Dans des déclarations faites aux médias, Rami a expliqué qu'il avait reçu une invitation de l'équipe nationale marocaine, qu'il avait décidé d'accepter pour défendre les couleurs de son pays d'origine. Cependant, son entraîneur à l'époque au LOSC Lille, Claude Puel, l'en a dissuadé, l'encourageant à attendre une opportunité avec l'équipe de France.

« J'aurais aimé jouer pour le Maroc, c'est une grande fierté pour moi. Mais Claude Puel m'a dit : 'Tu ne connais pas encore bien le monde. Prends ton temps et ne te mets pas de barrières devant ton potentiel.' 

Il voyait déjà en moi un avenir avec l'équipe de France, ce que je n'avais même pas imaginé. Pour moi, jouer avec la France semblait impossible, c'est pourquoi j'avais choisi le Maroc. Mais Claude Puel m'a convaincu, tout en respectant profondément le Maroc », a-t-il ajouté.

« Je me souviens d'avoir pleuré dans ma chambre, pensant que c'était Puel qui m'avait aidé à devenir un joueur professionnel, et que je ne pouvais pas faire ce que je voulais. Je ne pouvais pas imaginer que si j'avais choisi le Maroc et que je n'avais pas eu de temps de jeu, cela aurait pu mettre fin à ma carrière », a déclaré le champion du monde 2018.

À 38 ans, Adil Rami a disputé 36 matchs avec l'équipe de France et a remporté la Coupe du Monde en Russie en 2018. Il a également joué dans plusieurs grands clubs, dont Lille et Marseille en France, Valence et Séville en Espagne, l'AC Milan en Italie, ainsi que Fenerbahçe en Turquie et le FC Sotchi en Russie.