A en juger par la situation des charges et ressources du Trésor (SCRT) qui n’est autre que le document statistique qui présente, au nom du département des Finances les résultats de l’exécution des prévisions de la loi de finances avec une comparaison par rapport aux réalisations de la même période de l’année précédente, fin mai s’est soldé par un déficit budgétaire de 25,1 MM.DH et un besoin de financement de l’ordre de 45,6 MM.DH.
Lequel besoin fut essentiellement couvert par le recours au marché de la dette intérieure et la mobilisation de financements extérieurs pour des flux nets respectifs de 22 MM.DH et 3,7 MM.DH, ainsi que par la hausse des dépôts au Trésor pour un montant de 14,1 MM.DH.
Lequel besoin fut essentiellement couvert par le recours au marché de la dette intérieure et la mobilisation de financements extérieurs pour des flux nets respectifs de 22 MM.DH et 3,7 MM.DH, ainsi que par la hausse des dépôts au Trésor pour un montant de 14,1 MM.DH.
Des souscriptions en hausse
Aussi, précise-t-on, de même source, que le flux de l’endettement intérieur recouvre des souscriptions pour un montant de 65,5 MM.DH, contre 59,5 MM.DH au titre de la même période de 2020, et des remboursements en principal pour 43,4 MM.DH, contre 33,1 MM.DH. Celui de l’endettement extérieur recouvre des tirages de l’ordre de 8 MM.DH, contre 7,8 MM.DH à fin mai 2020, et des amortissements de 4,3 MM.DH contre 3,2 MM.DH un an auparavant.
A noter que, sous l’effet du renchérissement du cours du gaz butane qui a atteint une moyenne de 520,2$/T, la charge de la compensation a augmenté de 1,2 MM.DH. Et ce, au moment où , exception faite de l’IS qui a enregistré un recul de 1,5 MM.DH ou 9,4 % en relation notamment avec la baisse de l’activité en 2020, une certaine amélioration s’est faite observée au niveau de la plupart des autres catégories d’impôts et taxes.
A noter que, sous l’effet du renchérissement du cours du gaz butane qui a atteint une moyenne de 520,2$/T, la charge de la compensation a augmenté de 1,2 MM.DH. Et ce, au moment où , exception faite de l’IS qui a enregistré un recul de 1,5 MM.DH ou 9,4 % en relation notamment avec la baisse de l’activité en 2020, une certaine amélioration s’est faite observée au niveau de la plupart des autres catégories d’impôts et taxes.
Des chiffres qui bougent
Telle que déclinée par la SCRT, cette évolution concerne :
Une amélioration de l’IR de +2,7 MM.DH ou 14,9 % sous l’effet notamment des deux opérations de régularisation spontanée de la situation fiscale du contribuable et de l’augmentation des produits sur les profits immobiliers ;
Une hausse des recettes de la TVA à l’intérieur (+1,9 MM.DH ou 22,2 %), tirée par un redressement de la demande intérieure attribuable notamment à la reprise de la consommation des ménages ;
Une progression de la TVA à l’importation (+2,9 MM.DH ou 20,5 %) imputable notamment à la TVA sur les produits hors énergie, sous l’effet de la hausse des importations au titre de ces produits (+12,5 % à fin avril) ;
Une augmentation des taxes intérieures de consommation de (+1,6 MM.DH ou 16 %) et des droits de douane (+0,9 MM.DH ou 25,6 %), en liaison respectivement avec la progression des mises à la consommation et des importations ;
Une progression des recettes au titre des droits d’enregistrement et de timbre (+0,8 MM.DH ou 11,8 %) qui serait due à la reprise de l’activité immobilière, reflétée par le rebondissement des ventes du ciment (+19,5 % à fin avril) et l’augmentation des crédits à l’habitat.
Une amélioration de l’IR de +2,7 MM.DH ou 14,9 % sous l’effet notamment des deux opérations de régularisation spontanée de la situation fiscale du contribuable et de l’augmentation des produits sur les profits immobiliers ;
Une hausse des recettes de la TVA à l’intérieur (+1,9 MM.DH ou 22,2 %), tirée par un redressement de la demande intérieure attribuable notamment à la reprise de la consommation des ménages ;
Une progression de la TVA à l’importation (+2,9 MM.DH ou 20,5 %) imputable notamment à la TVA sur les produits hors énergie, sous l’effet de la hausse des importations au titre de ces produits (+12,5 % à fin avril) ;
Une augmentation des taxes intérieures de consommation de (+1,6 MM.DH ou 16 %) et des droits de douane (+0,9 MM.DH ou 25,6 %), en liaison respectivement avec la progression des mises à la consommation et des importations ;
Une progression des recettes au titre des droits d’enregistrement et de timbre (+0,8 MM.DH ou 11,8 %) qui serait due à la reprise de l’activité immobilière, reflétée par le rebondissement des ventes du ciment (+19,5 % à fin avril) et l’augmentation des crédits à l’habitat.