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Les Marocains face au changement climatique : un portrait mitigé
Selon un rapport de la Fondation Lloyd’s Register, 41 % des Marocains déclarent "ne pas savoir" si le changement climatique constitue une menace pour leur pays dans les 20 prochaines années. Ce chiffre, l’un des plus élevés au monde, dépasse largement la moyenne régionale d’Afrique du Nord (15 %) et la moyenne mondiale (12 %). En revanche, seuls 6 % des Marocains estiment que le changement climatique ne représente aucune menace, un taux bien inférieur à la moyenne mondiale de 16 %.
Ce phénomène traduit une réalité double. D’un côté, une minorité de la population rejette totalement l’idée de menace climatique. De l’autre, une part considérable demeure simplement mal informée ou confuse face à un problème complexe.
Le paradoxe de l'indécision : ignorance ou complexité ?
Malgré l’augmentation des phénomènes météorologiques violents au Maroc, beaucoup semblent ignorer les liens entre ces événements et le changement climatique. Ce manque de compréhension résulte, selon le professeur Wändi Bruine de Bruin, d’une communication scientifique souvent inaccessible. En effet, les termes techniques et le jargon climatique freinent l’engagement du grand public. Cette barrière linguistique empêche une prise de conscience collective et nourrit l’incertitude.
Pourtant, l’inquiétude est bien présente. Environ 78 % des Marocains se déclarent préoccupés par les dégâts causés par ces catastrophes naturelles. Ce chiffre révèle un potentiel inexploité pour engager la population dans des actions concrètes en faveur de l’environnement.
Comme l’a souligné Nancy Hey de la Fondation Lloyd’s Register, les Marocains indécis ne sont pas nécessairement climatosceptiques. Ils manquent simplement d’informations accessibles et adaptées à leur quotidien. Cela constitue une opportunité stratégique : diffuser des messages clairs et concrets pourrait non seulement sensibiliser cette population, mais aussi la mobiliser autour de solutions durables.
Les initiatives internationales, telles que celles menées par le GIEC ou la Fondation des Nations Unies, montrent l’importance de simplifier les discours sur le climat. En utilisant des exemples concrets et en évitant le jargon, il devient possible de traduire la complexité scientifique en messages compréhensibles par tous.
Face aux défis environnementaux et aux incertitudes de sa population, il est urgent d’agir. La clé réside dans une communication adaptée, capable de transformer l’indécision en engagement. En impliquant activement les citoyens, le Maroc pourrait devenir un modèle régional en matière de lutte contre le changement climatique. La question reste donc ouverte : serons-nous capables de surmonter notre indécision pour faire face à l’un des plus grands défis de notre époque ?
Ce phénomène traduit une réalité double. D’un côté, une minorité de la population rejette totalement l’idée de menace climatique. De l’autre, une part considérable demeure simplement mal informée ou confuse face à un problème complexe.
Le paradoxe de l'indécision : ignorance ou complexité ?
Malgré l’augmentation des phénomènes météorologiques violents au Maroc, beaucoup semblent ignorer les liens entre ces événements et le changement climatique. Ce manque de compréhension résulte, selon le professeur Wändi Bruine de Bruin, d’une communication scientifique souvent inaccessible. En effet, les termes techniques et le jargon climatique freinent l’engagement du grand public. Cette barrière linguistique empêche une prise de conscience collective et nourrit l’incertitude.
Pourtant, l’inquiétude est bien présente. Environ 78 % des Marocains se déclarent préoccupés par les dégâts causés par ces catastrophes naturelles. Ce chiffre révèle un potentiel inexploité pour engager la population dans des actions concrètes en faveur de l’environnement.
Comme l’a souligné Nancy Hey de la Fondation Lloyd’s Register, les Marocains indécis ne sont pas nécessairement climatosceptiques. Ils manquent simplement d’informations accessibles et adaptées à leur quotidien. Cela constitue une opportunité stratégique : diffuser des messages clairs et concrets pourrait non seulement sensibiliser cette population, mais aussi la mobiliser autour de solutions durables.
Les initiatives internationales, telles que celles menées par le GIEC ou la Fondation des Nations Unies, montrent l’importance de simplifier les discours sur le climat. En utilisant des exemples concrets et en évitant le jargon, il devient possible de traduire la complexité scientifique en messages compréhensibles par tous.
Face aux défis environnementaux et aux incertitudes de sa population, il est urgent d’agir. La clé réside dans une communication adaptée, capable de transformer l’indécision en engagement. En impliquant activement les citoyens, le Maroc pourrait devenir un modèle régional en matière de lutte contre le changement climatique. La question reste donc ouverte : serons-nous capables de surmonter notre indécision pour faire face à l’un des plus grands défis de notre époque ?