L'industrie automobile est à un carrefour décisif, avec des débats animés sur l'avenir du moteur thermique. Malgré les avancées vers l'électrification, la récente annonce de SDX Energy de se concentrer sur ses opérations marocaines et de se tourner vers les énergies renouvelables soulève la question : et si le moteur thermique ne s'arrêtait pas en 2035 ?

Malgré la pression pour passer à l'électrique, le moteur thermique reste crucial pour de nombreux constructeurs, y compris pour des marques axées sur l'accessibilité comme Dacia. La dépendance à cette technologie est d'autant plus marquée dans les marchés émergents et chez les consommateurs aux revenus modestes. Le moteur thermique, avec ses 150 ans d'histoire, continue d'être un pilier de l'économie et de la mobilité, malgré son impact environnemental.

Le passage à l'électrique représente une ambition immense. Les constructeurs comme Tesla visent des objectifs de vente élevés, mais se heurtent à la réalité du marché et aux coûts élevés de la technologie. De plus, le secteur automobile a mis des décennies à perfectionner le moteur thermique, un savoir-faire qui ne peut être remplacé du jour au lendemain par des compétences en électrotechnique ou en chimie.

L'incertitude plane sur le moment idéal pour acquérir une dernière voiture thermique ou hybride. Avec des prix élevés pour les modèles électriques, comme le nouveau Peugeot 3008 électrique, le coût d'entrée reste un obstacle majeur pour de nombreux acheteurs.

L'année prochaine, des élections cruciales en Europe et aux États-Unis pourraient redéfinir les politiques environnementales et influencer la stratégie des constructeurs. Des rumeurs circulent sur des plans de secours chez certains constructeurs, prêts à revenir au thermique si les circonstances le demandent.

L'avenir du moteur thermique est incertain. Entre les aspirations environnementales et les réalités économiques, l'industrie automobile pourrait devoir naviguer entre deux mondes pendant encore quelque temps.

Au Maroc, l'évolution des technologies de moteurs impacte directement l'économie et les choix des consommateurs. Les décisions prises en Europe auront des répercussions sur les marchés marocains, soulignant l'interconnexion globale de l'industrie automobile.