Salah Baina, Enseignant Chercheur/ Expert en Transformation digitale et IA.
L’accès à Internet par satellite, promu par des acteurs comme SpaceX, bouleverse les équilibres traditionnels. Ces réseaux échappent aux régulations nationales, rendant obsolètes les cadres juridiques actuels. Les États, déjà dépassés par les flux transfrontaliers de données, se retrouvent face à un défi inédit : comment réguler ce qui n’a plus de frontières ? Pendant ce temps, la concentration des données personnelles dans les mains d’une poignée d’acteurs privés pose des questions éthiques et politiques d’une ampleur inédite.
TikTok incarne à lui seul la lutte pour la maîtrise des données. Derrière ses vidéos légères et ses danses virales, la plateforme chinoise représente une menace stratégique pour les États-Unis. Pourquoi ? Parce qu’elle possède les données de millions d’utilisateurs, capables de prédire – et d’influencer – leurs comportements. Ce bras de fer entre Washington et Pékin illustre une vérité troublante : les données sont devenues la monnaie d’échange ultime, et leur contrôle déterminera les vainqueurs de la prochaine décennie.
Dans ce contexte, la décision de Mark Zuckerberg de supprimer le fact-checking sur ses plateformes semble presque prophétique. En laissant chacun exprimer librement ses opinions, Facebook et consorts s’éloignent de leur rôle de gardiens de la vérité. Mais cette liberté apparente masque une réalité plus sombre : les algorithmes, eux, continuent de trier, classer et influencer les contenus. La liberté d’expression devient alors une façade, derrière laquelle se cachent les véritables détenteurs du pouvoir.
TikTok incarne à lui seul la lutte pour la maîtrise des données. Derrière ses vidéos légères et ses danses virales, la plateforme chinoise représente une menace stratégique pour les États-Unis. Pourquoi ? Parce qu’elle possède les données de millions d’utilisateurs, capables de prédire – et d’influencer – leurs comportements. Ce bras de fer entre Washington et Pékin illustre une vérité troublante : les données sont devenues la monnaie d’échange ultime, et leur contrôle déterminera les vainqueurs de la prochaine décennie.
Dans ce contexte, la décision de Mark Zuckerberg de supprimer le fact-checking sur ses plateformes semble presque prophétique. En laissant chacun exprimer librement ses opinions, Facebook et consorts s’éloignent de leur rôle de gardiens de la vérité. Mais cette liberté apparente masque une réalité plus sombre : les algorithmes, eux, continuent de trier, classer et influencer les contenus. La liberté d’expression devient alors une façade, derrière laquelle se cachent les véritables détenteurs du pouvoir.