que l'Assemblée nationale a rendu hommage à Philippine, le silence sur les deux Français tués au Liban suscite également des réactions vives chez la gauche, illustrant la complexité des débats en cours autour des violences et des nationalités.