Par Kaïsse Ben Yahia
Les pétales se font belles
Caressent la rosée du matin
S’inspirent des demoiselles
Honorant la mariée du jardin
La rose en rouge étincelle
Au milieu du fleuri chemin
Sur toutes les lèvres rappelle
La douceur des airs câlins
La finesse de ce goût miel
Que distille ce silence serein
Il raconte l’amour irréel
La lumière des cœurs sains
Ces mots, sans faux, naturels
Poème d’un printemps humain
Se tissent, se hissent, se mêlent
En mille rimes et refrains
Chanson d’Eden, air immortel
Ramage de l’oiseau écrivain
Perché là haut, sur l’autel
D’une messe dite par les saints
Élus par les âmes rebelles
Qui refusent que le lendemain
Ne soit encore providentiel
Fête de l’amour, souffle divin.
Ivre de cette brise qui ruisselle
Sur le front d’un fantassin
Je quitte le front et la selle
Et saisit la plume des léonins
Qui ne jurent que par elle
La beauté de l’amour plein
Marier consonne et voyelle
En des mots dits par les pèlerins
Dans une langue universelle
Prière où on se donne la main.
Caressent la rosée du matin
S’inspirent des demoiselles
Honorant la mariée du jardin
La rose en rouge étincelle
Au milieu du fleuri chemin
Sur toutes les lèvres rappelle
La douceur des airs câlins
La finesse de ce goût miel
Que distille ce silence serein
Il raconte l’amour irréel
La lumière des cœurs sains
Ces mots, sans faux, naturels
Poème d’un printemps humain
Se tissent, se hissent, se mêlent
En mille rimes et refrains
Chanson d’Eden, air immortel
Ramage de l’oiseau écrivain
Perché là haut, sur l’autel
D’une messe dite par les saints
Élus par les âmes rebelles
Qui refusent que le lendemain
Ne soit encore providentiel
Fête de l’amour, souffle divin.
Ivre de cette brise qui ruisselle
Sur le front d’un fantassin
Je quitte le front et la selle
Et saisit la plume des léonins
Qui ne jurent que par elle
La beauté de l’amour plein
Marier consonne et voyelle
En des mots dits par les pèlerins
Dans une langue universelle
Prière où on se donne la main.
Rédigé par Kaïsse Ben Yahia
Illustration: Le printemps, Giuseppe Arcimboldo (1573)