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Par Naim Kamal
Son crime ? La publication par l’agence marocaine d’information, Maghreb Arabe Presse, d’une dépêche qui livre 10 clés pour comprendre la campagne hargneuse contre le Chef du gouvernement. Un crime de lèse-moutonisme pour les Kapos de la blogosphère.
Avec eux c’est : Accusé, taisez-vous ! Coupable jusqu’à preuve de votre culpabilité. Tout ce que vous direz sera retenu contre vous et si vous ne dites rien c’est la même chose.
Dans un univers où la compréhension des choses fait du rase-motte, il leur est difficile de comprendre qu’entre unanimité et inanité il n’y a que quelques lettres qui pavent le chemin du totalitarisme.
Le crime de Khalil Hachimi et de l’agence dont il est le DG, c’est, entre autres, d’expliquer les éléments composant le prix du carburant à la pompe, pour 60% des taxes qui par ailleurs reviennent dans la poche du citoyen sous forme de compensation qu’il faut réformer pour qu’elle cesse de soutenir indifféremment nécessiteux et riches.
L’autre délit c’est de dire qu’Afriquia c’est 20% des parts de marché et les autres 80% entre les mains d’autres mastodontes dont personne, ou peu, curieusement, ne parle. Si bien que le crime d’Akhannouch semble, in fine, être sa nationalité. Marocain et riche et en sus a été ministre et est Chef de gouvernement. Ça fait beaucoup et dans certaines petites têtes, il n’y a pas suffisamment d’espace pour que ça rentre.
Bien sûr, on fait ici l’impasse, faute de preuves tangibles, sur des centres d’intérêts que la présence de Aziz Akhannouch à la tête du gouvernement incommode.
Mais au Maroc, il y a un ordre constitutionnel ! Mustapha Sehimi, un constitutionnaliste, l’explique bien dans sa chronique, et ce ne sont pas des hachtags qui vont y changer quelque chose. Ni les amalgameurs de la notion de conflit d’intérêt incapables de comprendre qu’un haut responsable sans aucun intérêt dans un groupe ou une société, peut tout aussi bien par ses comportements et sa gestion des affaires publiques se retrouver en situation de conflit. La Constitution prévoit des institutions pour veiller à ce que cela ne se produise. Il leur appartient de faire proprement leur travail.
Le vrai débat se situe à ce niveau-là !
Car même si demain on réforme la loi fondamentale pour y introduire une nouvelle disposition : Ne sont éligibles à de hautes fonctions que des démunis sans racines et sans attaches ; rien, en dehors du bon fonctionnement des institutions de veille, ne garantit que le va-nu-pieds d’aujourd’hui ne fera pas le nabab de demain. D’ailleurs ça s’est souvent vu.
Avec eux c’est : Accusé, taisez-vous ! Coupable jusqu’à preuve de votre culpabilité. Tout ce que vous direz sera retenu contre vous et si vous ne dites rien c’est la même chose.
Dans un univers où la compréhension des choses fait du rase-motte, il leur est difficile de comprendre qu’entre unanimité et inanité il n’y a que quelques lettres qui pavent le chemin du totalitarisme.
Le crime de Khalil Hachimi et de l’agence dont il est le DG, c’est, entre autres, d’expliquer les éléments composant le prix du carburant à la pompe, pour 60% des taxes qui par ailleurs reviennent dans la poche du citoyen sous forme de compensation qu’il faut réformer pour qu’elle cesse de soutenir indifféremment nécessiteux et riches.
L’autre délit c’est de dire qu’Afriquia c’est 20% des parts de marché et les autres 80% entre les mains d’autres mastodontes dont personne, ou peu, curieusement, ne parle. Si bien que le crime d’Akhannouch semble, in fine, être sa nationalité. Marocain et riche et en sus a été ministre et est Chef de gouvernement. Ça fait beaucoup et dans certaines petites têtes, il n’y a pas suffisamment d’espace pour que ça rentre.
Bien sûr, on fait ici l’impasse, faute de preuves tangibles, sur des centres d’intérêts que la présence de Aziz Akhannouch à la tête du gouvernement incommode.
Mais au Maroc, il y a un ordre constitutionnel ! Mustapha Sehimi, un constitutionnaliste, l’explique bien dans sa chronique, et ce ne sont pas des hachtags qui vont y changer quelque chose. Ni les amalgameurs de la notion de conflit d’intérêt incapables de comprendre qu’un haut responsable sans aucun intérêt dans un groupe ou une société, peut tout aussi bien par ses comportements et sa gestion des affaires publiques se retrouver en situation de conflit. La Constitution prévoit des institutions pour veiller à ce que cela ne se produise. Il leur appartient de faire proprement leur travail.
Le vrai débat se situe à ce niveau-là !
Car même si demain on réforme la loi fondamentale pour y introduire une nouvelle disposition : Ne sont éligibles à de hautes fonctions que des démunis sans racines et sans attaches ; rien, en dehors du bon fonctionnement des institutions de veille, ne garantit que le va-nu-pieds d’aujourd’hui ne fera pas le nabab de demain. D’ailleurs ça s’est souvent vu.
Rédigé par Naim Kamal sur Quid