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Par Souad Mekkaoui
Mesdames, Messieurs,
En écho aux vagues de commentaires et d’articles que vous avez produits récemment sur le Maroc, permettez à une plume marocaine de s’exprimer, animée par une profonde tristesse face à l’abaissement déconcertant du niveau de journalisme pratiqué, qui était autrefois, pour beaucoup d’entre nous, une référence.
Il fut un temps où les grands titres de la presse française étaient symboles de rigueur, d’intégrité, et d’indépendance. Ils étaient des phares guidant le monde à travers les brumes d’une actualité complexe et insaisissable. Or, aujourd’hui, force est de constater un écart grandissant entre cette noble tradition et la réalité d’un journalisme souvent hâtif, sensationnel, et, osons le dire, injustement commandité.
Il est de ces moments dans l’histoire médiatique où le silence n’est plus de mise, où l’indifférence cède la place à l’indignation, où la plume se doit d’être trempée dans l’encre de la vérité. C’est un appel à la conscience professionnelle et à l’intégrité intellectuelle que je lance, non sans amertume, mais avec la fermeté que confère la conviction profonde en une image du Maroc résolument méconnue, déformée, voire calomniée.
Certes, vous connaissez Marrakech, avec ses ruelles enivrantes, ses palais d’une élégance infinie et son atmosphère hors du temps que vous fait vivre la place Jamaa el Fna. Bien sûr c’est une destination où plusieurs d’entre vous sont certainement venus s’immerger dans un exotisme somptueux. Mais Cette cité, vibrante et enchanteresse, n’est qu’une facette du kaléidoscope marocain. Le Maroc de Mohammed VI est un tableau bien plus vaste, riche, et nuancé que ne le laissent transparaître vos récentes publications téléguidées.
Ce Maroc ne saurait être réduit à la carte postale. Notre pays, à la croisée des chemins entre tradition et modernité, dessine avec audace et détermination les contours d’une nation fière, dynamique, en pleine effervescence créative et constructive.
Le Maroc sous le règne éclairé de Sa Majesté le Roi Mohammed VI n’est pas simplement un tableau folklorique, figé dans le temps, il est une fresque vivante, colorée, complexe, en constante évolution. Et la campagne médiatique à laquelle nous assistons, souvent à charge, occulte avec une facilité déconcertante les nuances, les avancées, les batailles gagnées au quotidien par un peuple et son Souverain.
Chers confrères et consoeurs,
Sa Majesté le Roi Mohammed VI n’est pas simplement un monarque ; il est un visionnaire, un réformateur, un bâtisseur. Sous son égide, le Maroc a fait des pas de géant vers la modernité, l’équité, la justice. Des réformes audacieuses ont été initiées et menées à bien, des institutions renforcées, des droits consolidés. La liste est longue, le bilan tangible, et pourtant singulièrement absent des colonnes et des commentaires qui se veulent analystes de la réalité marocaine parce que tout simplement ce n’est pas l’image que vous voulez voir du Royaume.
Avez-vous pris le temps, chers confrères, de vous pencher sur la dynamique socio-économique impulsée depuis plus de deux décennies? Le Maroc s’est métamorphosé, se dotant d’infrastructures à la hauteur de ses ambitions, telles que le TGV reliant en un temps record Casablanca à Tanger, ou le plus grand port d’Afrique et de la Méditerranée, Tanger Med.
Le Maroc de 2023 est un Maroc qui avance, qui construit, qui rêve et qui, malgré ses imperfections et ses contradictions, s’efforce, chaque jour, de tisser le récit d’une nation ouverte, pluraliste et résolument tournée vers l’avenir.
Quelle place donnez-vous, dans vos articles, à l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), ce projet phare, visionnaire, tourné vers les populations vulnérables et visant à réduire les inégalités et à promouvoir un développement inclusif et participatif ? Où sont vos analyses sur la Moudawana, ce code avant-gardiste qui a redéfini le statut de la femme, promouvant équité et justice dans la sphère familiale?
Les stéréotypes ont la vie dure, mais les faits parlent d’eux-mêmes. Durant la pandémie de Covid-19, lorsque le monde entier était en quête désespérée de solutions et de solidarité, le Maroc s’est distingué non seulement par sa gestion exemplaire de la crise sanitaire, mais également par sa générosité envers les nations amies. Qui aurait imaginé que ce pays, jadis perçu comme en développement, serait un fournisseur fiable et solidaire de masques, y compris pour la France?
Le Maroc d’aujourd’hui est un hub technologique, un centre de finance islamique en plein essor, un leader des énergies renouvelables avec la plus grande centrale solaire au monde à Ouarzazate et Midelt. C’est également un acteur diplomatique majeur et un promoteur de la paix et de la stabilité régionales et internationales.
Ce Maroc-là, laborieux et ambitieux, semble étrangement absent de vos colonnes. Pourquoi donc? Pourquoi cette fixation sur une image réductrice et déformée, qui ne rend justice ni à la complexité ni à la beauté de notre réalité?
Et ici, permettez-moi de vous poser une question, sans malice, mais avec une curiosité sincère : Pourquoi une telle assiduité dans la critique envers le Maroc, quand d’autres dirigeants, d’autres nations, semblent échapper à votre vigilance critique ?
En écho aux vagues de commentaires et d’articles que vous avez produits récemment sur le Maroc, permettez à une plume marocaine de s’exprimer, animée par une profonde tristesse face à l’abaissement déconcertant du niveau de journalisme pratiqué, qui était autrefois, pour beaucoup d’entre nous, une référence.
Il fut un temps où les grands titres de la presse française étaient symboles de rigueur, d’intégrité, et d’indépendance. Ils étaient des phares guidant le monde à travers les brumes d’une actualité complexe et insaisissable. Or, aujourd’hui, force est de constater un écart grandissant entre cette noble tradition et la réalité d’un journalisme souvent hâtif, sensationnel, et, osons le dire, injustement commandité.
Il est de ces moments dans l’histoire médiatique où le silence n’est plus de mise, où l’indifférence cède la place à l’indignation, où la plume se doit d’être trempée dans l’encre de la vérité. C’est un appel à la conscience professionnelle et à l’intégrité intellectuelle que je lance, non sans amertume, mais avec la fermeté que confère la conviction profonde en une image du Maroc résolument méconnue, déformée, voire calomniée.
Certes, vous connaissez Marrakech, avec ses ruelles enivrantes, ses palais d’une élégance infinie et son atmosphère hors du temps que vous fait vivre la place Jamaa el Fna. Bien sûr c’est une destination où plusieurs d’entre vous sont certainement venus s’immerger dans un exotisme somptueux. Mais Cette cité, vibrante et enchanteresse, n’est qu’une facette du kaléidoscope marocain. Le Maroc de Mohammed VI est un tableau bien plus vaste, riche, et nuancé que ne le laissent transparaître vos récentes publications téléguidées.
Ce Maroc ne saurait être réduit à la carte postale. Notre pays, à la croisée des chemins entre tradition et modernité, dessine avec audace et détermination les contours d’une nation fière, dynamique, en pleine effervescence créative et constructive.
Le Maroc sous le règne éclairé de Sa Majesté le Roi Mohammed VI n’est pas simplement un tableau folklorique, figé dans le temps, il est une fresque vivante, colorée, complexe, en constante évolution. Et la campagne médiatique à laquelle nous assistons, souvent à charge, occulte avec une facilité déconcertante les nuances, les avancées, les batailles gagnées au quotidien par un peuple et son Souverain.
Chers confrères et consoeurs,
Sa Majesté le Roi Mohammed VI n’est pas simplement un monarque ; il est un visionnaire, un réformateur, un bâtisseur. Sous son égide, le Maroc a fait des pas de géant vers la modernité, l’équité, la justice. Des réformes audacieuses ont été initiées et menées à bien, des institutions renforcées, des droits consolidés. La liste est longue, le bilan tangible, et pourtant singulièrement absent des colonnes et des commentaires qui se veulent analystes de la réalité marocaine parce que tout simplement ce n’est pas l’image que vous voulez voir du Royaume.
Avez-vous pris le temps, chers confrères, de vous pencher sur la dynamique socio-économique impulsée depuis plus de deux décennies? Le Maroc s’est métamorphosé, se dotant d’infrastructures à la hauteur de ses ambitions, telles que le TGV reliant en un temps record Casablanca à Tanger, ou le plus grand port d’Afrique et de la Méditerranée, Tanger Med.
Le Maroc de 2023 est un Maroc qui avance, qui construit, qui rêve et qui, malgré ses imperfections et ses contradictions, s’efforce, chaque jour, de tisser le récit d’une nation ouverte, pluraliste et résolument tournée vers l’avenir.
Quelle place donnez-vous, dans vos articles, à l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), ce projet phare, visionnaire, tourné vers les populations vulnérables et visant à réduire les inégalités et à promouvoir un développement inclusif et participatif ? Où sont vos analyses sur la Moudawana, ce code avant-gardiste qui a redéfini le statut de la femme, promouvant équité et justice dans la sphère familiale?
Les stéréotypes ont la vie dure, mais les faits parlent d’eux-mêmes. Durant la pandémie de Covid-19, lorsque le monde entier était en quête désespérée de solutions et de solidarité, le Maroc s’est distingué non seulement par sa gestion exemplaire de la crise sanitaire, mais également par sa générosité envers les nations amies. Qui aurait imaginé que ce pays, jadis perçu comme en développement, serait un fournisseur fiable et solidaire de masques, y compris pour la France?
Le Maroc d’aujourd’hui est un hub technologique, un centre de finance islamique en plein essor, un leader des énergies renouvelables avec la plus grande centrale solaire au monde à Ouarzazate et Midelt. C’est également un acteur diplomatique majeur et un promoteur de la paix et de la stabilité régionales et internationales.
Ce Maroc-là, laborieux et ambitieux, semble étrangement absent de vos colonnes. Pourquoi donc? Pourquoi cette fixation sur une image réductrice et déformée, qui ne rend justice ni à la complexité ni à la beauté de notre réalité?
Et ici, permettez-moi de vous poser une question, sans malice, mais avec une curiosité sincère : Pourquoi une telle assiduité dans la critique envers le Maroc, quand d’autres dirigeants, d’autres nations, semblent échapper à votre vigilance critique ?
Chers confrères et consœurs,
Vous, artisans de la presse française, trouvez-vous récemment dans une singulière frénésie, déchaînant vos plumes avec une vigueur méritoire, mais malheureusement mal dirigée contre le Maroc et Sa Majesté, le Roi Mohammed VI. Pour un observateur attentif et éclairé sur la réalité marocaine, vos récents écrits provoquent non pas l’écho de la vérité, mais le vacarme de la désinformation.
C’est donc avec un profond regret que nous observons le niveau vers lequel certains journaux français, autrefois, respectés et admirés, semblent inexorablement glisser. La simplification, la caricature et même, parfois, la désinformation, semblent miner le sol sacré de l’objectivité et de l’intégrité journalistique.
Aujourd’hui, c’est à peine croyable que ce qui étaient de grands titres, choisissent de sombrer dans une rhétorique sensationnaliste et dévoyée. Ce niveau de journalisme, non seulement bafoue les standards éthiques de notre métier, mais plus gravement encore, alimente la mésentente et la défiance entre nos peuples.
Le journalisme, dans sa quête légitime de vérité, ne saurait se faire l’écho de clichés éculés, de préjugés tenaces, ni se complaire dans une vision réductrice et simpliste. La critique est nécessaire, elle est même vitale dans toute société qui se respecte, mais elle se doit d’être informée, nuancée, équitable.
C’est dire qu’en ces temps de polarisation et de tensions, il est impératif de tendre vers un journalisme de responsabilité et d’éthique, qui éclaire plutôt qu’il n’assombrit, qui construit des ponts au lieu d’ériger des murs, en cette ère tumultueuse, où le bruissement des feuilles médiatiques façonne tant notre vision du monde.
Et contrairement aux idées reçues, le Maroc ne se résume pas à des dunes de sable infinies et à des chameaux traçant leur route sous un soleil ardent. Il est urgent de redresser le prisme déformant à travers lequel certains choisissent de regarder ce pays aux mille facettes.
Oui, le Maroc porte en lui l’histoire d’une indépendance chèrement acquise et préservée. Le protectorat français, bien loin de l’expérience coloniale vécue par nos voisins, a laissé en héritage une relation spéciale, unique, faite de respect mutuel et de coopération fructueuse.
Cette amitié historique mérite mieux que l’ombre dans laquelle elle se trouve aujourd’hui confinée. Faut-il vous rappeler qu’aucun pays n’est parfait, ni le Maroc ni la France d’ailleurs ? Chacun a ses défis, ses dynamiques internes, ses rêves et ses désillusions. Et dans ce ballet complexe de la géopolitique, il est simpliste et réducteur de peindre le Royaume chérifien d’un pinceau monochrome.
Notre pays mérite mieux que la caricature simpliste et trompeuse que vous dressez et c’est loin d’être tel que vous voudriez qu’il soit. Ainsi il mérite d’être vu et compris dans toute sa richesse et sa diversité, dans son engagement pour le progrès et la justice, et dans son aspiration à construire un avenir meilleur pour tous.
Il est grand temps que vous ajustiez vos lentilles et que vous embrassiez la réalité du Maroc avec ouverture d’esprit et respect. La page de l’orientalisme est tournée.
Il n’est guère un secret que les relations franco-marocaines traversent des jours sombres et orageux. Et comme dans tout orage, il est impératif de discerner l’éclair de la simple réflexion, le tonnerre du simple écho. Parfois, en se focalisant sur la foudre, nous méconnaissons la pluie nourricière qui tombe silencieusement, tissant la vie.
La plume, mes confrères, peut être soit un pont, soit un mur. À vous de choisir quelle architecture vous voulez bâtir entre nos peuples et de notre côté, nous serons disposés à répondre pareillement.
Rédigé par Souad Mekkaoui sur Maroc Diplomatique
Vous, artisans de la presse française, trouvez-vous récemment dans une singulière frénésie, déchaînant vos plumes avec une vigueur méritoire, mais malheureusement mal dirigée contre le Maroc et Sa Majesté, le Roi Mohammed VI. Pour un observateur attentif et éclairé sur la réalité marocaine, vos récents écrits provoquent non pas l’écho de la vérité, mais le vacarme de la désinformation.
C’est donc avec un profond regret que nous observons le niveau vers lequel certains journaux français, autrefois, respectés et admirés, semblent inexorablement glisser. La simplification, la caricature et même, parfois, la désinformation, semblent miner le sol sacré de l’objectivité et de l’intégrité journalistique.
Aujourd’hui, c’est à peine croyable que ce qui étaient de grands titres, choisissent de sombrer dans une rhétorique sensationnaliste et dévoyée. Ce niveau de journalisme, non seulement bafoue les standards éthiques de notre métier, mais plus gravement encore, alimente la mésentente et la défiance entre nos peuples.
Le journalisme, dans sa quête légitime de vérité, ne saurait se faire l’écho de clichés éculés, de préjugés tenaces, ni se complaire dans une vision réductrice et simpliste. La critique est nécessaire, elle est même vitale dans toute société qui se respecte, mais elle se doit d’être informée, nuancée, équitable.
C’est dire qu’en ces temps de polarisation et de tensions, il est impératif de tendre vers un journalisme de responsabilité et d’éthique, qui éclaire plutôt qu’il n’assombrit, qui construit des ponts au lieu d’ériger des murs, en cette ère tumultueuse, où le bruissement des feuilles médiatiques façonne tant notre vision du monde.
Et contrairement aux idées reçues, le Maroc ne se résume pas à des dunes de sable infinies et à des chameaux traçant leur route sous un soleil ardent. Il est urgent de redresser le prisme déformant à travers lequel certains choisissent de regarder ce pays aux mille facettes.
Oui, le Maroc porte en lui l’histoire d’une indépendance chèrement acquise et préservée. Le protectorat français, bien loin de l’expérience coloniale vécue par nos voisins, a laissé en héritage une relation spéciale, unique, faite de respect mutuel et de coopération fructueuse.
Cette amitié historique mérite mieux que l’ombre dans laquelle elle se trouve aujourd’hui confinée. Faut-il vous rappeler qu’aucun pays n’est parfait, ni le Maroc ni la France d’ailleurs ? Chacun a ses défis, ses dynamiques internes, ses rêves et ses désillusions. Et dans ce ballet complexe de la géopolitique, il est simpliste et réducteur de peindre le Royaume chérifien d’un pinceau monochrome.
Notre pays mérite mieux que la caricature simpliste et trompeuse que vous dressez et c’est loin d’être tel que vous voudriez qu’il soit. Ainsi il mérite d’être vu et compris dans toute sa richesse et sa diversité, dans son engagement pour le progrès et la justice, et dans son aspiration à construire un avenir meilleur pour tous.
Il est grand temps que vous ajustiez vos lentilles et que vous embrassiez la réalité du Maroc avec ouverture d’esprit et respect. La page de l’orientalisme est tournée.
Il n’est guère un secret que les relations franco-marocaines traversent des jours sombres et orageux. Et comme dans tout orage, il est impératif de discerner l’éclair de la simple réflexion, le tonnerre du simple écho. Parfois, en se focalisant sur la foudre, nous méconnaissons la pluie nourricière qui tombe silencieusement, tissant la vie.
La plume, mes confrères, peut être soit un pont, soit un mur. À vous de choisir quelle architecture vous voulez bâtir entre nos peuples et de notre côté, nous serons disposés à répondre pareillement.
Rédigé par Souad Mekkaoui sur Maroc Diplomatique