L’analyse de la destination de ces transferts, telle qu’opérée par le ministre des Finances, fait état d’une première partie réservée à l’épargne dont les dépôts s’élèvent à plus de 190 milliards, d’une seconde orientée, essentiellement, vers la solidarité et le soutien aux familles et une troisième partie réservée aux investissements et qui, finalement, ne représente que 10% du total des transferts dont 70% ciblent l’immobilier.
Améliorer l’acte d’investir
Partant de constat, le ministre des Finances énumère trois grandes réformes récentes, en lien avec l’acte d’investir, bénéficiant naturellement aux MDM.
Il s’agit, en premier lieu, de l'évolution de l'environnement d'affaires et les réformes déjà engagées dont la loi sur les sûretés mobilières, la loi sur le Crowdfunding, récemment adoptée par le Parlement, la grande réforme des Centres Régionaux d’Investissement, et la loi 55-19, entrée en vigueur fin septembre 2020 et afférente à la simplification des procédures et formalités administratives.
En second lieu, il s’agit de procéder à une revue, de manière ouverte et concertée, du fonds « MDM Invest », créé il y a une dizaine d’années dans le but d’en faire un outil d’incitation à l’investissement des MDM.
Enfin, le lancement de grands chantiers dont la convention signée par le Gouvernement, la CGEM et la GPBM sous forme d’un Pacte pour la Croissance et l’Emploi, l’injection de 120 milliards de dirhams supplémentaires dans l’économie et l’accélération du rythme des investissements dans le cadre d’une approche novatrice adaptée à la particularité de chaque projet.
Par Noureddine BATIJE