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Adieu Si Mohamed, on ne t'oubliera jamais
Né en 1948 à Ouezguita, dans la province du Haouz, Si Mohamed El Ouafa était licencié en sciences économiques de l'Université Mohammed V de Rabat, titulaire d'un diplôme d'études supérieures en sciences économiques de la Faculté de droit de Paris et d'un diplôme du 3ème cycle de l'Institut d'étude du développement économique et social de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Maître-assistant à la faculté de droit de Rabat, en 1976, il devient, la même année, secrétaire général de la Jeunesses istiqlalienne, responsabilité qu’il va assumer jusqu’en 1984. En 1977, il est élu député istiqlalien à la Chambre des Représentants, et se fait réélire en 1984 et 1993. Il a également été président du Conseil municipal de Marrakech, de 1983 à 1992. Le défunt était membre du Comité exécutif du parti de l’Istiqlal, de 1982 à 2003.
Si Mohamed El Ouafa a été désigné ambassadeur du Maroc dans plusieurs pays, d’abord en Inde et au Népal, de 2000 à 2004, puis en Iran et au Tadjikistan, de 2006 à 2009, et enfin au Brésil, Paraguay, Surinam et Guyana, de 2009 à 2011. En 2012, il a été nommé ministre de l’éducation nationale, puis, en 2013, ministre délégué auprès de la primature chargé des affaires générales et de la gouvernance, poste qui allait conserver jusqu’en 2017.
Connu pour son franc-parler, ses coups de gueule fracassants et ses plaisanteries ironisantes qui sentent bon l’humour marrakchi, on en gardera, en tant que journalistes, l’agréable souvenir de conférences de presse qu’il menait avec brio dans son style décontracté, agrémentant ses propos pertinents de remarques taquines qui faisait son typique cachet.
Son passage à la tête du département de l’éducation nationale a été très apprécié par le corps enseignant, dont il avait su se rapprocher en se montrant très équitable à son égard.
Très indépendant d’esprit, Si Mohamed n’hésitait pas à se tenir à contre-courant en cohérence avec sa propre vision des choses, mais il a toujours été istiqlalien et il l’est demeuré dans l’âme.
Si Mohamed, on ne t’oubliera jamais. Puisse Dieu t’avoir en sa sainte miséricorde.
Maître-assistant à la faculté de droit de Rabat, en 1976, il devient, la même année, secrétaire général de la Jeunesses istiqlalienne, responsabilité qu’il va assumer jusqu’en 1984. En 1977, il est élu député istiqlalien à la Chambre des Représentants, et se fait réélire en 1984 et 1993. Il a également été président du Conseil municipal de Marrakech, de 1983 à 1992. Le défunt était membre du Comité exécutif du parti de l’Istiqlal, de 1982 à 2003.
Si Mohamed El Ouafa a été désigné ambassadeur du Maroc dans plusieurs pays, d’abord en Inde et au Népal, de 2000 à 2004, puis en Iran et au Tadjikistan, de 2006 à 2009, et enfin au Brésil, Paraguay, Surinam et Guyana, de 2009 à 2011. En 2012, il a été nommé ministre de l’éducation nationale, puis, en 2013, ministre délégué auprès de la primature chargé des affaires générales et de la gouvernance, poste qui allait conserver jusqu’en 2017.
Connu pour son franc-parler, ses coups de gueule fracassants et ses plaisanteries ironisantes qui sentent bon l’humour marrakchi, on en gardera, en tant que journalistes, l’agréable souvenir de conférences de presse qu’il menait avec brio dans son style décontracté, agrémentant ses propos pertinents de remarques taquines qui faisait son typique cachet.
Son passage à la tête du département de l’éducation nationale a été très apprécié par le corps enseignant, dont il avait su se rapprocher en se montrant très équitable à son égard.
Très indépendant d’esprit, Si Mohamed n’hésitait pas à se tenir à contre-courant en cohérence avec sa propre vision des choses, mais il a toujours été istiqlalien et il l’est demeuré dans l’âme.
Si Mohamed, on ne t’oubliera jamais. Puisse Dieu t’avoir en sa sainte miséricorde.