Dans son édition du mercredi 23 octobre, le journal L’Équipe met en avant la rencontre entre le PSG et le PSV Eindhoven, soulignant que « les Rouge & Bleu ont été pénalisés par leur manque d’efficacité (…). Incapable de s’imposer face au PSV (1-1), Paris a rappelé à l’Europe qu’il a rajeuni ses cadres, perdu son joueur clé, et qu’il lui manque encore une meilleure qualité offensive pour gagner ce type de match. »
Malgré une domination écrasante, avec 26 tirs contre 8 pour le PSV et une intense pression en seconde période, l’équipe de Luis Enrique a une fois de plus manqué de réalisme devant le but. Les ratés répétés, notamment d'Ousmane Dembélé qui a trouvé la transversale à bout portant, ont symbolisé les difficultés offensives du PSG.
L’inefficacité de Lee Kang-In en tant que faux numéro 9 a également suscité des frustrations. Aligné à la place de Marco Asensio, le Sud-Coréen a souvent décroché loin des zones de danger. Après une bonne performance contre le Stade Rennais, Lee peine à s’imposer dans ce rôle atypique, comme l’ont montré ses difficultés face à Arsenal et au PSV.
Selon L’Équipe, « l'absence d’un véritable avant-centre est flagrante, et la stratégie de Luis Enrique, qui a choisi de ne pas recruter de pur buteur cet été, est aujourd’hui remise en question ».
Malgré ce contexte, Achraf Hakimi a été l’une des rares satisfactions. Auteur du but égalisateur à la 55e minute, il a multiplié les montées offensives sur le flanc droit. « Avec 94 ballons touchés, le Marocain a pleinement assumé son nouveau rôle de leader dans un PSG en transition post-stars. Sa complicité avec Ousmane Dembélé a été l'un des rares points forts de l'attaque parisienne. Cependant, sans un attaquant capable de concrétiser ses nombreux centres, les efforts d'Hakimi sont souvent restés sans récompense », note le journal.
« Avec la fin de l’ère des stars, l’ancien Madrilène a compris qu'il devait endosser un nouveau rôle de leader, +un statut qu’il entend pleinement assumer, sur et en dehors du terrain+. Aujourd’hui, Achraf Hakimi porte une grande partie de l’animation offensive de son équipe sur ses épaules », conclut **L’Équipe**.