Sujet: Où se situe la moralité de ce ballon rond qui fait tourner les têtes ? Et si le football n’existait pas ? Quel rapport entre foot et politique ? Quel rapport entre foot et économie ? Quel rapport entre foot et management ? Le football, une machine à fric ? Quels horizons footballistiques pour nos jeunes marocains, ayant dans l’idée d’en faire un métier ? Qu’est-ce qui se trame dans les coulisses de la super league ? Le football est-il en train de faire sa révolution ?
Nous recevons dans le cadre de notre émission " Entre nous" Abdelbassat Hajoui, Docteur chercheur en management du sport
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Édito:
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Taper dans un ballon, faire des passes, des dribles, pour mettre un ballon dans les filets. C’est le concept. Et de voir une foule agitée, en délire, hurler au but , jusqu’emplir le ciel d’un air primaire ou primitif à votre guise.
Et c’est peu dire, à regarder de près le décor, on prend peur, n’est-ce pas une folie douce érigée en normalité ? l’habitude nous fait gober tous les dérèglements de sens qui nous font d’abord cabrer avant de s’inoculer dans un être aliénable et sans défense.
Et si le football n’existait pas , qui l’aurait inventé ? Pas moi. Un ballon mondialisé, codé, jadis l’affaire d’une élite, d’une noblesse, avant que la contagion prenne sur les couches les moins lotis, de quoi souffler, se laisser emporter par les tacles, les pieds et mâchoires cassées, oui d’abord, n’en déplaise aux pacifistes qui crient au-delà de tout espoir que ce ballon plus rond qu’on ne le pensait s’affairait à pacifier les peuples d’ici et là
Non le foot fut d’abord violence, oui, ne dit-on pas « si vous ratez le ballon, au moins ne ratez pas la personne ? », c’est dire de l’animosité qui sévissait dans les esprits épris de la chose. quand violence rime avec virilité… il fallut, si tant est que cette devise fut de mise, féminiser le foot, y accoler des règles adoucissantes, ou des règles « droit au but » qui font du ballon l’objet pivot de cette folie à filets.
C’est toute une psychologie à mettre en branle chez ceux qui se rivaient l’œil et le pied meurtrier sur cet homme-jouet à tomber et piétiner au besoin. Au foot comme à la guerre. Aussi les pieds allaient ensemble avec les mains, oui, vous pouviez avant l’orthodoxie footballistique user de vos mains, sans que cela gêne.
Lien Vidéo: https://web.facebook.com/717067299/videos/334546638212231/
Et les réglementations de se pousser des coudes, se bousculer, s’acharner sur la dimension du terrain de jeu, d’énoncer le fameux « hors-jeu », que la démocratisation emboite le pas à la pacification ! honni soit qui longtemps garde le ballon ! mais chacun sa place ! plus loin, par effet de grossissement, mystification, où le ballon se confondit avec le globe, puis de l’engloutir entier, on parla foot politique.
Suffit-il d’une raclée servie à l’adversaire, ou plutôt au pays porteur de l’adversaire, c’est curieux le raccourci qui prit place, substituer l’équipe au pays tout court ! ce qui en dit long sur la représentation farcie de jour comme de nuit, au gré des enchainements de victoires ou de défaites dans la tête du citoyen.
C’est un travail de psychologue, ou de farceur. Puis qu’est-ce que ça sert les politiques en place ! n’est-ce pas que Chirac monta en sondage grâce à la coupe de 98 ? Et l’économie du sport ? Et le Management qui s’en suit ? où en sommes-nous ? deux volets nobles qui méritent discussion ? Mais quand le Foot devient une machine à fric, on perd le fond de l’affaire, ce n’est ni le ballon ni les filets, plutôt une instrumentalisation gonflée à ne plus pouvoir pour s’en mettre plein les poches…les idées, ou les habitudes aussi farfelues soient-elle.
Hicham Aboumerrouane
Et c’est peu dire, à regarder de près le décor, on prend peur, n’est-ce pas une folie douce érigée en normalité ? l’habitude nous fait gober tous les dérèglements de sens qui nous font d’abord cabrer avant de s’inoculer dans un être aliénable et sans défense.
Et si le football n’existait pas , qui l’aurait inventé ? Pas moi. Un ballon mondialisé, codé, jadis l’affaire d’une élite, d’une noblesse, avant que la contagion prenne sur les couches les moins lotis, de quoi souffler, se laisser emporter par les tacles, les pieds et mâchoires cassées, oui d’abord, n’en déplaise aux pacifistes qui crient au-delà de tout espoir que ce ballon plus rond qu’on ne le pensait s’affairait à pacifier les peuples d’ici et là
Non le foot fut d’abord violence, oui, ne dit-on pas « si vous ratez le ballon, au moins ne ratez pas la personne ? », c’est dire de l’animosité qui sévissait dans les esprits épris de la chose. quand violence rime avec virilité… il fallut, si tant est que cette devise fut de mise, féminiser le foot, y accoler des règles adoucissantes, ou des règles « droit au but » qui font du ballon l’objet pivot de cette folie à filets.
C’est toute une psychologie à mettre en branle chez ceux qui se rivaient l’œil et le pied meurtrier sur cet homme-jouet à tomber et piétiner au besoin. Au foot comme à la guerre. Aussi les pieds allaient ensemble avec les mains, oui, vous pouviez avant l’orthodoxie footballistique user de vos mains, sans que cela gêne.
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Et les réglementations de se pousser des coudes, se bousculer, s’acharner sur la dimension du terrain de jeu, d’énoncer le fameux « hors-jeu », que la démocratisation emboite le pas à la pacification ! honni soit qui longtemps garde le ballon ! mais chacun sa place ! plus loin, par effet de grossissement, mystification, où le ballon se confondit avec le globe, puis de l’engloutir entier, on parla foot politique.
Suffit-il d’une raclée servie à l’adversaire, ou plutôt au pays porteur de l’adversaire, c’est curieux le raccourci qui prit place, substituer l’équipe au pays tout court ! ce qui en dit long sur la représentation farcie de jour comme de nuit, au gré des enchainements de victoires ou de défaites dans la tête du citoyen.
C’est un travail de psychologue, ou de farceur. Puis qu’est-ce que ça sert les politiques en place ! n’est-ce pas que Chirac monta en sondage grâce à la coupe de 98 ? Et l’économie du sport ? Et le Management qui s’en suit ? où en sommes-nous ? deux volets nobles qui méritent discussion ? Mais quand le Foot devient une machine à fric, on perd le fond de l’affaire, ce n’est ni le ballon ni les filets, plutôt une instrumentalisation gonflée à ne plus pouvoir pour s’en mettre plein les poches…les idées, ou les habitudes aussi farfelues soient-elle.
Hicham Aboumerrouane