A lire ou à écouter en podcast :
Par Najib Mikou Consultant Prospective et Etudes Stratégiques
Le pire sort qui puisse s’abattre sur un groupe humain, restreint ou élargi soit-il, est qu’il ne vive plus que le même présent.
Pourquoi donc ? Ne nous dit-on pas en longueur de temps, qu’il faut vivre le temps présent ?!! Oui, mais pas le même présent.
Si le temps est une donnée nodale de la vie humaine, la normalité qu’il édicte, fait que le présent à peine vécu, devienne passé et que les rêves et les ambitions qui étaient un futur, deviennent au fur et à mesure, présent, et ce dans un cercle vertueux, porté par ces trois séquences consécutives du temps.
Dans le cas présent des jeunes ayant “décidé” de quitter le pays par “nage de la mort”, leur présent destructeur s’est installé définitivement dans le présent, refusant de devenir passé, et leur futur rêvé n’est pas parvenu à accoucher d’un nouveau présent salvateur.
Quand par conséquent, le présent se fige dans le présent, le temps est suspendu, ainsi que … la vie. Et là tout bascule du cercle vertueux, de la normalité, vers un cercle vicieux, l’inusité.
Par-delà toutes les interrogations que suscite une telle démarche, plus particulièrement de la part d’enfants de 9 à 14 ans, deux réflexions s’imposent :
1- suffit-il d’être en situation de détresse pour “choisir” le pire? indiscutablement non. Sinon toutes les personnes en situation de détresse, auraient toutes choisi un pire qui s’exprimerait en vols de masse, en viols de masse, en abandon de l'ecole en masse, en suicides de masse, en dépravations de masse, en corruptions de masse, en transgressions de masse …etc. Preuve en est que nos prisons ne comptent pas plus de 0,2% de la population globale ni les suicides n’en dépassent 0,00001% ni l'abandon du système scolaire ne dépasse 4% des effectifs scolarisés.
Et par conséquent, si ce qui s’est passé le 15.09 à Fnideq est très affligeant, il faut quand même relever que ce choix du pire était infiniment minoritaire, et c’est bien normal à plus d’un titre.
2- À qui incombe la responsabilité de ce qui s’est passé? Indiscutablement au gouvernement. Mais également aux opérateurs économiques, aux Collectivités Locales, à la Société Civile, aux familles, aux … partants eux-mêmes.
Notre pire ennemi dans ce beau destin, ce bel élan insufflés par Le Souverain, porteurs de cohésion, de mobilisation collective, de rêves individuels et collectifs, d’un développement économique et social à portée de nos mains, d’un rayonnement international digne de nous, est incontestablement LE TEMPS. Personne ici et ailleurs, ne comprend, n’admet qu’on ne parvienne pas ENCORE à réaliser une croissance économique suffisamment forte, durable et équitable, qui est notre clé pour atteindre toutes nos aspirations individuelles et collectives légitimes. Sachant bien que la redistribution équitable des fruits de cette croissance, et un Enseignement réceptacle de nos valeurs et véritable ascenseur social, sont les bras opérationnels qui transformeront la croissance économique recherchée en développement.
Le temps et les attentes n'attendent pas.
Pourquoi donc ? Ne nous dit-on pas en longueur de temps, qu’il faut vivre le temps présent ?!! Oui, mais pas le même présent.
Si le temps est une donnée nodale de la vie humaine, la normalité qu’il édicte, fait que le présent à peine vécu, devienne passé et que les rêves et les ambitions qui étaient un futur, deviennent au fur et à mesure, présent, et ce dans un cercle vertueux, porté par ces trois séquences consécutives du temps.
Dans le cas présent des jeunes ayant “décidé” de quitter le pays par “nage de la mort”, leur présent destructeur s’est installé définitivement dans le présent, refusant de devenir passé, et leur futur rêvé n’est pas parvenu à accoucher d’un nouveau présent salvateur.
Quand par conséquent, le présent se fige dans le présent, le temps est suspendu, ainsi que … la vie. Et là tout bascule du cercle vertueux, de la normalité, vers un cercle vicieux, l’inusité.
Par-delà toutes les interrogations que suscite une telle démarche, plus particulièrement de la part d’enfants de 9 à 14 ans, deux réflexions s’imposent :
1- suffit-il d’être en situation de détresse pour “choisir” le pire? indiscutablement non. Sinon toutes les personnes en situation de détresse, auraient toutes choisi un pire qui s’exprimerait en vols de masse, en viols de masse, en abandon de l'ecole en masse, en suicides de masse, en dépravations de masse, en corruptions de masse, en transgressions de masse …etc. Preuve en est que nos prisons ne comptent pas plus de 0,2% de la population globale ni les suicides n’en dépassent 0,00001% ni l'abandon du système scolaire ne dépasse 4% des effectifs scolarisés.
Et par conséquent, si ce qui s’est passé le 15.09 à Fnideq est très affligeant, il faut quand même relever que ce choix du pire était infiniment minoritaire, et c’est bien normal à plus d’un titre.
2- À qui incombe la responsabilité de ce qui s’est passé? Indiscutablement au gouvernement. Mais également aux opérateurs économiques, aux Collectivités Locales, à la Société Civile, aux familles, aux … partants eux-mêmes.
Notre pire ennemi dans ce beau destin, ce bel élan insufflés par Le Souverain, porteurs de cohésion, de mobilisation collective, de rêves individuels et collectifs, d’un développement économique et social à portée de nos mains, d’un rayonnement international digne de nous, est incontestablement LE TEMPS. Personne ici et ailleurs, ne comprend, n’admet qu’on ne parvienne pas ENCORE à réaliser une croissance économique suffisamment forte, durable et équitable, qui est notre clé pour atteindre toutes nos aspirations individuelles et collectives légitimes. Sachant bien que la redistribution équitable des fruits de cette croissance, et un Enseignement réceptacle de nos valeurs et véritable ascenseur social, sont les bras opérationnels qui transformeront la croissance économique recherchée en développement.
Le temps et les attentes n'attendent pas.