Par Adnane Benchakroun
Sous les ciels gris, j'ai rêvé,
De liberté, d'amour, de vérité,
Dans cette ville, j'ai trouvé une clé.
Les pavés ont chanté sous mes pas,
Des histoires d'antan, des échos du trépas,
Mais aussi des chants de joie, de combat,
Paris, tu es en moi, où que j'aille, voilà.
Sur le Pont Neuf, j'ai contemplé,
La Seine, miroir de mes pensées,
Reflet d'une âme éveillée,
Par tes leçons, jamais lassée.
Les lumières de la ville, scintillantes,
Comme des étoiles, vivantes, dansantes,
Ont illuminé mon esprit, aspirant,
À un monde meilleur, plus grandissant.
Les visages rencontrés, les voix entendues,
Dans les cafés, les rues, m'ont tendue,
Des ponts entre deux mondes, étendue,
De ma vie, une toile inattendue.
Adieu, Paris, non pas un adieu triste,
Mais un merci, d'une voyageuse artiste,
Qui emporte un morceau de ton mystère,
Dans son cœur, dans son âme, lumière.
Je retourne au Maroc, terre de mes ancêtres,
Avec un bagage de rêves, de lettres,
Paris, tu restes en moi, une fenêtre,
Sur un monde où tout est à refaire, à connaître.
Dans mon carnet, j'écris cette dernière page,
Non pas un point final, mais un passage,
De Paris à Rabat, un voyage,
De Adnane, une histoire sans âge.