Poème à écouter en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
2050, je m’en fous,
je ne serai plus parmi vous !
Ô doux Maroc, tu croîtras sous l’astre du temps,
Quarante-trois millions, un futur inquiétant.
Là, fécondité se meurt, un chiffre bien fatal,
Un enfant point huit, rêve brisé dans le natal.
Les cieux rallongent la vie, quatre-vingts hivers,
Mais l’âge pèse sur toi, plus lourd que des fers.
Vingt pour cent de tes fils auront l’âge avancé,
Et les jeunes moins nombreux, rêve presque effacé.
En ces villes grondantes, l’urbain règne en roi,
Trois quarts de toi s’entassent sous le béton froid.
Casablanca, Rabat, Marrakech en tourments,
Débordent de l’espoir et des sombres tourments.
Les campagnes désertent, les inégalités,
Font pleurer les vallons d’une terre délaissée.
Les exils continuent, vers l’Europe, vers les sables,
Diaspora alimente les rêves improbables.
Les migrants subsahariens font halte en tes ports,
Croisant des fils partis en quête d’autres sorts.
Tes terres assoiffées hurlent, sous le joug cruel,
Eau, énergie manquent sous un soleil éternel.
Ô Maroc vieillissant, lutte et trouve un chemin,
Des politiques sages, pour demain le matin.
Mais moi, poète errant, je ris sous le zéphyr,
2050, hélas, je ne ferai qu’un soupir.
je ne serai plus parmi vous !
Ô doux Maroc, tu croîtras sous l’astre du temps,
Quarante-trois millions, un futur inquiétant.
Là, fécondité se meurt, un chiffre bien fatal,
Un enfant point huit, rêve brisé dans le natal.
Les cieux rallongent la vie, quatre-vingts hivers,
Mais l’âge pèse sur toi, plus lourd que des fers.
Vingt pour cent de tes fils auront l’âge avancé,
Et les jeunes moins nombreux, rêve presque effacé.
En ces villes grondantes, l’urbain règne en roi,
Trois quarts de toi s’entassent sous le béton froid.
Casablanca, Rabat, Marrakech en tourments,
Débordent de l’espoir et des sombres tourments.
Les campagnes désertent, les inégalités,
Font pleurer les vallons d’une terre délaissée.
Les exils continuent, vers l’Europe, vers les sables,
Diaspora alimente les rêves improbables.
Les migrants subsahariens font halte en tes ports,
Croisant des fils partis en quête d’autres sorts.
Tes terres assoiffées hurlent, sous le joug cruel,
Eau, énergie manquent sous un soleil éternel.
Ô Maroc vieillissant, lutte et trouve un chemin,
Des politiques sages, pour demain le matin.
Mais moi, poète errant, je ris sous le zéphyr,
2050, hélas, je ne ferai qu’un soupir.
Ce poème, inspiré de la philosophie désabusée de l'auteur, explore le futur du Maroc à l’horizon 2050, entre défis démographiques, urbanisation galopante et pressions migratoires.
Il évoque une population vieillissante, marquée par une espérance de vie allongée et une fécondité en baisse, contrastant avec les aspirations d’une jeunesse souvent tournée vers l’émigration.
Les grandes villes, surpeuplées, concentrent les inégalités et mettent à mal les ressources naturelles, tandis que les zones rurales s’appauvrissent. Les défis environnementaux et sociaux appellent à des réformes et à des politiques inclusives pour une gestion durable et équitable.
Pourtant, le poète, détaché, contemple ce futur avec indifférence : « 2050, je m’en fous, je ne serai plus parmi vous ! ». Ce refrain ironique souligne la fragilité de l’existence face au temps, tout en laissant entrevoir la responsabilité des générations futures pour bâtir un avenir meilleur.
Les grandes villes, surpeuplées, concentrent les inégalités et mettent à mal les ressources naturelles, tandis que les zones rurales s’appauvrissent. Les défis environnementaux et sociaux appellent à des réformes et à des politiques inclusives pour une gestion durable et équitable.
Pourtant, le poète, détaché, contemple ce futur avec indifférence : « 2050, je m’en fous, je ne serai plus parmi vous ! ». Ce refrain ironique souligne la fragilité de l’existence face au temps, tout en laissant entrevoir la responsabilité des générations futures pour bâtir un avenir meilleur.