L'ODJ Média




Abdellatif Jouahri et la relance…




A lire ou à écouter en podcast :

Abdellatif Jouahri et la relance…
abdellatif_jouahri_et_la_relance_.mp3 mp3  (2.05 Mo)

Dans une scène pour le moins inhabituelle, le Gouverneur de Bank Al-Maghrib (BAM) s’est réuni avec les députés de la Commission des Finances au Parlement dans l’objectif d’expliquer et surtout rassurer sur la lourde récession que traverse le Royaume.

Abdellatif Jouahri, financier chevronné, ancien ministre des Finances, aguerri par les épreuves douloureuses qu’a connues le Maroc pendant les années de sécheresse et d’ajustement structurel imposé par le FMI, a fait preuve d’une sincérité que l’on voit rarement chez les responsables publics, surtout durant les conjonctures sinistrées. Franc comme l’osier, le wali de BAM était percutant dans ses propos, rappelant que l’économie évolue dans le brouillard et que le sentiment qui règne dans les esprits des dirigeants des Etats, des organisations internationales et des opérateurs économiques, est «l’incertitude». Un constat dur à entendre, mais redoutablement vrai !

Faute de précision, les députés, tout comme l’opinion publique, sont sortis, au terme de cette réunion, avec la conclusion que le Maroc ne pourra prétendre à la relance économique qu’à partir de 2023, alors quele Gouverneur de la Banque centrale faisait allusion à la relance de l’économie mondiale. Néanmoins, il a été très clair sur la formule de la relance, «le gouvernement, le parlement et les établissements publics et privés doivent se mettre d’accord sur les priorités et les mesures urgentes». Ce qui relève de l’évidence du fait que la convergence des paradigmes permettra de booster le rythme des réformes et laisser place à de nouvelles qui pourront consolider la résilience économique du pays.

L’amélioration de la compétitivité des entreprises marocaines est également de mise, surtout face à une concurrence 

internationale de plus en plus agressive. Pour ce faire, nul besoin d’argumenter que les banques se doivent d’être plus souples dans l’octroi des crédits. Après tout, si elles ne lâchent pas du lest dans la conjoncture actuelle, où le tissu économique s’effondre comme un château de cartes, la relance restera une vision de l’esprit.


Rédigé par Anass MACHLOUKH le Dimanche 29 Novembre 2020 sur www.lopinion.ma  




Lundi 30 Novembre 2020


Dans la même rubrique :
< >

Experts invités | Coup de cœur | Quartier libre | Replay vidéo & podcast outdoor



Bannière Lodj DJ

Avertissement : Les textes publiés sous l’appellation « Quartier libre » ou « Chroniqueurs invités » ou “Coup de cœur” ou "Communiqué de presse" doivent être conformes à toutes les exigences mentionnées ci-dessous.

1-L’objectif de l’ODJ est de d’offrir un espace d’expression libre aux internautes en général et des confrères invités (avec leurs accords) sur des sujets de leur choix, pourvu que les textes présentés soient conformes à la charte de l’ODJ.

2-Cet espace est modéré  par les membres de la rédaction de lodj.ma, qui conjointement assureront la publication des tribunes et leur conformité à la charte de l’ODJ

3-L’ensemble des écrits publiés dans cette rubrique relève de l’entière responsabilité de leur(s) auteur(s).la rédaction de lodj.ma ne saurait être tenue responsable du contenu de ces tribunes.

4-Nous n’accepterons pas de publier des propos ayant un contenu diffamatoire, menaçant, abusif, obscène, ou tout autre contenu qui pourrait transgresser la loi.

5-Tout propos raciste, sexiste, ou portant atteinte à quelqu’un à cause de sa religion, son origine, son genre ou son orientation sexuelle ne sera pas retenu pour publication et sera refusé.

Toute forme de plagiat est également à proscrire.

 










Rubrique à la Une

Publicité









Revue de presse


Inscription à la newsletter

Plus d'informations sur cette page : https://www.lodj.ma/CGU_a46.html