Par Jamal HAJJAM
On peut dire que le règne de SM Mohammed VI est un règne social par excellence, où l'amélioration des conditions de vie de la population, hommes et femmes, fait grande priorité. Les progrès sociaux durant ces 25 années de règne sont très significatifs, à plus d’un égard, dans plusieurs domaines clés. Le bilan en est particulièrement impressionnant.
Dès le début de son règne, le Souverain a rompu avec l'approche traditionnelle du rôle sociale de l’Etat. Plutôt que de se cantonner à un rôle de bienfaiteur, il a cherché à mettre en place des politiques sociales ambitieuses et structurantes visant à réduire les inégalités et à permettre à tous les Marocains de bénéficier des fruits de la croissance économique.
Lutte contre la pauvreté et les inégalités
Le lancement en 2005 du chantier phare de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), ce programme social d’envergure, a été un élément majeur dans la stratégie de réduction de la pauvreté et des disparités sociales et territoriales. L'INDH a permis de financer des milliers de projets communautaires dans les régions les plus défavorisées faisant que la courbe du taux de pauvreté est en continuel fléchissement.
Dans le même esprit volontariste, le salaire minimum connaît des augmentations récurrentes, au même titre que les allocations familiales, les salaires des fonctionnaires et les pensions de retraite, avec comme résultat salutaire une amélioration notable du niveau de vie des citoyens.
La réduction des inégalités entre zones urbaines et rurales n’est pas en reste puisque le Maroc a misé sur le développement des régions les plus reculées. Des programmes d'électrification, d'adduction d'eau potable et de désenclavement ont ainsi été déployés à grande échelle, ce qui a permis d'améliorer sensiblement les conditions de vie des populations.
A cet égard, le programme national d'électrification rurale (PNER) lancé en 1996 a permis de porter le taux d'électrification rurale de 18% en 1995 à pratiquement 100% en 2024. L’effort massif d'investissement et de déploiement d'infrastructures consenti à cet effet a eu un impact majeur sur la qualité de vie des populations rurales. En parallèle, le programme national d'adduction d'eau potable (PNAEП) a garanti un accès universel à l'eau potable. Des investissements conséquents dans la construction de barrages, de stations de traitement et de réseaux de distribution, ont permis au taux de desserte en eau potable de passer de 60% en 1995 à près de 98% en 2024.
L’impact socio-économique de ces deux programmes sur le développement économique et social du Maroc est sans équivoque. Leurs retombées sont vérifiables en termes de création d'emplois, de développement des activités productives, de l'essor du tourisme et de l'amélioration des services publics. Ces programmes ont également contribué à réduire les inégalités entre zones urbaines et rurales, renforçant la cohésion territoriale du pays. Aujourd’hui, par mesure de réaction et d’anticipation, une politique intégrée de gestion des ressources hydriques est mise en œuvre comprenant, entre autres mesures pratiques, «les autoroutes de l’eau» entre versants et la construction d’un chapelet de stations de dessalement de l’eau de mer en Méditerranée comme en Atlantique.
Accès à l'éducation et à la santé
La fibre sociale du règne du Roi Mohammed VI se révèle tout autant dans l'amélioration de l'accès aux services de base. Des efforts importants ont été réalisés dans les domaines de l'éducation, de la santé et du logement.
La femme et la famille objets d’attention particulière
Sous le règne du roi Mohammed VI, le Maroc a connu des progrès significatifs en matière de droits des femmes et de la famille permettant de renforcer l'égalité entre hommes et femmes et de mieux protéger les droits des enfants. L'émancipation de la femme a par ailleurs constitué l'une de ses principales priorités.
Les femmes marocaines ont également vu leur situation économique s'améliorer. Leur taux d'activité est passé de 25,1% en 1999 à plus de 30% actuellement. De plus, de nombreuses initiatives ont été mises en place pour favoriser l'entrepreneuriat féminin et l'indépendance économique des femmes, notamment à travers des programmes de formation et de financement.
En définitive, le Maroc qui s'est hissé parmi les pays les plus avancés de la région en termes d'égalité des sexes, a su relever, grâce à la volonté politique du souverain, le défi de la réduction des inégalités et de l'amélioration des conditions de vie de l'ensemble de la population. Une transformation sociale majeure, qui témoigne de la volonté du Roi de placer l'humain au cœur des priorités du développement du Maroc.
Dès le début de son règne, le Souverain a rompu avec l'approche traditionnelle du rôle sociale de l’Etat. Plutôt que de se cantonner à un rôle de bienfaiteur, il a cherché à mettre en place des politiques sociales ambitieuses et structurantes visant à réduire les inégalités et à permettre à tous les Marocains de bénéficier des fruits de la croissance économique.
Lutte contre la pauvreté et les inégalités
Le lancement en 2005 du chantier phare de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), ce programme social d’envergure, a été un élément majeur dans la stratégie de réduction de la pauvreté et des disparités sociales et territoriales. L'INDH a permis de financer des milliers de projets communautaires dans les régions les plus défavorisées faisant que la courbe du taux de pauvreté est en continuel fléchissement.
L'effort social en tant qu’engagement permanent se poursuit à une cadence soutenue, tout en gagnant en intensité et en efficience par le biais, entre autres, d'une nouvelle politique consacrée à la généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains.Une stratégie qui consiste en la mise en place de systèmes de protection sociale élargis et généralisés, notamment l'Assurance Maladie Obligatoire (AMO) qui offre une couverture médicale universelle ayant dépassé déjà les 90%. L’effort est à cet égard colossal et révolutionnaire !
Dans le même esprit volontariste, le salaire minimum connaît des augmentations récurrentes, au même titre que les allocations familiales, les salaires des fonctionnaires et les pensions de retraite, avec comme résultat salutaire une amélioration notable du niveau de vie des citoyens.
La réduction des inégalités entre zones urbaines et rurales n’est pas en reste puisque le Maroc a misé sur le développement des régions les plus reculées. Des programmes d'électrification, d'adduction d'eau potable et de désenclavement ont ainsi été déployés à grande échelle, ce qui a permis d'améliorer sensiblement les conditions de vie des populations.
A cet égard, le programme national d'électrification rurale (PNER) lancé en 1996 a permis de porter le taux d'électrification rurale de 18% en 1995 à pratiquement 100% en 2024. L’effort massif d'investissement et de déploiement d'infrastructures consenti à cet effet a eu un impact majeur sur la qualité de vie des populations rurales. En parallèle, le programme national d'adduction d'eau potable (PNAEП) a garanti un accès universel à l'eau potable. Des investissements conséquents dans la construction de barrages, de stations de traitement et de réseaux de distribution, ont permis au taux de desserte en eau potable de passer de 60% en 1995 à près de 98% en 2024.
L’impact socio-économique de ces deux programmes sur le développement économique et social du Maroc est sans équivoque. Leurs retombées sont vérifiables en termes de création d'emplois, de développement des activités productives, de l'essor du tourisme et de l'amélioration des services publics. Ces programmes ont également contribué à réduire les inégalités entre zones urbaines et rurales, renforçant la cohésion territoriale du pays. Aujourd’hui, par mesure de réaction et d’anticipation, une politique intégrée de gestion des ressources hydriques est mise en œuvre comprenant, entre autres mesures pratiques, «les autoroutes de l’eau» entre versants et la construction d’un chapelet de stations de dessalement de l’eau de mer en Méditerranée comme en Atlantique.
Accès à l'éducation et à la santé
La fibre sociale du règne du Roi Mohammed VI se révèle tout autant dans l'amélioration de l'accès aux services de base. Des efforts importants ont été réalisés dans les domaines de l'éducation, de la santé et du logement.
Le taux de scolarisation est ainsi passé de 88,7% en 1999 à 100% en 2023 dans les cycles primaire et secondaire collégial. Des milliers d’écoles, de collèges et de lycées ont été construits dans tout le pays, en particulier dans les zones rurales. La réforme du système éducatif pour sa part ne manque pas d’ambition et vise la modernisation des programmes scolaires et la promotion de l'enseignement des langues étrangères.Dans le domaine de la Santé, les Marocains assistent à une métamorphose inédite grâce à des investissements massifs dans les infrastructures et les équipements médicaux, avec la construction de nombreux hôpitaux modernes dotés d’équipements de pointe et de centres de santé répondant aux normes les plus rigoureuses en matière de prestations médicales et paramédicales. La sécurité sanitaire dans le Royaume repose par ailleurs sur le développement de programmes de prévention et de dépistage pour lutter contre les maladies chroniques et améliorer la santé publique ainsi que sur la fabrication des vaccins.
La femme et la famille objets d’attention particulière
Sous le règne du roi Mohammed VI, le Maroc a connu des progrès significatifs en matière de droits des femmes et de la famille permettant de renforcer l'égalité entre hommes et femmes et de mieux protéger les droits des enfants. L'émancipation de la femme a par ailleurs constitué l'une de ses principales priorités.
En 2004, la réforme du Code de la Famille, également connu sous le nom de Moudawana, a marqué un tournant décisif. Cette loi a accordé davantage de droits et de protection aux femmes, notamment en matière de mariage, de divorce et de garde des enfants. L'âge minimum du mariage a été relevé à 18 ans pour les deux sexes afin de mettre fin aux mariages précoces. Le divorce par consentement mutuel a été introduit, offrant ainsi plus d'autonomie aux femmes. De plus, la polygamie a été fortement encadrée, voire rendue quasi impossible dans la pratique. Actuellement, sous l’impulsion du Roi Amir Al Mouminine, ce même Code de la famille est dans une autre phase de réforme encore plus avancée. La promulgation incessante de la nouvelle version du Code constituera sans doute un autre grand jalon dans la dynamique moderniste du Royaume.Sur le plan politique, les femmes marocaines ont vu leur représentation politique s'accroître de manière significative. Aujourd'hui, elles occupent 21% des sièges au Parlement, contre seulement 0,6% en 1997. De même, le gouvernement compte désormais 6 ministres femmes sur un total de 39 ministres, soit une représentation de 15%.
Les femmes marocaines ont également vu leur situation économique s'améliorer. Leur taux d'activité est passé de 25,1% en 1999 à plus de 30% actuellement. De plus, de nombreuses initiatives ont été mises en place pour favoriser l'entrepreneuriat féminin et l'indépendance économique des femmes, notamment à travers des programmes de formation et de financement.
En définitive, le Maroc qui s'est hissé parmi les pays les plus avancés de la région en termes d'égalité des sexes, a su relever, grâce à la volonté politique du souverain, le défi de la réduction des inégalités et de l'amélioration des conditions de vie de l'ensemble de la population. Une transformation sociale majeure, qui témoigne de la volonté du Roi de placer l'humain au cœur des priorités du développement du Maroc.