« La pire performance de l’histoire » !
Joe Biden , indécis et confus , n'a pas été en mesure de répondre aux mensonges de Trump lors du premier débat de la présidentielle
Dans la foulée de ce premier débat , le très influent New York Times appelle Joe Biden à se retirer de la course à la Maison Blanche, évoquant « l’ombre d’un dirigeant » ! Après son débat raté face à Trump , Biden assure qu’il « peut faire le boulot », Obama lui a apporté son soutien !
Joe Biden peut-il être remplacé dans la course à la présidentielle américaine ? Après le « désastre » du premier débat Biden-Trump, l' inquiétude est à son comble chez les démocrates !
Joe Biden peut-il être remplacé dans la course à la présidentielle américaine ? Après le « désastre » du premier débat Biden-Trump, l' inquiétude est à son comble chez les démocrates !
Les deux candidats à l’élection présidentielle se sont affrontés jeudi 27 juin lors d’un premier débat télévisé dans lequel le candidat sortant s’est empêtré, sans pouvoir finir ses phrases, laissant son camp sous le choc. Et Donald Trump de débiter des mensonges.
La prestation hésitante de Joe Biden face à la performance de son rival Donald Trump jeudi dernier peut- elle ébranler les démocrates alors que le parti n’a pas encore officiellement investi le président sortant comme son candidat !?
Les partisans de Biden espéraient que le débat de jeudi soir, premier face-à-face Trump-Biden depuis 2020, allait dissiper les inquiétudes sur l’âge et la santé intellectuelle du président sortant. Mais, l'atterrissage a été plutôt fracassant !
Lors de son discours sur l’état de l’Union, début mars, Joe Biden n’avait-il pas fait la preuve de sa maîtrise et de sa pugnacité, malgré ses 81 ans et les nombreuses critiques que ses oublis, parfois, nourrissent ?
Jeudi soir sur CNN, Biden a semblé avoir du mal à s’exprimer , « Quatre ans de plus ! », rugissaient alors les élus démocrates du Congrès. !
La prestation hésitante de Joe Biden face à la performance de son rival Donald Trump jeudi dernier peut- elle ébranler les démocrates alors que le parti n’a pas encore officiellement investi le président sortant comme son candidat !?
Les partisans de Biden espéraient que le débat de jeudi soir, premier face-à-face Trump-Biden depuis 2020, allait dissiper les inquiétudes sur l’âge et la santé intellectuelle du président sortant. Mais, l'atterrissage a été plutôt fracassant !
Lors de son discours sur l’état de l’Union, début mars, Joe Biden n’avait-il pas fait la preuve de sa maîtrise et de sa pugnacité, malgré ses 81 ans et les nombreuses critiques que ses oublis, parfois, nourrissent ?
Jeudi soir sur CNN, Biden a semblé avoir du mal à s’exprimer , « Quatre ans de plus ! », rugissaient alors les élus démocrates du Congrès. !
Au début du débat, le président s’est interrompu alors qu’il faisait valoir un point sur Medicare et la réforme fiscale et a semblé perdre le fil de ses pensées. « Nous sommes en mesure de rendre chaque personne seule… éligible à ce que j’ai pu faire avec le, euh, avec – avec le Covid, ou excusez-moi, avec, faire face à, tout ce que nous avons à faire avec, euh… »
L’écran partagé de CNN entre les deux candidats, diffusé tout au long du débat, n’apportait guère de répit : tandis que Trump restait stoïque et souriant, on voyait parfois Biden attendre bouche ouverte, les yeux perdus, que son adversaire achève sa réponse.
Au milieu du débat, un stratège démocrate qui a travaillé sur la campagne de Biden en 2020 a qualifié l’effet de « désastre » !
« C’est sans appel, sa performance était disqualifiante », a déclaré à Reuters un important collecteur de fonds démocrate après le débat. « Je m’attends à ce que les collectes de fonds se tarissent », a-t-il prédit.« Personne ne s’attendait à une leçon magistrale de débat de la part de Joe Biden, mais personne ne s’attendait à une telle chute », a déclaré un conseiller de haut rang à la presse américaine.
« Il était mauvais sur le plan du message, mauvais sur le fond, mauvais sur le plan des contre-attaques, mauvais sur le plan de la présentation, mauvais sur le plan non -verbal. Il n’y a eu aucun point positif dans ce débat pour lui », sauf la date, « juin et non octobre », juste avant le scrutin.
« Notre seul espoir est qu’il se retire » !
Trois stratèges proches de trois autres candidats démocrates potentiels à la présidentielle ont affirmé à Politico avoir été bombardés de SMS tout au long du débat,!
La soirée a marqué « la pire performance de l’histoire » et Biden était si « mauvais que personne ne prêtera attention aux mensonges de Trump », a enchéri auprès du site américain un donateur.
« Notre seul espoir est qu’il se retire, que nous ayons une convention négociée, ou qu’il meure. Sinon, nous sommes morts », augurait une personne participant à une soirée à Atlanta pour suivre le débat.
Dans un communiqué, la directrice de campagne de Biden, Jen O’Malley Dillon, a déclaré que Biden « a présenté une vision positive et gagnante de l’avenir de l’Amérique », tandis que Trump « a offert une fenêtre sombre et rétrograde sur ce à quoi l’Amérique ressemblera s’il revient à la Maison Blanche ».
La peur du chaos – ou de la démocratie ! – prédomine dans l’establishment démocrate : si Joe Biden venait à se retirer avant la convention démocrate du mois d’août,!
Joe Biden peut-il être remplacé dans la course à la présidentielle américaine ?
Au moins deux candidats bien partis pour 2028 – le gouverneur de l’Illinois Jay Robert « JB » Pritzker et le gouverneur de Californie Gavin Newsom – ont déclaré qu’ils soutenaient Biden même après sa performance. Interrogé sur MSNBC pour savoir si Biden devait démissionner, Newsom a déclaré que ces discussions étaient « inutiles ».
« On ne tourne pas le dos à cause d’une performance. Quel genre de parti fait ça ? », a-t-il fait mine d’interroger.
Consciente des difficultés, la vice-présidente Kamala Harris a volé au secours de Biden. Sur CNN et MSNBC, Harris a reconnu que « le démarrage a été lent » mais « Joe Biden est extraordinairement fort » et « il a su trouver le rythme là où cela comptait ». Et de croire que « Notre président a montré qu’il allait gagner l’élection. »
Establishment démocrate
La peur du chaos – ou de la démocratie ! – prédomine dans l’establishment démocrate : si Joe Biden venait à se retirer avant la convention démocrate du mois d’août, car tout serait à recommencer dans la précipitation, voire la foire d’empoigne.
Les délégués prévus pour se ranger derrière la candidature du président sortant s’égailleront à qui mieux mieux alors que la personne choisie doit en recueillir au moins 300 dans son giron.
Se détache une seconde hypothèse, en forme de « trou de souris » : après la convention démocrate. Dans l'entre-soi. Le retrait de Biden, encore hypothétique mais désormais possible – surtout si son état s’aggravait – permettrait alors au comité national du Parti démocrate de décider seul de la suite. Quelques centaines de notables auraient la main.
L’image serait fâcheuse, terriblement oligarchique, mais ne ferait que vendre un peu plus la mèche : la démocratie en Amérique est une oligarchie. On éviterait ainsi le saut dans l’inconnu de la convention démocrate prévue à Chigaco du 19 au 22 août. Une telle procédure permettrait de voir si le président Biden s'avère capable de sursaut, ou s'il est définitivement à mettre au rebut.
Avec, en ce cas, une solution de rechange fiable, sans surprise, parfaitement planifiable, même si les infortunes aussi se planifient : on appelle cela des tragédies, quand rôde le fatum et que chacun joue son rôle de rouage du cataclysme. Voilà que l’Amérique se prend soudain pour la Grèce antique.
« On ne tourne pas le dos à cause d’une performance. Quel genre de parti fait ça ? », a-t-il fait mine d’interroger.
Consciente des difficultés, la vice-présidente Kamala Harris a volé au secours de Biden. Sur CNN et MSNBC, Harris a reconnu que « le démarrage a été lent » mais « Joe Biden est extraordinairement fort » et « il a su trouver le rythme là où cela comptait ». Et de croire que « Notre président a montré qu’il allait gagner l’élection. »
Establishment démocrate
La peur du chaos – ou de la démocratie ! – prédomine dans l’establishment démocrate : si Joe Biden venait à se retirer avant la convention démocrate du mois d’août, car tout serait à recommencer dans la précipitation, voire la foire d’empoigne.
Les délégués prévus pour se ranger derrière la candidature du président sortant s’égailleront à qui mieux mieux alors que la personne choisie doit en recueillir au moins 300 dans son giron.
Se détache une seconde hypothèse, en forme de « trou de souris » : après la convention démocrate. Dans l'entre-soi. Le retrait de Biden, encore hypothétique mais désormais possible – surtout si son état s’aggravait – permettrait alors au comité national du Parti démocrate de décider seul de la suite. Quelques centaines de notables auraient la main.
L’image serait fâcheuse, terriblement oligarchique, mais ne ferait que vendre un peu plus la mèche : la démocratie en Amérique est une oligarchie. On éviterait ainsi le saut dans l’inconnu de la convention démocrate prévue à Chigaco du 19 au 22 août. Une telle procédure permettrait de voir si le président Biden s'avère capable de sursaut, ou s'il est définitivement à mettre au rebut.
Avec, en ce cas, une solution de rechange fiable, sans surprise, parfaitement planifiable, même si les infortunes aussi se planifient : on appelle cela des tragédies, quand rôde le fatum et que chacun joue son rôle de rouage du cataclysme. Voilà que l’Amérique se prend soudain pour la Grèce antique.
Ce n'est absolument pas drôle , mais Joe Biden pourrait appuyer sur le bouton nucléaire sans même s'en rendre compte !
Pour le moment, Joe Biden est toujours candidat même s'il n'a pas été investi officiellement mais la décision du désistement lui revient car l'establishment démocrate n'a pas vocation à l'obliger à se retirer de la course à sa propre succession.
Aujourd'hui, la démocratie américaine en est arrivée là : demander aux Américains de choisir entre la peste et le choléra ! God bless America !
Avec Le Parisien
Aujourd'hui, la démocratie américaine en est arrivée là : demander aux Américains de choisir entre la peste et le choléra ! God bless America !
Avec Le Parisien